Les grandes lignes du projet de réforme de l’immigration américaine sont désormais publiques. Dans un premier temps, les candidats à la régularisation obtiendraient un statut légal temporaire et pourraient travailler et voyager librement. L’une des conditions de cette régularisation : « être arrivé avant le 31 décembre 2011 dans le pays et y avoir résidé en continu depuis, payer des frais d’au moins 500 dollars et les arriérés d’impôts et avoir un casier judiciaire quasi-vierge (maximum de deux délits mineurs) ».
Ces immigrés pourront postuler pour « la carte verte », un permis de séjour permanent, après dix ans. Trois ans après, ils pourront demander la naturalisation. Un nouveau système à points pour l’obtention des cartes vertes sera créé : il fondé sur le niveau d’éducation et le nombre d’années passées aux États-Unis.
Autre point important de cette réforme : le nombre de visas « H-1B » réservés aux immigrés hautement qualifiés passera de 65 000 à 110 000, voire 180 000 si la demande continue à croître. Les chercheurs « extraordinairement qualifiés » ne seraient pas soumis aux plafonds annuels pour les cartes vertes.
Un nouveau visa de trois ans, baptisé « W » sera également lancé pour les travailleurs non qualifiés dans les secteurs à forte demande en main d’œuvre comme le bâtiment.
La célèbre « loterie » annuelle de 55 000 cartes de séjour permanent sera supprimée.