Un nouvel ouvrage intitulé « Ceci n’est pas une valise », récits arabes sous un ciel belge, vient de paraître aux éditions « La croisée des chemins ».
Cet ouvrage collectif de 228 pages (moyen format) regroupe des récits contemporains écrits en arabe, relatant le séjour d’immigrés dans une Belgique cosmopolite, avec la contribution d’une panoplie d’auteurs du Maroc, d’Irak, de Syrie, de Palestine, d’Égypte et du Soudan.
En dépit de leur long séjour dans ce pays qui les a accueillis, ces immigrés ne se sentent pas éloignés de la mère patrie, évitant à tout prix de « céder à l’exil linguistique et défiant toutes ses frontières », souligne l’éditeur dans une note de présentation. Ces récits reflètent la symbolique de la migration dans l’esprit créatif arabe, précise-t-il, ajoutant qu’ils racontent des histoires arabes sur des lieux belges, qui se veulent, tantôt, un élément primordial pour la narration, tantôt, un prétexte pour relater de pures histoires orientales. L’essentiel qu’elles illuminent tant l’expérience du créateur que les caractéristiques du lieu ». « Que l’espace soit un refuge ou un exil, un foyer ou une patrie, la relation avec ce lieu se détermine par des événements au cours desquels les trajectoires se diversifient et les destins se croisent. Des destins de différents personnages, dont l’immigré, le réfugié, le travailleur, le chômeur, l’étudiant, l’artiste et l’intellectuel, les uns aspirent à une vie décente, les autres espèrent une mort douce », relève la même source. Illustrés par des photographies, ces récits « communiquent avec les cités et se fusionnent avec elles, avec une liberté artistique et esthétique, une touche humaine tendre et un sens élevé de l’espace », a-t-on poursuivi. Cet ouvrage a été rédigé avec la participation des auteurs Allal Bourqia, Imad Fouad, Majid Matrood, El Hadi Ajab Eddour, Hazem Kamaleddine, Bissane Abou Khalid, Nabil Aknouch, Zuhair Al-Jubouri, Nessma El Aaklouk, Ali Badr, Hicham Asaad Hilali, Abdualla Maksour, Khalid Kaki, Mohanad Yaâcoub, et de l’artiste photographe Karim Ibrahim.
15/12/2016
Source : MAP
