Le mouvement a été lancé mi-octobre par des clandestins qui demandent une circulaire élargissant le champ des régularisations et dénoncent les différences de traitement de leurs dossiers selon les départements français.
Depuis plusieurs jours, ils multiplient les actions pour réclamer l’obtention du titre de séjour qui permet notamment de bénéficier des droits sociaux.
Une « nuit blanche des travailleuses au noir » devait rassembler vendredi soir au siège de la CGT à Montreuil (est de paris) quelque 200 femmes travaillant dans le secteur de l’aide à la personne, a indiqué l’association Femmes Egalité qui soutient leur mouvement.
La France qui compte 5 millions d’immigrés, dont 200.000 à 400.000 clandestins, a toujours refusé les régularisations de masse.
Depuis fin 2007, les préfectures sont autorisées à délivrer des autorisations de travail aux étrangers pour une liste très restreinte de 6 à 30 emplois en ce qui concerne les ressortissants non européens, dans le cadre de la politique d' »immigration choisie » voulue par le président Nicolas Sarkozy.
AFP