Le Maroc figure parmi les pays pionniers en matière de politiques publiques dédiées à l’implication de leur diaspora dans le développement national, a affirmé, mardi 21 octobre à Rabat, le président du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME), Driss El Yazami, lors la séance de clôture du séminaire « Enseignement, recherche et entrepreneuriat politiques publiques et Marocains du monde ».
Après avoir salué les progrès accomplis dans la digitalisation des services rendus aux membres de la diaspora marocaine, il a mis en avant la richesse et la diversité des compétences marocaines établies à l’étranger.
Il a, à cet égard, appelé à une meilleure articulation entre les politiques nationales et territoriales afin de mobiliser plus efficacement les compétences de la diaspora au service du développement régional.
Pour sa part, le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka, s’est attardé sur la gestion des ressources hydriques, soulignant les avancées majeures réalisées dans la mise en œuvre de la stratégie nationale de gestion intégrée des ressources hydriques, portée par la vision éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

M. Baraka a indiqué que le Maroc s’emploie à renforcer la résilience face au stress hydrique par la généralisation des stations de dessalement, la réutilisation des eaux usées traitées, et l’amélioration de l’efficience hydrique.
Le ministre a, en outre, souligné l’importance des nouvelles technologies dans le domaine de l’eau et des énergies renouvelables, invitant les compétences marocaines du monde à contribuer activement à l’effort national en matière de recherche appliquée, d’innovation et de transfert de technologies.
« Le Maroc veut bâtir un modèle de développement durable et technologiquement autonome, et la diaspora a un rôle clé à jouer dans cette dynamique », a-t-il affirmé.
Le président de l’Université internationale de Rabat (UIR), Noureddine Mouaddib, a, quant à lui, affirmé que l’université œuvre à créer des passerelles entre les chercheurs marocains du monde et ceux installés au Maroc, afin de favoriser la coopération scientifique, l’innovation et le partage d’expertise au service du développement national.
Il a mis en avant la contribution de l’UIR au développement socio-économique à travers la formation et la promotion des compétences marocaines d’ici et d’ailleurs.
La séance de clôture a été marquée par un plaidoyer en faveur de la consolidation des ponts entre les institutions nationales, les collectivités territoriales et les Marocains du monde, afin d’inscrire leur contribution dans une approche globale, participative et durable du développement du Royaume.
Cet évènement a été marqué par la présentation de deux études, la première s’intéresse aux « Dynamiques et ressorts du retour des compétences marocaines du monde », tandis que la seconde porte sur « Le stress hydrique et la contribution des compétences marocaines à l’élaboration de solutions innovantes ».
Avec MAP









