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Home»Archives du CCME»Médias et migration

Migrants en Grèce, la dernière chance de la « relocalisation »

Médias et migration 2 juin 2016
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Après des mois de surplace, un plan se profile afin d’accélérer la répartition en Europe de 45 000 Syriens et Irakiens coincés principalement au nord de la Grèce. Une poignée d’États, dont la France, aide les Grecs à le mettre en œuvre. En photo, visite dans les locaux de l’Ofpra (Office français de protection des réfugiés et apatrides).

Le camp de Nea Kavala, un aéroport grec désaffecté. Des femmes discutent avec Pascal Brice, patron de l’Ofpra. Entrez dans les locaux de l’Ofpra en cliquant sur « Diaporama ». / Jean-Baptiste François

Ils sont parqués là, sur l’aérodrome militaire désaffecté de Nea Kavala, près de la frontière macédonienne. Des rangées de tentes onusiennes s’étirent à perte de vue le long de la piste d’atterrissage. Près de 4 000 Syriens et Irakiens dépérissent dans ce camp, où la capacité n’excède pas 2 500 places. L’été promet une fournaise dans cette plaine sans ombre.

Ici, les visites sont rarement autorisées. Les lieux sont sous la surveillance de l’armée. Alors le groupe d’hommes en costume qui vient de s’introduire dans le périmètre, des fonctionnaires français, ne passe pas inaperçu.

Ils sont en repérage pour savoir comment aider. Parmi eux, le consul général de Thessalonique et Pascal Brice, patron de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra).

L’Union européenne s’est engagée à répartir 160 000 réfugiés

Une délégation de mères avec des poussettes vient à leur rencontre, puis une nuée d’enfants scandant « P-S-G ». Enfin les hommes suivent. C’est la cohue. Depuis que la « route des Balkans » est fermée, il ne reste plus qu’une issue : la « relocalisation ».

L’Union européenne s’est engagée à répartir 160 000 réfugiés parmi ses pays membres, dont 30 000 pour la France. Il y a peu, ce programme était boudé. Maintenant, tout le monde veut en être.

Sur le tarmac abandonné, Ahmed, un Syrien de la banlieue de Damas, reste en retrait. Il attend le bon moment pour parler aux fonctionnaires : « J’ai un rendez-vous dans cinq jours à Athènes pour venir en France. Je ne sais pas comment m’y rendre », indique-t-il. De Nea Kavala, il y a 530 km à parcourir. En principe, des associations ou le HCR organisent le transport. Mais il n’a aucune nouvelle.

 « Les gens sont à bout, certains font des crises d’épilepsie »

Dans la capitale grecque, les Français ont leur bureau, avec 13 officiers de protection en service. Syriens et Irakiens viennent y exposer leur récit de vie, une étape clé pour l’obtention de l’asile. Entre 25 et 37 dossiers sont instruits par jour.

Les migrants sont convoqués à partir de profils proposés par les Grecs. Les agents de l’Ofpra, avant entretien, ne savent pas grand-chose d’eux : état civil, niveau de diplôme, profession, éventuelles attaches avec la France. Beaucoup ont besoin d’une prise en charge médicale.

Dans le camp de Nea Kavala comme à Athènes, le constat est le même : le niveau de vulnérabilité des personnes est très élevé. « Les gens sont à bout, certains font des crises d’épilepsie », prévient un membre de l’ ONG grecque Praxis.

Objectif : identifier les personnes à « relocaliser » en priorité

Parmi eux, on trouve des Yézidis du Sinjar qui ont par miracle échappé aux massacres de l’État Islamique. « Il faut les sortir de là rapidement », s’émeut Pascal Brice. Cette semaine quatre officiers de protection français épauleront les Grecs sur l’aérodrome et dans le camp voisin de Cherso. Objectif : identifier les personnes à « relocaliser » en priorité.

Partout, c’est l’urgence. Depuis le démantèlement du camp géant d’Idomeni fin mai, c’est l’équivalent d’une ville de 9 000 habitants qui s’est dispersé dans le nord du pays. Un millier d’entre eux a trouvé refuge dans une station essence désaffectée Eko, à Nea Kavala.

À Thessalonique, un nouveau camp, entre une morgue et un cimetière, vient de sortir de terre. Autour de la ville, l’État a réquisitionné des friches industrielles : une ancienne tannerie, une usine de produits d’hygiène désaffectée, un hangar abritant autrefois des matériaux de construction…

La relocalisation, pour l’heure, n’est pas à la hauteur de l’enjeu

Dans ces usines abandonnées, l’air circule mal. Tout manque : nourriture, eau, toilettes, douches, électricité. Le HRC exhorte les autorités grecques « à trouver des solutions rapidement » avec le soutien financier de l’UE.

La relocalisation, pour l’heure, n’est pas à la hauteur de l’enjeu. Au 13 mai dernier, le, programme n’avait bénéficié qu’à 909 personnes, dont 362 en France. Dans la région de Thessalonique, il faut attendre juillet avant d’obtenir un rendez-vous pour enregistrer sa demande.

Alors quand la nouvelle a circulé qu’il existait quelque part un guichet moins encombré, les plus vaillants ont pris la route. Il y a peu, les migrants venaient encore dormir devant le bureau de l’asile d’Alexandroupoli, à l’extrême nord-est du pays, dans l’espoir de se faufiler dans le dispositif.

Des améliorations sont à venir

C’est pourquoi les autorités grecques ont mis en place un système de « pré-enregistrement » obligatoire dans les camps. Cela a permis de tarir les mouvements spontanés de population. Mais la procédure déjà fastidieuse n’avait pas besoin d’une étape supplémentaire.

Des améliorations sont à venir. Le HCR vient d’achever la formation de 150 personnels pour réaliser les fameux « pré-enregistrements ». La directrice du service d’asile grec, Maria Stavropoulou, espère que toutes les personnes éligibles à la relocalisation seront identifiées d’ici à mi-juillet.

« Nous avons mangé notre pain noir », déclare Mourad Derbak, chef de la division Europe de l’Ofpra. La France espère même dépasser l’actuelle cadence de 400 personnes relocalisées par mois.

Pas question d’enregistrer une demande sans la présence d’un agent grec

En attendant, sur le terrain, les équipes font comme elles peuvent. À Alexandroupoli, trois officiers de l’Ofpra collaborent avec l’administration locale. Pas question d’enregistrer une demande sans la présence d’un agent grec.

Aujourd’hui, Valentine forme un tandem avec Yorgos. Ils reçoivent ensemble une famille originaire de Daraa, au sud de la Syrie. Ils vivent actuellement dans le camp de Lagadikia, à 200 km de là.

Mahmoud, le père, parle le premier. Cet électricien lève son tee-shirt pour montrer sur son flanc une large cicatrice. La preuve du bombardement de sa maison. Les agents le laissent faire, mais ce n’est pas l’objet du rendez-vous.

Huit vœux de destination sont possibles

Ici, on récolte l’état civil et les informations de base. Mahmoud livre la liste des pays dans lesquels il préférerait aller en Europe. Huit vœux sont possibles. Il égrène « Irlande, France, Allemagne, Pays-Bas, Finlande, Belgique, Espagne, Luxembourg ». Une hiérarchie plutôt classique.

Ce soir, lui et les siens retourneront à Lagadikia. Ensuite, ils attendront que le téléphone sonne pour accéder à l’entretien. Valentine leur a conseillé d’acheter un deuxième portable en ville pour être sûre de pouvoir les joindre. « Parfois, nous pouvons perdre le contact », regrette-t-elle.

Le camp de Nea Kavala, un aéroport grec désaffecté. Des femmes discutent avec Pascal Brice, patron de l’Ofpra. Entrez dans les locaux de l’Ofpra en cliquant sur « Diaporama ».

A Athènes, l’Office français de protection des réfugiés et apatrides ont leur bureau, avec 13 officiers de protection en service. Objectif  : relocaliser des Syriens et Irakiens coincés en Grèce continentale.

Jean-Baptiste François

Le père, autrefois DJ’ à Damas, explique que la situation était devenue intenable dans la capitale et ses environs. Plusieurs fois en périphérie, il a manqué de se faire enrôler par les Rebelles aux divers checkpoints placés en travers de la route. Le centre ville, lui, était tenu par le régime. De ce côté là aussi, les intimidations étaient légion  : « Une fois on m’a mis un sac sur la tête. On m’a emmené je ne sais où. Ils m’ont questionné pour avoir des noms de rebelles. Moi, j’ n’en connais pas. Heureusement, ils m’ont relâché, grâce à l’intervention d’un marchand qui m’a reconnu. Après ça, j’ai voulu partir  : sous la torture, qui sait si je ne donnerais pas le nom de gens innocents  ? ».

Sa femme a fait des études administratives. Elle a travaillé un temps dans un centre de soins esthétiques, avant de se marier fin 2012. Elle aussi témoigne de la violence généralisée à Damas. « Nous n’avons plus rien, la maison de mon mari a été détruite par les bombardements », explique-t-elle. Le couple, pour s’échapper, a payé un passeur qui les a fait cheminé par les petites toutes, direction Lattaquié sur la côté, puis en Turquie. Ils sont entrés en Grèce via l’Ile de Chios le 19 mars 2016.

Jean-Baptiste François

Source : La Croix

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