Les pays européens n’avancent pas dans la lutte contre l’immigration clandestine au « rythme souhaité » par l’Espagne, a souligné, mercredi, le chef de l’exécutif espagnol, Mariano Rajoy.
L’UE n’avance pas au « rythme souhaité » par l’Espagne pour mettre en place des mécanismes de lutte contre l’immigration clandestine en Méditerranéen et éviter ainsi des drames comme ceux de Lampedusa, a indiqué Rajoy, qui s’exprimait au Congrès des députés espagnol pour présenter le bilan du Conseil de l’Europe, tenu les 24 et 25 octobre à Bruxelles.
« Il existe une volonté commune qui commence à donner des résultats, mais loin du rythme que nous souhaitons », a insisté le responsable espagnol, précisant, par ailleurs, que la politique européenne en la matière est sur « la bonne voie ».
Selon lui, la « gestion appropriée » des flux migratoires est une « obligation morale » de tous les pays, mettant l’accent sur l’importance du développement des pays d’origine de l’immigration illégale pour freiner ce phénomène.
« Nous sommes devant l’un des défis les plus importants et nous ne pouvons pas tolérer que le Méditerranée devienne un cimetière », a fait observer M. Rajoy.
30 Octobre 2013
Source : MAP