Ces personnes concernées avaient toutes obtenu un titre de séjour temporaire « à l’essai » qui devait expirer au 31 décembre.
Ce permis de séjour temporaire va être prolongé de deux ans si ces personnes peuvent prouver qu’elles recherchent « sérieusement » un emploi, a expliqué le président de la Conférence des ministres régionaux de l’Intérieur, Ulrich Mäurer à l’issue d’une réunion de deux jours à Brême (nord).
Sans l’adoption de cette mesure, ces étrangers étaient menacés de tomber dans le régime contesté de la « tolérance » qui peut à terme conduire à une expulsion.
Un étranger, qui s’est vu refuser sa demande d’asile, peut en effet être « toléré » en Allemagne. Son expulsion est suspendue car le retour dans son pays d’origine n’est pas possible pour des raisons souvent humanitaires.
Il dispose alors d’un « avis de tolérance » qui en général n’est valable que pour quelques mois et qu’il doit renouveler quand il expire.
Cette pratique est appelée « avis de tolérance à la chaîne » et est contestée par les associations de défense des droits des réfugiés car elle place ces personnes dans une situation de grande précarité d’autant plus qu’elles n’ont généralement pas le droit de travailler.
AFP
Publié le 06.12.2009