Un an auparavant, le 1er janvier 2009, la population des 27 pays de l’Union s’élevait à 499,7 millions d’habitants, d’après des évaluations publiées en août dernier par l’office statistique européen Eurostat.
L’Allemagne est le pays le plus peuplé (81,7 millions d’habitants) devant la France (65,4 millions), en tenant compte de l’ensemble de ses collectivités d’outre-mer (62,8 millions pour la seule métropole).
Le Royaume Uni arrive en troisième position avec 62 millions d’habitants.
En dix ans, les populations de l’Irlande (4,45 millions) et de l’Espagne (46,08 millions) ont gagné plus de 15%, tandis que celle de l’Allemagne a stagné.
En 2009, à l’exception de la Pologne, de la République tchèque, de la Slovénie et de la Slovaquie, les pays les plus à l’Est ont vu leur population décliner, comme la Bulgarie, la Lituanie, la Lettonie, la Hongrie, la Roumanie.
En termes de fécondité, la France et l’Irlande restent en tête, autour de deux enfants par femme, devant la Grande-Bretagne.
La croissance de la population européenne résulte pour 0,6 million de l’accroissement naturel (différence entre le nombre des décès et le nombre des naissances) et pour 0,9 million du solde migratoire, indique par ailleurs Eurostat.
L’essentiel de l’augmentation de la population française est dû au solde naturel, contrairement à des pays comme l’Espagne, le Portugal et l’Italie où le solde migratoire joue un rôle plus important.
Avec un solde naturel « remarquable » de 275.000 personnes en 2009, la France compte pour près de la moitié du solde naturel de l’Union européenne (environ 600.000), selon Pascale Breuil, de l’Insee.
En 2009, le nombre total des naissances en Europe s’est élevé à 5,4 millions contre 4,8 millions de décès.
En 2008, le pourcentage d’Européens âgés de plus de 65 ans s’élevait à 17% de la population totale contre 15,3% en 1998.
Source : AMI
Publié le 21.01.2010