Lors de cet événement annuel, les nombreux invités, des hommes politiques, des opérateurs économiques et des académiciens américains en plus de membres de la communauté marocaine installés à New York, ont pu apprécier des mets marocains et déguster pâtisserie et thé à la menthe au son de la musique andalouse et populaire du Maroc.
Le président de la HAF, Yossef Ben-Meir, un ancien volontaire du corps de la paix (1993-1995), a évoqué, à cette occasion, les projets initiés par la fondation, notamment dans les domaines de la plantation d’arbres fruitiers, d’eau potable, de l’irrigation et des coopératives féminines.
Cette soirée est destinée à lever des fonds pour la plantation d’arbres fruitiers dans la région du Haut Atlas, dont 20.000 jeunes noyers et cerisiers à la mémoire d’un ancien corps de la paix, Kate Jeans-Gail, a-t-il précisé.
A ce propos, il a indiqué que depuis 2003, quelque 150.000 arbres fruitiers ont été plantés dans la région de l’Atlas, grâce à la fondation qui compte à terme atteindre un million de plants.
« Nous sommes très touchés par la confiance et l’enthousiasme dont font preuve, nos plus récents partenaires à notre égard », a-t-il ajouté, appelant d’autres partenaires à venir « enrichir par leurs idées et leur soutien la fondation ».
La Fondation du Haut Atlas a été créée en 2000 par d’anciens Volontaires du Corps de la paix américain.
La HAF, qui est dirigée aujourd’hui par une équipe de professionnels américains et marocains tous dotés d’une grande expérience en matière de développement international, se base sur une approche participative, pour mettre en place dans les zones rurales des projets de développement conçus et gérés par les communautés locales, en partenariat avec des organismes gouvernementaux et non gouvernementaux.
L’année dernière, la fondation avait signé à Rabat, rappelle-t-on, trois projets de partenariat conclus respectivement avec la Faculté des Sciences juridiques, économiques et sociales de Mohammedia (Université Hassan II), le Haut commissariat aux Eaux et forêts et à la lutte contre la désertification (HCEFLD) et l’Office Chérifien des Phosphates (OCP).
MAP