Le pavillon du CCME au Salon du livre de Casablanca a reçu, samedi 15 février 2020, deux écrivains marocains du monde venus présenter au public leurs derniers ouvrages. Mustapha El Hamdaoui (Pays-Bas), auteur du roman « La comtesse » (publié en arabe) et Mohammed Massad (Allemagne), auteur des « lunettes de traitre » sont intervenus à cette rencontre modérée par Kacem Achahboun, traducteur et professeur de langue arabe aux Pays-Bas.
Kacem Achahboun
« La comtesse » est un roman qui essaie d’approcher la question de la passion à partir d’angles non conventionnels à travers mythe d’ « Aïcha Kondecha ». On retrouve dans le roman une dimension artistique et une méditation sur l’amour pluriel en reprenant le mythe de « Aïcha Kondecha » que l’auteur écrit d’une manière différente de celle que « nous avons dans notre imaginaire collectif ».
Mustapha El Hamdaoui
Dans sa manière de le réécrire, Mustapha El Hamdaoui « libère ce mythe de son cadre local, très restreint, pour explorer d’autres horizons humains, plus ouverts et immenses ».
Dans sa présentation, l’auteur explique que ses « écrits sont profondément puisés dans son amour à la mère-patrie et à ses origines qui prend une dimension plus forte quand on s’expatrie ».
Mohammed Massad
« Les lunettes de traître » est un voyage entre ici et ailleurs, entre le pays d’origine et le pays d’accueil. Il s’agit d’une invitation à réfléchir sur la littérature, sur la migration et sur le mouvement fluide entre l’espace et le temps. Cet ouvrage est l’expression d’un esprit narratif homogène qui présente des faits sous des angles différents, il raconte les appréhensions des personnages de leur relation avec l’expérience de la migration et du voyage. La patrie, comme l’écrit l’écrivain, « n’est pas nécessairement un lieu, mais plutôt un sentiment de fondation ».
CCME
