La Commission du dialogue national sur la société civile a fait escale, dimanche à Bruxelles, dans le cadre de ses consultations des Marocains du Monde entamées en novembre à Lyon dans le centre-est de la France.
Après s’être réunie vendredi dernier à Paris avec des associations de la région parisienne, la Commission du dialogue national sur la société civile a tenu un colloque dans la capitale de l’Europe avec des acteurs associatifs venus de différents pays du vieux continent pour recueillir leurs propositions et tirer parti des expériences démocratiques qu’ils ont vécues dans leurs pays d’accueil.
“Nous sommes venus écouter les Marocains d’Europe et prendre leurs avis sur ce qui ce passe dans notre pays en rapport avec la constitution de 2011 qui a ouvert des perspectives extraordinaires concernant la démocratisation de la vie nationale”, a affirmé le président de la Commission, Ismail Alaoui.
Après avoir noté que la constitution de juillet 2011 restera incomplète tant que les lois organiques ne sont pas votées, M. Alaoui a indiqué que cette rencontre permettra d’échanger avec les marocains d’Europe sur deux d’entre-elles qui sont du ressort de la Commission à savoir la loi sur les pétitions populaires et celle concernant les motions législatives populaires.
Les travaux de ce colloque, qui a connu la participation de représentants d’associations marocaines en France, en Belgique, en Espagne, en Allemagne, en Italie, aux Pays-Bas, au Danemark et en Suède, se sont articulés autour de trois thématiques “la société civile marocaine, mécanisme de gestion et les nouveaux rôles constitutionnels”, “participation citoyenne à l’action publique et complémentarité entre démocratie représentative et démocratie participative” et “politique migratoire marocaine, quelles perspectives et quelle représentativité dans le cadre de la nouvelle constitution”.
MAP