L’Association des Marocains victimes d’expulsion arbitraire d’Algérie (ADMEA) s’est félicitée des recommandations du Comité international de protection des droits des travailleurs migrants en faveur de cette catégorie, estimant qu’elles constituent un acquis historique servant ses objectifs légitimes.

L’association a salué, jeudi dans un communiqué, les observations dudit comité relatives au rapport présenté par le représentant de l’Algérie sur le cadre juridique de protection des travailleurs migrants et de leurs familles, notamment le caractère illégal de l’article 42 de la loi de finances algérienne de 2010 qui permet de saisir les biens définitivement délaissés.

Rappelant que l’Algérie avait saisi en 1975 les biens de 500.000 Marocains, le Comité invite ce pays à prendre les mesures nécessaires pour réhabiliter cette catégorie dans ses droits légitimes et faciliter le regroupement de ces travailleurs marocains avec leurs familles restées en Algérie.

Lors de sa douzième session (du 26 au 30 avril), 14 experts indépendants du Comité des Nations unies avaient examiné le rapport initial de l’Algérie sur la mise en œuvre de la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille.

Source : MAP

Publié le 14.05.2010

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