Lors d’une rencontre, samedi, avec la presse, M.Aidoun a fait savoir que cette édition doit inciter les jeunes artistes à sortir des sentiers battus de la musique en leur évitant de se cantonner dans l’unique reproduction des genres classiques.
Il a, par ailleurs, relevé que la concurrence est assez présente entre les participants, estimant que c’est forcément dans la quantité que l’on finira par trouver la qualité.
Notant que les participations n’ont pas toutes été satisfaisantes, M. Aidoun a toutefois relevé qu’il demeure nécessaire d’encourager l’implication des jeunes musiciens et d’assurer leur encadrement, « car les jeunes troupes qui n’ont pas de visibilité ne peuvent pas profiter d’une participation à ces concours ».
Les amateurs ne devraient pas attendre d’être primés avant de passer au professionnalisme, a-t-il dit, faisant remarquer que « les lauréats de ces concours ne poursuivent pas nécessairement le parcours, alors que d’autres qui n’ont pas gagné, peuvent bel bien aller plus loin.
Ceci, a-t-il indiqué, montre l’importance d’un travail persévérant et de longue haleine afin de découvrir de nouveaux talents. Pour lui, « la ligne éditoriale » de ce concours repose, avant tout, sur un changement de mentalités et sur la clarté en évitant que les candidats soit bercés par l’illusion.
Compositeur, distributeur et producteur d’émissions radio, Ahmed Aidoun est également l’auteur de plusieurs articles spécialisés sur la musique, de même qu’il est directeur artistique de nombreux festivals, dont le festival national des Arts populaires de Marrakech, entre 2003 à 2006.
Le concours Génération Mawazine prévoit cette année pour les lauréats l’enregistrement d’un CD et la réalisation d’un vidéo-clip.
Source : MAP
Publié le 19.04.2010
