Le tribunal d’Amsterdam a rejeté trois demandes formulées par le chef de file du parti pour la liberté (PVV/extrême-droite), Geert Wilders lors de la deuxième séance d’audition précédant son procès prévu en octobre prochain.

La défense du leader populaire a demandé que le procès soit suspendu pour l’ouverture d’une enquête au sujet d’une fuite de certains de ses documents dans la presse. L’avocat de Wilders a exigé également l’exclusion d’une juge et la convocation d’autres témoins.

Les juges ont estimé que la fuite des documents est un problème de la défense et non pas du tribunal. « Il appartient à la défense elle-même d’enquêter sur la fuite ou d’informer la police », a déclaré le tribunal.
Le PVV a exigé également l’exclusion d’une juge qui aurait, selon lui, critiqué auparavant Wilders.

Le député anti-Islam Geert Wilders, accusé d’incitation à la haine, à la discrimination et d’insultes contre les Marocains des Pays-Bas, a comparu en mars dernier pour la première fois devant les juges.

Le chef du Parti pour la liberté, qui a tenu des propos haineux contre la communauté marocaine établie aux Pays-Bas lors de la campagne électorale pour les Communales de mars 2014, est accusé d’avoir « insulté délibérément un groupe de personnes pour leur race », selon l’acte d’accusation.

Il est également poursuivi pour complicité et incitation à la haine et à la discrimination contre la communauté marocaine.

Le parquet néerlandais a estimé que « les hommes politiques peuvent aller loin dans leurs déclarations, grâce à la liberté d’expression, mais cette liberté s’arrête avec l’interdiction de discriminer ». Plus de 6.000 plaintes ont été déposées contre Wilders connu pour son hostilité aux migrants et à l’Islam, notamment.

08 avr. 2016

Source : MAP

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