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Home»Archives du CCME»Médias et migration

Manuel Valls court derrière la rhétorique anti-immigration de Donald Trump

Médias et migration 23 novembre 2016
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Une majorité de la société civile américaine estime que les immigrés ne constituent pas prioritairement un problème mais au contraire un atout pour l’Amérique.

Chaque jour, des jeunes – et des moins jeunes – manifestent aux Etats-Unis contre l’élection à la présidence du Donald, « The Donald », comme on l’y nomme. Ils rappellent d’abord cette évidence : Trump a gagné l’élection en perdant le suffrage universel. A la fin du décompte, Hillary Clinton emporterait le vote national avec environ 2 millions de voix d’avance (plus de 2 points). Trump a gagné grâce à un système électoral, dit des « Grands électeurs », qui, pour la seconde fois en seize ans, a octroyé la victoire au perdant du scrutin national. Les manifestants viennent lui rappeler que s’il a remporté l’élection légalement, Trump l’a néanmoins clairement perdue, cette élection, sur le plan sociodémographique. Il n’y a qu’à voir les images pour constater combien la « diversité » caractérise ces manifestants : ils sont Noirs, Blancs, Asiatiques, Latinos, etc. Ils sont représentatifs du bouleversement qui affecte l’Amérique : sa population, de plus en plus issue du monde entier, est chaque jour plus mixte, « hybride », comme disent les démographes américains. Selon la terminologie du Census Bureau, l’équivalent américain de l’Insee, la catégorie « ethno-raciale » qui croit le plus vite aux Etats-Unis aujourd’hui est celle des métis. Le maire de San Francisco, Edwin Lee, est un fils d’immigrés chinois, marié à une latina, et leurs deux filles, sino-hispano-américaines, incarnent l’Amérique qui pointe.

En nommant au poste de « conseiller stratégique » Steve Bannon, un raciste, xénophobe, anti-hispaniques avéré, islamophobe fanatique également accusé d’antisémitisme par l’Anti-Defamation League, la principale organisation de lutte contre l’antisémitisme aux Etats-Unis, Trump indique clairement qu’il entend satisfaire la frange la plus radicale de son électorat blanc, celle que la perte de sa domination met en rage. Le « rêve américain »a très longtemps été le sien, et le sien seulement. Les « non-blancs » n’étaient là que pour lui en garantir la jouissance. Et voilà que sa domination supposée « naturelle » se délite, fruit de la mixité croissante qu’engendre la mondialisation et des effets nocifs d’une désindustrialisation sans égale qui plonge ces populations, particulièrement les mâles peu éduquées, dans une marginalisation croissante.

En plaçant dès l’annonce de sa candidature la question migratoire au cœur de sa campagne – les immigrés hispaniques « apportent les drogues, le crime, et sont des violeurs », déclara-t-il – c’est cette rage qu’a exploité Trump pour faire basculer son pays. Pourtant, parmi tous ceux qui ont donné leur voix à Clinton – souvent malgré un jugement très critique sur sa candidature –, aucun n’a tenu des propos similaires à ceux lancés dès le lendemain du scrutin par Manuel Valls. A peine le Donald était-il élu qu’il se précipitait pour affirmer que la victoire du magnat américain exprimait « le besoin de frontières » des électeurs et celui de mieux « réguler l’immigration ». Décidément, notre premier ministre ne manque jamais une occasion de paver un peu plus la voie à celle qui s’imagine déjà dans la position du Trump français : Marine Le Pen.

Il y a 32 ans, un premier ministre socialiste avait jugé que le Front national « pose de bonnes questions mais y apporte de mauvaises réponses ». Nous en avons aujourd’hui un autre qui juge visiblement que sur les enjeux migratoires et les frontières le parti d’extrême-droite apporte quelques « bonnes réponses ». La gauche américaine, elle, qu’elle soit militante ou « de gouvernement », n’est pas tombée jusqu’ici dans les dérives qu’incarnent M. Valls et son entourage. Au contraire, ceux qui manifestent, tout comme une majorité de la société civile américaine (réseaux associatifs, universités, centres de recherche, etc.) et une forte majorité des cadres démocrates, estiment que les immigrés ne constituent pas prioritairement un problème mais au contraire un atout pour l’Amérique. Obama, dont la politique migratoire ne fut pas toujours exemplaire, n’a jamais varié sur ce point en huit années de pouvoir, répétant combien « la valorisation de nos immigrés constitue notre mode de vie » (discours prononcé le 15 décembre 2015).

Cette Amérique-là, qui a donné la majorité des voix à Hillary Clinton, croit, comme Roger Cohen, le chroniqueur du New York Times, que « l’immigration est un défi qui mesure le degré de confiance en soi d’une société, de sa capacité à se régénérer ». Elle croit aux ponts et pas aux barrières, à l’ouverture des frontières et pas à l’érection de murs, parce qu’elle sait que les migrations internationales ne cesseront pas de croitre, pour des motifs politiques ou socioéconomiques, mais aussi simplement grâce aux opportunités qu’offrent des moyens accrus de se mouvoir et de communiquer. Cette Amérique-là sait que l’idée de parvenir à empêcher ce phénomène de s’étendre est un leurre tragique, et que mieux vaux savoir comment en bénéficier plutôt que de se barricader dans un repli mortifère. « On ne le dira jamais assez souvent ni assez fortement : les immigrants revitalisent et renouvellent l’Amérique », disait encore Obama. Sur la côte Ouest, et aussi de plus en plus ailleurs aux Etats-Unis, il n’est pas rare d’entendre non seulement que le pays n’a pas trop d’immigrés, mais qu’il lui en faudrait encore bien plus. C’est cette conviction, qui veut que l’immigration est d’abord un facteur de vitalité, qui reste à de rares exceptions près largement absente du discours de dirigeants européens couards et à la vue courte, et singulièrement en France, où Sarkozy emboîte le pas au Front national et où Manuel Valls clame lui aussi que désormais « l’essentiel, c’est la bataille culturelle et identitaire ». Comment s’étonner que ceux-là tirent du scrutin américain des enseignements exactement inverses à ceux de la gauche américaine ?

Aujourd’hui, on doit craindre vivement que Donald Trump mette en œuvre, au moins partiellement, la politique envers les immigrés qu’il a promue pour se faire élire. Au-delà, la question se pose de savoir si le succès de Trump induit un renversement profond de situation ou, au contraire, l’ultime tentative d’une fraction minoritaire de la société américaine de contrarier une évolution devenue inéluctable : celle de la transformation des Etats-Unis en la première société réellement mondialisée. En d’autres termes, le succès de Trump constitue-t-il un contrecoup pérenne et profond, ou le dernier hoquet du mâle blanc en perdition devant la montée en puissance des femmes et la diversification « ethno-raciale » croissante d’une société qu’il domine de moins en moins ? Trump au pouvoir causera beaucoup de dégâts. Mais on parierait que, dans le domaine de l’immigration et des « frontières » chères à notre premier ministre, le Donald se heurtera à une société américaine beaucoup moins favorable à ses thèses xénophobes que la française. Et plus encore, à une opposition politique de la gauche américaine, gauche « de gouvernement » incluse, qui, contrairement à Valls et ses semblables, n’est pas disposée à lâcher prise sur la question migratoire.

 23/11/2016, Sylvain Cypel

Source : huffingtonpost.fr

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