L’Association Jekawili, a annoncé un projet visant à assurer l’insertion sociale de 14 000 enfants et jeunes travailleurs migrants entre la Côte d’Ivoire, le Mali et le Burkina Faso, lors d’une rencontre, samedi, à Niakara (centre-nord, région du Hambol).
Le projet intitulé « projet de réinsertion et d’aide aux enfants et jeunes migrants (PRAAAEJEM) est prévu pour trois ans. Il permettra aussi, selon la responsable, Nadège Gbangbo « d’améliorer les conditions de subsistances des enfants ou jeunes travailleurs migrants de ces pays d’Afrique par une insertion professionnelle durable dans le marché du travail et un accès coordonné aux services sociaux de base ».
« Le phénomène a pris de l’ampleur entre la Côte d’Ivoire, le Mali (Bamako) et le Burkina Faso (Ouagadougou) à cause des crises sociopolitiques et des catastrophes naturelles. Les systèmes institutionnelles de protection sociale dans ces pays peinent à faire face à cette migration d’ailleurs interprétée, parfois de façon erronée, comme une traite humaine”, a-t-elle justifié.
Elle a conclu que la migration qui est perçue en Afrique sous l’angle de l’émigration vers les pays développés, occulte la migration transfrontalière des enfants et jeunes travailleurs.
Le projet, piloté par Save the Children, est financé par l’Union Européenne (UE), va être mis en œuvre dans les régions du Gbêkê et du Hambol.
09 nov 2015
Source : AFP
