Elles sont les personnes dont on ne parle jamais dans le jargon et discours migratoire. Elles sont invisibles. Sur leurs cartes de séjour, c’est généralement écrit « sans profession » alors qu’elles exercent le plus beau et précieux métier du monde : Ce sont les premières mamans de l’immigration.

Oui, les premières femmes qui, le plus souvent, sont parties dans le sillage de leur époux par la grâce du regroupement familial sont rarement évoquées. Arrachées le plus souvent, à des régions rurales ou montagneuses du Maroc profond, ces femmes ont su s’adapter à des environnements dont elles ignoraient tout et à ce qu’on pourrait qualifier, sans difficulté, de chocs culturels. Nombreuses parmi elles, grâce à l’éducation, ont donné aux pays d’accueil des talents comme Jamal Debbouze, Badr Hari ou Najat Vallaud-Belkacem.

Le CCME a tenu à les associer à son activité au sein du Salon International de l’Edition et du Livre (SIEL 2015)

Par son hommage à cette génération des mères marocaines, assorti d’un séjour à la Omra financé par le CCME,  Le Conseil des Marocains du Monde a fait part de sa considération profonde pour la femme marocaine qui a su inculquer à plusieurs générations de jeunes immigrés le sens et les règles du vivre ensemble.

24/02/2015

Source : Quid.ma

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