Le Statut avancé accordé par l’UE au Maroc confirme la symbiose entre le Royaume et l’Europe et jette des ponts entre les deux parties dans les domaines économique et commercial, lit-on dans un supplément consacré au Maroc paru dans l’édition de lundi du quotidien espagnol « El Pais ».

La tenue en mars dernier à Grenade du 1er Sommet UE-Maroc, sous la présidence espagnole de l’Union, constitue « un grand symbole » pour un premier sommet du genre entre l’UE à 27 et un pays du Maghreb, précise-t-on dans un article intitulé « UE-Maroc: Des relations complémentaires et un nouveau cadre de collaboration » publié dans ce supplément.

Pour le Maroc, le Statut avancé est synonyme d' »une relation de partenaire privilégié » des 27, alors qu’il s’agit pour l’UE d’une « preuve de la confiance placée dans le Royaume », relève-t-on dans cet article faisant partie de ce dossier dédié au Royaume intitulé « Un pays en mouvement ».

« Nous devons être suffisamment créatifs et ambitieux pour conférer à cette relation davantage de parité, de réciprocité et plus de co-gouvernance institutionnelle », souligne M. André Azoulay, conseiller de SM le Roi et président de la Fondation Anna Lindh, cité dans cet article.

« Nous avons avancé, mais la tâche n’est pas encore achevée », a-t-il insisté.

Pour le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Youssef Amrani, le 1er Sommet entre le Royaume et les 27 « inaugure une nouvelle étape dans les relations entre l’UE et le Maroc ».

M. Nizar Baraka, ministre délégué chargé des Affaires économiques et générales, relève que le Maroc « doit se mettre au niveau des normes européennes en intégrant les différentes directives » de l’UE.

C’est à cette fin qu’il a été procédé à l’adoption, lors du 1er Sommet UE-Maroc, du calendrier des opérations et du protocole qui définiront les formes et modalités relatives à la participation du Maroc aux programmes de l’UE, conformément à la feuille de route du Statut avancé adopté par les deux parties le 13 octobre 2008, rappelle la même source.

M. Baraka a relevé que « le Statut avancé n’a pas été envisagé comme la culmination (d’un processus) mais plutôt comme une ambition ».

L’ambassadeur d’Espagne au Maroc, M. Luis Planas, a souligné que « la volonté du Maroc de devenir un marché dynamique et ouvert à l’extérieur a été fondamentale » pour l’octroi de ce Statut avancé à travers lequel le Royaume devient « le seul pays de la rive sud de la Méditerranée qui entretient cette relation distinguée avec l’UE ».

Le président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), M. Mohamed Horani, plaide, pour sa part, pour « un travail la main dans la main, dans une logique de développement mutuel et une vision régionale ».

Source : MAP

Publié le 08.06.2010

Exit mobile version