Les députés du Parlement québécois ont élu le parlementaire canado-marocain Monsef Derraji meilleur député de l’année 2025 lors du vote annuel organisé par le quotidien canadien La Presse, auquel participent les élus de l’Assemblée nationale.
Originaire de Marrakech et membre du Parti libéral (dans l’opposition), Monsef Derraji a obtenu la confiance des différents groupes parlementaires du Québec, s’imposant en tête dans la catégorie masculine. De son côté, la ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, Christine Fréchette, a été désignée meilleure députée de l’année 2025.
Un triomphe sans précédent
Ce scrutin, organisé par le journal canadien depuis 2016, a été marqué par la domination écrasante du politicien canado-marocain, qui a raflé les quatre distinctions soumises au vote des parlementaires. Outre le titre de parlementaire de l’année, Monsef Derraji a également décroché celui de « roi du clip », récompensant le député dont les interventions et productions ont le plus captivé l’attention médiatique. Il s’est aussi vu attribuer le prix du « député d’opposition le plus combatif », ainsi que celui du « meilleur orateur ».
Dans une déclaration à la presse, Monsef Derraji a estimé que cette consécration représente une reconnaissance de ses collègues parlementaires et des médias pour un travail mené avec constance et acharnement tout au long de l’année. Il a souligné « la valeur du travail rigoureux et de l’engagement politique au service de l’intérêt général ».
Un parcours d’exception
Le député Monsef Derraji a débuté son cursus universitaire à Marrakech, où il a obtenu un diplôme en sciences et techniques de l’Université Cadi Ayyad, avant de s’envoler pour le Canada afin de poursuivre ses études. Il a décroché une maîtrise en gestion pharmaceutique de l’Université Laval en 2006, puis un doctorat en santé publique de l’Université de Montréal.
Parallèlement à sa carrière professionnelle dans l’industrie pharmaceutique, Derraji a tracé un parcours politique et associatif remarquable. Depuis son élection au Parlement québécois en 2018, il bénéficie d’une couverture médiatique qui a fait de lui une étoile montante de la scène politique canadienne.









