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Ouvrir les frontières : les six preuves qu’on a tous à y gagner

Médias et migration 11 novembre 2014
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La France a fermé ses frontières au lendemain de la crise de 1973, au prétexte de protéger l’emploi. Les véritables raisons étaient surtout électoralistes. Car, en dépit des fantasmes, les immigrés ne menacent ni nos emplois, ni nos « identités », ni nos systèmes sociaux. Et tous, loin de là, ne rêvent pas de s’installer dans les pays riches. À moins qu’on continue de les y obliger en renforçant nos politiques prédatrices et sécuritaires.

1 La circulation libre, un levier contre les égoïsmes nationaux

Ouvrir les frontières n’est pas les abolir. Depuis 1985, l’espace Schengen est un espace de libre circulation pour les habitants de l’Union européenne. Il s’agirait d’appliquer ce principe à l’échelle de la planète. Cela n’interdit pas forcément les contrôles aux points de passage en cas de nécessité. Si elle ne peut être appliquée que de manière progressive, la liberté de circulation implique celle d’installation et d’accès à l’emploi, souligne Claire Rodier, juriste au Groupe d’information et de soutien aux immigrés (GISTI). « Penser l’immigration avec cet objectif oblige à avoir une approche globale de la marche du monde. Elle devient un levier pour dépasser les égoïsmes nationaux. » L’argument n’est pas seulement idéologique. « Si elle n’est pas anticipée, cette liberté de circulation s’imposera de toute manière dans les plus mauvaises conditions », prévient le GISTI.

2 La liberté d’aller et de venir, c’est l’économie de millions d’euros

 « Ouvrir les frontières aurait peutêtre pour effet de diminuer un peu le nombre de migrants installés » , estime le chercheur François Gemenne. Pour espérer un titre de séjour, ils doivent apporter la preuve de 10 ans de présence ininterrompue. S’ils étaient autorisés à aller et venir, « beaucoup rentreraient plus volontiers chez eux ». Sans forcément faire venir leur famille. Pour preuve, la fermeture des frontières en 1974 a augmenté les regroupements familiaux, qui représentent 45 % des titres de séjour. L’ouverture ferait baisser le nombre de morts lors des traversées clandestines. Au 15 septembre, 130 000 personnes auraient franchi la Méditerranée depuis janvier 2014. Parmi eux, on comptait plus de 3 000 morts. Avant l’installation de Frontex chargée de la surveillance des frontières européennes, en 2006, on comptait les morts en centaines chaque année. Désormais, c’est en milliers. Depuis 2007, 2 milliards d’euros ont été dévolus à la gestion des frontières. La suppression de Frontex et des politiques sécuritaires ferait économiser plusieurs millions d’euros aux États de l’Union.

3 Ouvrir les frontières, c’est reconstruire l’Europe

Fermer les frontières n’a pas d’impact sur la quantité des flux. « C’est méconnaître totalement les réalités de la migration. Le migrant a économisé pendant des années, il part en portant les espoirs de sa famille, sa communauté. Une frontière ne va pas le faire renoncer », affirme François Gemenne. Par ailleurs, les habitants des pays pauvres sont les moins mobiles selon un rapport 2009 du programme de développement des Nations unies (PNUD). Moins de 1 % des Africains ont émigré en Europe. Ils sont plus nombreux à migrer dans un pays du Sud. Par ailleurs, les flux Nord-Sud se développent : les Portugais partent en Angola, les Espagnols en Amérique du Sud et au Maroc. Selon l’Institut national de statistiques de Rabat, il y aurait au Maroc près de 30 000 sans-papiers espagnols et français. Davantage que de Subsahariens. Fortifier les frontières, c’est fortifier les discours de peur, observe l’historien Yvan Gastaut, pour qui « c’est la fermeture des frontières qui crée une question d’« identité ». Vouloir préserver une quelconque « identité » est un leurre dans un monde mélangé, métissé qui doit se penser de cette manière. Alors même que l’Europe s’est bâtie et se bâtit dans les croisements, les allées et venues, elle a du mal à penser un rapport avec ce qui n’est pas l’Europe ». En France, les études démographiques montrent que, depuis au moins le XVIIIe siècle, la population est le produit de constants mélanges, y compris extra-européens. « On serait donc bien en peine, relève Nicolas Bancel, de tracer les frontières d’un “substrat biologique” français. » Se préoccuper d’une hypothétique identité, n’est-ce pas refuser de voir la société française telle qu’elle est : plurielle et en mouvement ?

4 Une solution au déficit démographique de l’Occident

L’immigration de travail est suspendue en France depuis 1974. Pour faire face à la pénurie de maind’oeuvre dans une trentaine de métiers, Nicolas Sarkozy a mis en oeuvre une politique d’« immigration choisie » en 2006. En 2013, 17 832 titres de séjour ont été délivrés à ce titre, dont 2 000 pour des emplois qualifiés. On recrute ainsi des ingénieurs, des médecins, des prêtres, des infirmiers, des footballeurs… Les immigrés viennent également « boucher les trous » dans le marché du travail via l’immigration « subie », précise François Gemenne, c’est-à-dire quand ils sont régularisés au titre du regroupement familial ou de l’asile par exemple. C’est particulièrement vrai dans le « BTP, l’hôtellerie, la restauration, l’agriculture, ou encore la confection, secteurs qui, sinon, s’effondreraient ». On y retrouve aussi nombre de « sans-papiers », qui acceptent ici les travaux « pénibles, mal rémunérés et non attractifs » délaissés par les Français, insiste Francine Blanche, chargée du secteur « travailleurs migrants et travail informel » de la CGT. Par ailleurs, prévient-elle, « à moyen terme, la question démographique va aggraver ces pénuries de main-d’oeuvre. En France et en Europe, nous aurons besoin d’immigrés ». Le rapport du PNUD appelait également à augmenter le nombre de visas pour les personnes peu qualifiées et en fonction de la demande locale.

5 Sauvegarder notre système social et la création de richesse

Les migrants développent l’activité économique et donnent plus qu’ils ne reçoivent, affirme le PNUD. « Le marché du travail n’est pas comme un gâteau dont les parts seraient limitées. Des migrants créent aussi des entreprises et des emplois en France », relève Violaine Carrère, du GISTI. Contrairement aux idées reçues, les immigrés rapportent aux finances publiques, aux retraites et au budget de la Sécu. D’abord parce qu’ils sont plus jeunes et majoritairement actifs, ils sont donc plus « contributeurs que bénéficiaires ». Au Conseil d’orientation des retraites, on établit qu’« ils pèsent d’un poids positif dans la sauvegarde de notre système social ». Un immigré (étranger né à l’étranger) contribue pour 2 250 euros par an au budget public contre 1 500 euros pour un Français selon un audit parlementaire de mai 2011. Le gain fiscal est évalué à près de 4 milliards d’euros. Si bien que si la France optait pour une « immigration zéro », ce n’est pas 3 % mais 5 % du PIB qu’il faudrait trouver à l’horizon 2050 pour financer la protection sociale. Mais, pour Francine Blanche, la question ne devrait même pas se poser : « Un travailleur, c’est un travailleur, immigré ou non, il travaille, point. Il crée de la richesse. On ne va pas demander combien rapporte un travailleur français. Ce qui importe pour nous, c’est que tous les salariés aient les mêmes droits. » Dès lors qu’ils sont déclarés, les travailleurs sans papiers versent des cotisations sociales, sans que cellesci leur ouvrent des droits. Mais là où le bât blesse, c’est que les politiques de fermetures ont fait prospérer le travail au noir et le moins-disant social. C’est pourquoi la CGT met au premier plan sa bataille « le migrant ni vecteur ni victime de la déréglementation sociale ».

6 Permettre de revoir la coopération entre le Nord et le Sud

La migration a toujours été pensée – et régulée – selon les besoins des pays d’accueil, et de leur seul point de vue. Ouvrir les frontières, c’est « penser autrement la migration, cesser les politiques prédatrices, qu’il s’agisse du pillage des ressources ou des déséquilibres environnementaux », pour le GISTI. Car l’accroissement des ressources au Nord s’est fait au détriment des pays du Sud. Ces dernières années, le cours du coton a chuté de 50 % en 5 ans du fait des subventions des pays de l’OCDE à leurs exploitants nationaux. 125 000 producteurs de coton américains subventionnés ont ainsi poussé à l’exode 10 millions de paysans africains, privés de leur moyen de subsistance. Le juriste Robert Charvin plaide pour « une vaste et solennelle négociation Nord-Sud dans le cadre de l’ONU, neutralisant les ingérences multiformes, sources de la plupart des conflits et interdisant les spoliations (comme Areva au Niger). Un nouvel esprit et de nouvelles règles doivent révolutionner le droit économique international et fonder un modèle de rapports égalitaires avec tous les peuples, faisant de “l’étranger” non un ennemi mais un partenaire ».

L’ACCUEIL EN PAYS ÉTRANGER ? ÇA DÉPEND D’OÙ ON VIENT !

Pour un Français, les frontières sont grandes ouvertes. Un citoyen français peut ainsi aller dans 172 autres pays avec son simple passeport, sans avoir à demander de visa. Un Sénégalais ne peut, lui, entrer que dans 57 pays, un Marocain dans 55 pays, et un Algérien dans 47 pays. Quand un citoyen marocain veut venir en France, il a l’obligation d’obtenir un visa, dont il doit payer les frais de dossier – 60 euros pour un séjour de moins de trois mois ou 99 euros pour un long séjour –, et en espèces seulement… C’est le consulat français qui l’exige ! Pour le candidat au voyage, il faut souvent ajouter d’autres frais de 25 euros, la majorité des consulats français externalisant désormais une partie de la procédure à des entreprises privées. Si le visa est refusé, la France encaisse quand même l’argent. Des recettes qui vont dans les poches de l’État. Selon l’Assemblée nationale, en 2013, 155 millions d’euros ont été ainsi collectés par les consulats (il devrait s’agir de 165 millions en 2014), « ces ressources sont très supérieures au coût administratif des visas, évalué à 17 euros par visa, alors que les frais de dossier demandés sont de 60 euros », peut-on ainsi lire dans un document de l’Assemblée nationale. Du rab sur le dos des étrangers. P. DE Q.

LES BONS ET LES MAUVAIS MIGRANTS !

C’est bien la première fois que la presse tout entière, « Figaro Magazine » en tête (31 octobre), prend la défense de migrants. Il faut dire qu’ils ne sont pas tout à fait comme les autres. Ce sont des réfugiés et il s’agit de chrétiens d’Orient. Assiégés par l’« État islamique » et contraints à l’exil, bien sûr, ils méritent toute notre sollicitude et doivent être accueillis. Sauf qu’on aurait aimé lire que « loin de leur terre natale, ils ont tout perdu », qu’ils essaient de se « reconstruire, ici, en famille »… s’agissant d’autres populations, comme les Roms, les Centrafricains, les Maliens, les Érythréens par exemple, fuyant persécutions et massacres. Quelle différence y a-t-il donc entre ceux qui suscitent compassion et les autres, « indésirables » ? L. M.

11 Novembre, 2014, ANNE-LAURE DE LAVAL ET LATIFA MADANI

Source : humanite.fr

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