Voici les déclarations de plusieurs chefs de partis politiques, en réaction au discours adressé dimanche par SM le Roi Mohammed VI à la Nation, annonçant la création d’une Commission consultative de la régionalisation.

– M. Mohamed Cheikh Biadillah, SG du Parti Authenticité et Modernité :

« Le discours royal constitue le point de départ du processus d’édification du Maroc du troisième millénaire. Notre grand défi sera de consacrer un modèle marocain de régionalisation, d’assurer le décollage de l’ensemble des régions et de parvenir à un développement soutenu et durable.

Nous souhaitons que la mise en oeuvre du projet de régionalisation avancée dans nos provinces du Sud soit un prélude approprié au processus de régionalisation dans le Royaume et serve d’exemple réussi en matière de bonne gouvernance.

En nous engageant aujourd’hui dans cette voie, nous réaffirmons aux ennemis de notre intégrité territoriale le caractère sérieux et approfondi de notre démarche visant à parer à toute entrave à l’action maghrébine commune et à favoriser l’édification d’un Maghreb Arabe Uni avec cinq Etats membres ».

-M. Mohamed Atarguine, professeur-chercheur en sciences politiques à l’Université Hassan I :


La Commission consultative de la régionalisation (CCR), installée dimanche par SM le Roi Mohammed VI, inaugure une nouvelle ère dans le processus démocratique du Royaume, a affirmé M. Mohamed Atarguine, professeur-chercheur en sciences politiques à l’Université Hassan I.

Si la première décennie du règne de SM le Roi s’est distinguée par le traitement des dossiers des droits de l’Homme, de l’amazighité, de la loi sur les partis et du Code de la famille, cette deuxième décennie se caractérise par le lancement de cet important et audacieux chantier d’avant-garde à l’échelle africaine et maghrébine, a-t-il souligné.

La CCR, qui devrait accomplir son travail en six mois, aura un double challenge: parvenir à l’élaboration d’un modèle marocain en ayant recours à des expertises nationales pour réfléchir sur l’avenir de la structure constitutionnelle de la régionalisation et chercher un modèle inspiré des spécificités locales et de l’expérience cumulée par le Maroc en la matière.


– M. Abbas El Fassi, secrétaire général du Parti de l’Istiqlal :

« Il s’agit d’un discours qui revêt une importance historique. La Commission consultative de la régionalisation va élaborer, conformément aux hautes directives de SM le Roi, une conception générale de la régionalisation à même de répondre aux aspirations du peuple marocain.

Cette commission engagera une réflexion sur les moyens de renforcer les attributions et les ressources des régions afin qu’elles puissent contribuer de manière efficiente au développement socio-économique et culturel du pays.

Le projet de régionalisation avancée vient conforter le processus démocratique, particulièrement dans la conjoncture actuelle marquée par une mobilisation nationale en faveur de la démocratie et de la défense de l’intégrité territoriale.

La commission aura à élaborer une nouvelle conception de la régionalisation à même d’enrichir l’expérience cumulée par le Royaume dans ce domaine ».

– M. Mustapha Mansouri, président du RNI :


« La décision de SM le Roi aujourd’hui est historique et extrêmement importante. Elle aura, sans aucun doute, des retombées bénéfiques sur notre pays. Cette décision, qui témoigne de la grande sagesse de SM le Roi, ne manquera pas d’insuffler une nouvelle dynamique à l’action politique et de développement dans le Royaume et de le hisser en tant que modèle reconnu en matière de régionalisation.

Avec la création de la commission consultative de la régionalisation, le Maroc a franchi une grande étape sur la voie du progrès et de la prospérité. Nous sommes convaincus que la commission, grâce aux compétences et énergies qui la composent, parviendra à élaborer un projet pionnier dans le domaine de la régionalisation qui soit propre au Maroc, en tenant compte des spécificités du Royaume ».


– M. Abdelouahed Radi, Premier secrétaire de l’Union Socialiste des Forces Populaires :


 » Le discours royal vient dans le sillage du discours du Trône, dans lequel SM le Roi avait annoncé l’ouverture du chantier de la régionalisation, l’un des plus importants pour notre pays.

Ce chantier est à même de consolider le processus de démocratisation, de décentralisation et de déconcentration et de favoriser la participation de l’ensemble des acteurs politiques, économiques et de la société civile à la dynamique de développement et de création de richesses, tout comme il aura des retombées positives sur les conditions sociales des citoyens.

La décision Royale vient renforcer la démocratie participative au niveau tant politique qu’économique.

Cette décision est très positive. Nous souhaitons que la Commission parvienne à l’élaboration d’un bon projet pour la régionalisation marocaine et que ce projet soit mis sur la bonne voie en même titre que les autres chantiers du Royaume.

– M. Abdelilah Benkirane, Secrétaire général du Parti de la Justice et du développement :


Le discours royal livre trois messages forts. Le premier signifie que la régionalisation passera d’une phase expérimentale à la concrétisation, le deuxième indique que la commission va se pencher sur le thème de la régionalisation à la faveur d’une démarche scientifique dans la perspective de parvenir à l’élaboration d’un modèle adéquat pour le Maroc, qui tiendra compte des spécificités du pays, alors que le troisième message affirme que la régionalisation est une chose naturelle pour le Maroc qui a connu, auparavant, une forme de régionalisation, d’autant plus qu’il n’a jamais été, à travers son histoire, un Etat centralisé.

La régionalisation est la voie la plus sure pour le développement et la préservation de la solidarité et en même temps, le moyen pour concrétiser la renaissance escomptée.

L’initiative royale traduit aussi l’engagement du Royaume pour l’instauration d’un modèle de régionalisation avancée, y compris dans les provinces du Sud, ce qui montre la volonté sincère du Maroc de parvenir à une solution de la question du Sahara.


– M. Ismail Alaoui, secrétaire général du Parti du Progrès et du Socialisme :


La décision royale de mettre en place une commission consultative de la régionalisation est à la fois audacieuse et sereine dans la mesure où elle tient compte des intérêts supérieurs de la Nation et des besoins du peuple marocain.

Cette initiative répond à nos besoins à tous les niveaux, que ce soit au plan de la démocratisation qu’à celui de la défense de l’intégrité territoriale du Royaume.


– M. Thami Khyari, Secrétaire national du Front des Forces démocratiques :


Nous assistons aujourd’hui à une nouvelle étape sur la voie de la consécration de l’édifice institutionnel du Royaume, d’autant plus que le discours de SM le Roi ouvre des perspectives prometteuses de développement.

C’est là une initiative importante qui sera sans nul doute couronnée de succès à l’instar de l’ensemble des initiatives royales.

Nous sommes au FFD totalement disposés à appuyer l’action de la commission consultative de la régionalisation en lui soumettant nos propositions, particulièrement en ce qui concerne notre conception de la régionalisation.

La création de la commission est un message à l’adresse de nos frères dans les provinces du Sud les invitant à contribuer aux côtés de leurs concitoyens dans le reste du Royaume à la concrétisation de la régionalisation avancée, et ce dans l’attente d’un règlement définitif de la question du Sahara marocain.

-M.Mohand Laense, SG du  Mouvement Populaire :

Le secrétaire général du Mouvement Populaire (MP), M. Mohand Laenser a souligné, lundi, que la régionalisation avancée consolidera la démocratie locale et contribuera à l’émergence d’élites locales en mesure de gérer les affaires régionales.

Le discours prononcé dimanche par SM le Roi Mohammed VI annonçant l’installation de la Commission ad-hoc sur la régionalisation est un indicateur positif en vertu duquel la région deviendra l’entité voulue par les Marocains, a-t-il déclaré à la MAP.

Cette Commission est composée d’experts qui vont élaborer une configuration adéquate pour une régionalisation inspirée de la réalité marocaine et non une entité transposée d’une expérience extérieure, mais ceci dit, rien n’empêche de s’inspirer et de tirer profit des expériences étrangères, a-t-il ajouté.

Le mandat de la Commission fixé à six mois constitue un autre aspect positif, a-t-il relevé, soulignant que le discours royal a livré un signal politique fort en plaçant les provinces du sud parmi les premiers bénéficiaires de la régionalisation avancée.

SM le Roi a affirmé que le Royaume, qui va passer à la mise en oeuvre d’une régionalisation avancée, ne peut rester l’otage des manoeuvres des ennemis de l’intégrité territoriale, a-t-il poursuivi, rappelant que cette démarche a été adoptée dans de nombreux pays, notamment en Espagne et en Italie.


– M. Mahmoud Archane, Secrétaire général du Mouvement Démocratique et Social :


L’installation de la Commission consultative de la régionalisation nous rappelle l’annonce historique de la Marche verte par SM le Roi Hassan II en 1975.

C’est là une nouvelle initiative qui s’ajoute aux multiples actions de défense de l’intégrité territoriale. Nous appelons l’ensemble des acteurs politiques et de la société civile à accompagner cette démarche et à apporter le soutien nécessaire à la commission, notamment en lui soumettant des propositions en vue de lui permettre de s’acquitter de sa mission colossale.

– Ahmed Alami, Secrétaire général du parti de l’environnement et du développement durable:


« C’est un jour historique pour le Maroc, pour son développement et pour son processus démocratique.

La Commission consultative de la régionalisation se chargera de la mise au point d’une conception de la régionalisation, un chantier qui se fera dans le cadre du processus démocratique et qui ouvrira de perspectives prometteuses pour le Maroc.

C’est un nouveau chantier à ajouter aux grands et importants projets lancés par SM le Roi Mohammed VI.

Nous considérons que la nouvelle conception de la régionalisation va grandement contribuer à la stabilité du Royaume.

-Mme. Zineb El Adaoui , membre de la Commission consultative de la régionalisation :

La régionalisation élargie constitue un socle solide dans le processus d’édification démocratique au Maroc, a affirmé lundi Mme Zineb El Adaoui, membre de la Commission consultative de la régionalisation.

Ce chantier d’envergure ambitionne particulièrement de développer les structures et les institutions étatiques et de revoir la répartition des pouvoirs entre le centre et la région, en adéquation avec la démocratie moderniste intégrée à laquelle appelle SM le Roi Mohammed VI, a souligné Mme El Adaoui dans une déclaration à la MAP.

Ce chantier est également axé sur le développement de la démocratie de manière à garantir une bonne gouvernance et un développement territorial régional fondé sur la politique de proximité et aspirant à mettre à profit les potentialités naturelles, géographiques et socio-économiques, a ajouté Mme El Adaoui, également présidente de la Cour régionale des Comptes à Rabat.

Elle a de même souligné que ce chantier vient couronner les chantiers de réforme lancés par SM le Roi dans plusieurs domaines et consacrer la proposition d’autonomie sous souveraineté nationale, en accordant la priorité aux provinces du sud en matière de régionalisation.

Le Discours royal illustre une vision judicieuse dans le traitement des questions et des défis de l’étape historique que traverse le Maroc, a indiqué Mme El Adaoui, précisant que le Discours royal constitue également une réponse pratique et intelligente aux impératifs politiques et économiques actuels.

La régionalisation élargie, a-t-elle dit, requiert l’instauration d’un système de contrôle à même de garantir l’équilibre entre les larges compétences qui seront dévolues aux intervenants en matière de gestion financière des régions, outre un bon accompagnement et une bonne gestion.

Elle a également fait part de sa fierté de travailler aux côtés de compétences et d’experts multidisciplinaires au sein de cette commission qui comprend des femmes qui saluent la volonté royale d’impliquer la femme dans les chantiers de réforme initiés par le Souverain.


-M. Said Khomari, professeur de sciences politiques à la faculté de Safi :


La régionalisation avancée pour laquelle une commission consultative a été créée constitue un projet de grande envergure de nature à réorganiser la structure administrative et politique du Royaume, a souligné M. Said Khomari, professeur de sciences politiques à la faculté de Safi.

Le projet de régionalisation avancée qui vise à consolider les acquis démocratiques dans le sens d’une meilleure solidarité et d’un équilibre entre les régions ambitionne de doter la région de moyens à même de lui permettre de relever les défis du développement, a-t-il poursuivi.

M. Khomari a également rappelé que la régionalisation au Maroc a été mise en place depuis de longue date, soulignant que ce choix sera consacré dans l’initiative marocaine d’autonomie qui est une proposition qualifiée de sérieuse et de crédible par les Nations unies.

SM le Roi Mohammed VI a souligné dans le discours adressé dimanche à la nation que le Maroc ne peut se cantonner dans l’immobilisme et il oeuvrera à asseoir une régionalisation élargie à même de permettre aux citoyens de gérer leurs propres affaires et d’appliquer la politique de proximité et la bonne gouvernance.

-M.Abdelkrim Benatiq, SG du Parti Travailliste :

Le secrétaire général du Parti Travailliste, M. Abdelkrim Benatiq a souligné que l’annonce par SM le Roi Mohammed VI de l’installation de la Commission consultative de la régionalisation (CCR) constitue un moment historique fort et un acte fondateur pour le Maroc de demain.

Le Maroc a décidé, avec audace et courage, d’anticiper l’avenir avec une vision régionale, plaçant le citoyen au centre du processus décisionnel, a affirmé M. Benatiq dans une déclaration à la MAP.

La démarche de SM le Roi dans toutes les questions est fondée sur une vision participative, a-t-il rappelé, soulignant que pour la mise en oeuvre de la régionalisation, le Souverain a confié ce dossier à une élite multidisciplinaire à même de développer un modèle inspiré de la réalité et des spécificités marocaines.

Le Maroc oeuvre avec sagesse et clairvoyance pour relever avec détermination les défis futurs où le changement devient une affaire de toute une société, a-t-il ajouté.

-M.Mohamed Abied, SG de  l’Union Constitutionnelle :

L’installation par SM le Roi Mohammed VI de la Commission consultative de la Régionalisation (CCR) pour élaborer une conception de la régionalisation, constitue une étape très importante dans l’histoire du Royaume, qui vient couronner d’autres processus de développement inaugurés par le Maroc nouveau, a affirmé le secrétaire général de l’Union Constitutionnelle (UC), M. Mohamed Abied, .

Dans une déclaration à la MAP, M. Abied a souligné que le discours royal contient des signaux forts à même de faciliter l’élaboration du projet de régionalisation élargie confié à la Commission.

Le caractère diversifié qui distingue la composition de la CCR prend en compte les différentes composantes de la société marocaine, ajoutant que cette diversité est de nature à contribuer pleinement au succès de la mission de la Commission.

La régionalisation, dont les contours ont été tracés par SM le Roi, est purement maroco-marocaine qui n’est nullement recopiée des expériences d’autres pays, a-t-il indiqué, ajoutant qu’elle permettra au Royaume de se doter d’une régionalisation agissante aux attributions élargies à même de promouvoir un développement global et consolider la solidarité régionale.

M. Abied a, en outre, fait état besoin au Maroc de cet encadrement régional qui englobe les provinces du sud du Royaume et consolide davantage la démocratie et la décentralisation.

-Mohamed Dehmane, sociologue :


La Commission consultative de la régionalisation (CCR), dont les membres ont été installés dimanche par SM le Roi Mohammed VI, est invitée à mettre au point une conception de la régionalisation qui tient compte de la position géographique stratégique du Maroc en tant que porte de l’Afrique sur l’Europe, a affirmé le sociologue Mohamed Dehmane.

Dans une déclaration lundi à la MAP, M. Dehmane, enseignant à l’université Ibn Tofail de Kénitra, a indiqué que ce projet doit aussi prendre en considération l’histoire séculaire du Maroc.

Il a ajouté que l’installation de cette commission est dictée par les défis de la mondialisation, laquelle implique des Etats  » forts et organisés », à travers le renforcement des régions pour les rendre plus compétitives sur le plan économique et une meilleure exploitation des ressources de chaque région.

M. Dehmane a assuré que les membres de cette commission disposent d’une grande expérience à même de les aider à concevoir un modèle maroco-marocain de la régionalisation, comme l’a souligné SM le Roi dans le discours adressé dimanche soir à la Nation.

Le processus de régionalisation dans lequel le Maroc est engagé, a-t-il poursuivi, renforce l’approche participative ainsi que l’expérience démocratique du pays, en faisant entendre la voix des régions et en tenant compte des spécificités de chaque région.

– Le RNI : Le discours Royal est historique et inaugure une nouvelle ère dans l’histoire contemporaine du Maroc :


– Le discours adressé dimanche par SM le Roi Mohammed VI à la Nation, annonçant la création d’une Commission consultative de la régionalisation, est un « discours historique qui inaugure une nouvelle ère dans l’histoire contemporaine du Maroc », a souligné lundi le parti du Rassemblement national des Indépendants (RNI).

Le RNI a salué, dans un communiqué, le contenu de ce discours royal profond et précis, qui confirme la relation organique entre la défense de l’intégrité territoriale et la consolidation de la démocratie régionale, fondée dans ses grands principes sur la satisfaction des besoins des citoyens, en assurant le développement des différentes régions du Royaume.

Ce chantier important constitue l’une des étapes fondamentales du projet sociétal démocratique et moderniste conduit avec détermination et sagesse par SM le Roi, que Dieu l’assiste, a estimé le parti, affirmant l’engagement de l’ensemble des cadres et militants du RNI derrière le symbole de la nation et le garant de son unité et de sa prospérité, pour mener à bien ce chantier ambitieux.

Le parti a, également, fait part de son adhésion avec grande fierté à ce chantier, et sa détermination à se mobiliser et à déployer les efforts nécessaires pour la mise en oeuvre de ce grand projet.

-M. Mohammed Amine Benabdallah, professeur à l’université Mohammed V :

La régionalisation est un principe « dont l’assise est constitutionnelle dans la mesure où elle institue des instances aux attributions législatives et exécutives très étendues », a indiqué Mohammed Amine Benabdallah, professeur à l’université Mohammed V.

Néanmoins, la régionalisation « ne peut demeurer fidèle à son appellation que si elle s’exerce dans les limites de la souveraineté nationale », a-t-il souligné dans un entretien publié mardi dans le quotidien « Le Matin du Sahara et du Maghreb ».

« La régionalisation constitutionnelle implique que c’est le constituant qui consacre l’existence de circonscriptions régionales en les dotant d’une organisation propre à l’exercice de compétences qui touchent aux intérêts spécifiques de la région « ,a-t-il poursuivi expliquant que c’est  » un type intermédiaire entre la décentralisation administrative où les attributions ne concernent que la gestion administrative de la collectivité et le fédéralisme où les attributions dépassent de loin cette forme de gestion ».

Après avoir abordé les spécificités d’autres formes de régionalisation appliquées en Europe (Italie, Allemagne, Espagne, Belgique, Portugal Œ), l’universitaire a indiqué qu’il « ne peut pas y avoir un seul modèle de régionalisation « , et qu’aucun modèle  » ne peut être transposable dans la mesure où il est le résultat d’une histoire, d’une culture, d’un environnement spécifique à chaque pays « .

Les exemples cités, a-t-il dit, « révèlent des formes de régionalisation constitutionnelles où la souveraineté nationale est constante et respectée, non seulement par des déclarations de principe mais par un dispositif constitutionnel et juridique ».

« L’autonomie politique et administrative régionale ne porte pas atteinte à la souveraineté de l’Etat. Elle s’exerce dans le cadre de la Constitution « , a-t-il insisté.

Abordant le volet de la justice, le professeur a relevé que  » s’il est dans l’intérêt d’une véritable justice et de son rapprochement des justiciables que les jugements soient rendus au niveau local, il n’en reste pas moins important que leur soumission à une juridiction suprême est nécessaire pour une uniformisation générale sur tout le territoire national ».

Source : MAP

Publié le 05.01.2010

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