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Migrants subsahariens au Maroc : face aux idées reçues, quelle réalité ?

Médias et migration 22 décembre 2016
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Des migrants subsahariens en discussion avec un responsable de la Croix rouge non loin de l’enclave espagnole de Ceuta le 9 décembre 2016.

En une semaine, 3 000 demandes de régularisation ont été déposés dans les différentes provinces du royaume. Contrairement aux idées reçues, les personnes en questions sont pour la plupart éduquées, actives et sont venues au Maroc pour améliorer leur niveau de vie, comme le montre une récente étude universitaire.

Depuis le début de la deuxième phase de régularisation des migrants en situation irrégulière, jeudi 15 décembre, ce sont plus de 3 000 demandes qui ont donc été déposées dans les 83 bureaux ouverts à cet effet dans les différentes provinces et préfectures du Maroc. Les demandes proviennent essentiellement de Syriens, de Sénégalais, de Congolais (RDC), d’Ivoiriens et d’autres pays subsahariens.

« Cette opération de régularisation se déroulera sur un an, comme la précédente et dans les mêmes conditions », explique Anis Birou, ministre chargé des Affaires de la migration. En 2014,  25 000 personnes ont obtenu un titre de séjour. Cette fois-ci, le Maroc cible entre 10 000 et 15 000 personnes, « peut-être plus », selon le ministre.

Volonté royale, la régularisation des sans-papiers vise à répondre à un nouveau contexte migratoire au Maroc, devenu terre de résidence et non de transit. En partenariat avec la Fondation allemande Konrad Adenauer, l’Université internationale de Rabat (UIR) a publié, fin novembre, une étude inédite sur le sujet, détaillant le profil et les attentes des migrants subsahariens au Maroc.

Menée sur un échantillon de 1 400 personnes ayant déposé une demande de régularisation, elle remet en cause l’idée selon laquelle le migrant serait un clandestin pauvre, désœuvré et qui « camperait » au Maroc dans l’attente de rejoindre l’Europe. Désormais, les choses ont changé.

Éduqués et actifs

Au Maroc, le migrant subsaharien est un homme, jeune (proche de 28 ans), célibataire, ayant un niveau d’instruction supérieur et il a séjourné au Maroc entre 2 et 8 ans, « ce qui souligne que ces migrations commencent à avoir une certaine profondeur », note l’étude. « Nous nous retrouvons avec des durées qui tendent à exclure plus sûrement les migrations de transit au fur et à mesure que le temps passé au Maroc augmente ».

Autre révélation qui casse les préjugés : les migrants proviennent de milieux relativement aisés et possèdent un certain niveau d’instruction. 49,27% des personnes questionnées ont suivi des études supérieures et 37,9% ont un niveau secondaire.

Les concepteurs de l’étude estiment que le niveau d’éducation suit généralement la disponibilité des ressources financières des migrants. Ceux qui peuvent financer leur migration ont forcément un certain niveau d’éducation. La prédominance des migrants diplômés dans l’échantillon montre aussi que la migration s’inscrit dans une logique d’accession à l’emploi et de l’amélioration du niveau de vie et non dans une idée de survie comme on a tendance à croire. 

« La migration ne répond pas à une situation catastrophique (dans le pays d’origine, ndlr) mais représente, avant tout, une adaptation à un état insatisfaisant du marché du travail », signale l’étude.

Emploi précaire

Le fait est qu’au Maroc, les migrants diplômés n’arrivent pas à accéder à un emploi convenable. Plus de 57% de l’échantillon questionné déclare que ses revenus sont inférieurs ou égaux au revenu moyen marocain (2 413 DH). De fait, les migrants se retrouvent dans les tranches défavorisées de la société et même souvent obligés de demander de l’aide à leur famille d’origine.

 Par nationalité, ce sont les Sénégalais qui arrivent en tête des migrants au Maroc (20,54%), suivis des Ivoiriens (21,58%) des Camerounais (14,9%) et des Guinéens (12,9%). En somme, et à part le Cameroun, il s’agit de ressortissants de pays plus ou moins voisins du Maroc, bénéficiant de facilités d’entrée, sans obligation de visa.

Plus de 70% de l’échantillon est arrivé au Maroc par avion, c’est-à-dire via un circuit tout à fait légal et sans transiter par plusieurs pays comme on a tendance à le croire. « Ils ne sont pas tous des clandestins, même si, en dépassant la durée légale du séjour autorisé sans visa, ils le deviennent « , précise cette étude.

 Une vie difficile

Malgré leurs difficultés d’insertion professionnelle, les migrants questionnés affirment, à plus de 67%, vouloir résider durablement au Maroc. Et s’ils apprécient les multiples liens (linguistiques, religieux, culturels…) qui les rattachent au royaume, ils ne sont pas satisfaits de leur situation économique. La vie quotidienne ne leur permet pas de faire des économies ; à peine de quoi vivre et se soigner.

Beaucoup ont même déclaré être tentés de rentrer dans leur pays s’ils avaient l’assurance d’y obtenir un emploi rémunérateur. « Au total, nous nous retrouvons dans une situation intermédiaire où le Maroc présente une attractivité relative et, en même temps, apparaît décevant pour une proportion significative des migrants qui s’y sont installés. Cette déception porte, en premier lieu, sur les attentes économiques, c’est-à-dire sur la capacité à vivre au quotidien d’une manière décente tout en épargnant », résume l’étude. 

Attention aux ghettos !

À cette précarité économique s’ajoute la difficulté pour les migrants de trouver un logement confortable à cause de la dureté des propriétaires à leur égard. C’est ainsi que 56,34% des personnes interviewées se sont vues refuser une location parce qu’elles se trouvaient être des migrants subsahariens.

Même si face à toute clientèle précaire, les propriétaires cherchent à imposer leur loi, « il faut mettre en place une politique publique évitant la ségrégation et donc contrôler les loueurs, non pour empêcher les migrants de se loger, fussent-ils en situation irrégulière, mais pour empêcher les loueurs de constituer des ghettos », préconise l’étude. À ce titre, l’exemple européen constitue une bonne illustration des dégâts de la ghettoïsation.

22 décembre 2016, Nadia Lamlili

Source : jeuneafrique.com

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