Selon un rapport du Bureau national des statistiques britannique, publié hier jeudi 26 févier, le solde migratoire au Royaume-Uni a connu en 2014 une hausse « significative ».
« Entre septembre 2013 et septembre 2014, quelque 624.000 étrangers sont arrivés sur le sol britannique, contre 530.000 pour la période précédente », indique le rapport.
Dans le même temps, 327.000 personnes ont quitté le pays, un chiffre stable depuis 2010. Le solde migratoire s’établit donc à 298.000, alors qu’il était de 210.000 entre 2012 et 2013.
Cette augmentation du solde migratoire a suscité un vif débat politique au Royaume-Uni : pour le parti travailliste et l’Ukip (parti anti-immigration), David Cameroun a failli à la promesse de réduire « avant la fin de son mandat le nombre net d’immigrants à quelques dizaines de milliers par an ».
« M. Cameron a promis aux conservateurs qu’il ferait baisser le solde migratoire. Les chiffres d’aujourd’hui prouvent que son objectif est anéanti », déclare sur Twitter le parti travailliste d’Ed Miliband. L’Ukip a de son côté estimé que « le gouvernement devrait avoir honte de son échec ».
M. Cameron avait réitéré à l’automne son engagement à mettre un frein à l’immigration, annonçant notamment qu’il voulait faire en sorte que les immigrants européens ne puissent plus prétendre à des prestations sociales avant quatre ans de présence dans le pays.
Selon les chiffres du Bureau des statistiques, le nombre d’immigrés venant des pays de l’UE, en particulier de Roumanie et Bulgarie, a connu une forte augmentation, passant de 208.000 à 251.000.
