La Tunisie a appelé, mercredi soir, ses ressortissants résidant en Libye « à l’extrême prudence » lors de leurs déplacements, quelques jours après l’enlèvement d’un nombre indéterminé d’entre eux à Tripoli.
Le ministère des Affaires étrangères a conseillé, dans un communiqué, les citoyens tunisiens de « s’éloigner tant que possible des foyers de tension », d’éviter les déplacements dans ce pays sauf dans les cas « d’extrême nécessité » et, le cas échéant, de retourner chez eux.
Le ministère fait état « d’efforts soutenus » et de « contacts intensifs au plus haut niveau avec toutes les parties libyennes pour la libération des Tunisiens retenus et arrêtés en Libye dans les plus brefs délais ».
Le porte-parole de ce département a, un peu plus tôt, annoncé la libération de certains des Tunisiens retenus à Tripoli, alors que leur nombre reste inconnu, au milieu d’informations contradictoires.
Par ailleurs, le gouvernement provisoire libyen, qui siège à Tobrouk, a indiqué, le même jour, que douze ressortissants jordaniens ont été enlevés à Tripoli par « les bandes criminelles qui contrôlent la capitale ».
Le gouvernement provisoire, reconnu par la communauté internationale, a exhorté les organisations internationales et la délégation de l’ONU en Libye à intervenir pour libérer les citoyens jordaniens, réitérant son appel à la communauté internationale à « soutenir le peuple libyen et ses institutions légitimes face aux groupes terroristes ».
21 mai 2015
Source : MAP
