L’attentat de Woolwich (Londres) qui a coûté la vie à un soldat britannique le 23 mai 2013 a eu un effet domino: le bruit des bottes des groupuscules de l’extrême droite britannique se fait de plus en plus entendre.

 En moins d’une semaine, plusieurs mosquées de la capitale britannique ont été attaquées. Le mouvement « Faith Matters » qui répertorie les incidents et crimes à caractère raciste cité, par le journal de centre gauche britannique The Guardian, affirme que près de 150 incidents anti-musulmans ont été enregistrés en moins de dix jours.

Le groupuscule nationaliste – et hooliganiste – English Defense League (ELG), créé en 2009, ouvertement islamophobe, a profité de l’attentat de Woolwich pour reprendre les pavés à Londres. Ce samedi 25 mai, le mouvement a réussi à rassembler près de 2000 personnes à Newcastle qui ont manifesté contre l’islam.

Selon un sondage publié par The Guardian, près de deux tiers des personnes interrogées estiment que le choc des civilisations est inéluctable en Grande Bretagne. Le taux de personnes convaincues du choc entre britanniques musulmans et blancs a augmenté de 9% par rapport à l’année dernière.

En Grande Bretagne, hormis les groupuscules racistes qui restent encore marginaux, le parti d’extrême droite (UKIP) connait une « résistible ascension » depuis le début de l’année 2013.

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