Le Comité des Nations Unies pour la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille a consacré récemment un large débat à la question des statistiques sur les migrations.
La rencontre s’est articulée autour de trois thèmes : « politiques publiques de gouvernement et statistiques sur les migrations »; « coopération entre États et collaboration avec les acteurs non gouvernementaux en matière de statistiques sur les migrations » et « statistiques concernant les populations cachées et protection et confidentialité des données ». Des experts, universitaires et acteurs de la société civile ont participé à ce débat.
Abdelhamid El Jamri, Président du Comité, a déclaré en ouverture que « les données statistiques existantes sur les migrations sont insuffisantes » et que « l’absence de données signifie que les politiques publiques ne parviennent pas à répondre aux besoins des migrants ».
Craig Mokhiber, Chef de la Section du développement et des questions économiques et sociales au Haut-Commissaire aux droits de l’homme et animateur du débat, a indiqué pour sa part que « les questions de migration sont souvent celles qui font l’objet de la plus grande quantité de politiques fondées sur la plus petite quantité de données ».
« même si la Convention est en vigueur depuis un certain temps, seul un petit nombre de pays l’a signée ».