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Home»Archives du CCME»Médias et migration

La gestion sécuritaire des migrations est un échec coûteux !

Médias et migration 10 mai 2011
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Existe-t-il une alternative entre le laxisme et la bêtise ? Voila à quoi se résume le débat sur les migrations dans notre pays. La politique actuelle de gestion sécuritaire des migrations et bête et méchante, elle produit toutes sortes d’effets pervers contre-productifs qui ruinent son efficacité et notre économie mais toute tentative de proposer autre chose est immédiatement taxé de laxisme ou d’angélisme – voire d’irénisme pour les plus lettrés de ces conservateurs.

A ce titre, la lecture par les médias de l’intervention de Ségolène Royal le 26/04/11 montre que ces thématiques mériteraient des traitements plus discernants et plus intelligents par les médias dominants : aujourd’hui les propositions alternatives pour une autre politique de gestion de la migration sont partagées par des personnes de tous horizons politiques, depuis l’extrême gauche jusqu’au centre-droit et tiennent en une formule : co-développement !

Echec total de la gestion sécuritaire des migrations

L’échec total de la gestion sécuritaire des migrations atteint un tel niveau que son principal promoteur et acteur, Claude Guéant se repend en déclarations alarmistes sur « l’immigration incontrôlée » ! Bien sûr, il veut montrer par là qu’il faut faire preuve d’encore plus de sévérité et de contrôle mais comme il n’est pas vraiment possible de serrer la vis encore plus sans de terribles dérapages, il s’agit avant tout d’un aveu d’échec complet de cette logique sécuritaire.

Après dix ans de cette politique, l’effet sur les flux migratoires est faible (le nombre d’entrées hors UE en 2002 est le même qu’en 2009) et pour des effectifs faibles face au dynamisme nataliste de notre nation – 7 fois plus de naissances que d’entrée.

La dimension spectaculaire fut d’ailleurs ouvertement revendiquée par M.Hortefeux lorsqu’il transmit le flambeau de la politique « d’Identité Nationale et de l’Immigration » à M.Besson. Bien conscient du caractère ridicule de 20.000 reconduites à la frontière face au paramètres démographiques de la nation française, il avait publiquement reconnu que ce dispositif était à vocation publicitaire pour envoyer un « message » aux candidats à l’émigration et leur faire comprendre qu’il n’était pas les bienvenus. Tout ça pour ça ?

Le problème de ce dispositif « publicitaire » est qu’il présente une foule d’effets pervers, d’abord la barrière continentale au sud de la zone Schengen offre par son caractère spectaculaire une image ambigüe, certes dissuasive pour une perspective de personnes âgées et riches mais un appel à l’aventure et au danger propre à galvaniser des populations jeunes et déshéritées disposées à croire que leur salut dépend de leur seul courage.

L’autre problème posé par cette haute barrière est qu’elle piège les migrants de l’autre coté, du nôtre. Il est inconcevable pour un humain normalement constitué de passer un telle épreuve qui met en jeu sa vie pour rien : pour vivre l’homme a besoin d’un récit – et d’un récit où il ne tient pas le rôle du « pigeon ». Donc une fois passée cette épreuve de nature objectivement initiatique, il est psychologiquement terriblement difficile d’admettre de devoir revenir, le regard de ceux qui vous ont prété l’argent est une excuse, ce sont ses propres yeux dans le miroir que cet être aura du mal à affronter. Donc tout retour forcé sans perspectives ne peut s’imaginer sans que la personne soit brisée, soit qu’il tente la récidive : les migrants ont pu tenter trois fois de tels voyages de plusieurs milliers de kilomètres, témoignage de la force incroyable qui les habite – dont nous aurions tort de nous priver, et de la puissance de la mythologie qui les guide.

Ces constatations n’ont rien de propos dénués de représentations politiques, dans une audition au Sénat durant l’été 2007, M. Dicko, alors ministre des maliens de l’extérieur a souligné devant les rapporteurs les effets, pervers selon lui, de la gestion sécuritaire des migrations : en limitant les possibilités d’allers et retours, elle a mis fin au système de la migration temporaire qui permettait à un migrant de retour d’être remplacé par une autre personne ; elle a conduit à fixer en France des personnes qui n’en avaient pas initialement le projet, et ont fait venir leur famille.

Plus généralement, ces personnes fixées sur notre sol sont traquées par les forces de l’ordre à nos frais et cette traque et la peur qu’elle génère est un puissant frein aux revendications sociales de travailleurs qui sont intégrés à notre production nationale, dans une foule de secteurs. Cette constitution sur notre sol et à nos frais d’un prolétariat hors-sol a un effet puissant sur les politiques salariales et sur le chômage. Lutter contre le traitement sécuritaire des migrations n’est pas uniquement une cause humaniste et bien pensante comme le râbachent les penseurs réactionnaires en cour : c’est un problème social et économique qui nous impacte tous et toutes à travers la pression salariale et la gestion sécuritaire chaque jour optimisée de nos existences et de nos vies.

Une autre politique est possible

Les sommes utilisées pour cette gestion sécuritaire des migrations ont donc des coûts directs mais aussi une foule de coûts indirects sur la société et il n’est pas impensable de lui faire peser une part de notre actuel marasme économique, gît là peut-être le fameux point de croissance qui manquerait tant à notre nation. Car une autre politique est possible qui, sans renier brutalement tout attention sécuritaire, porterait principalement l’attention sur le co-développement.

Pour montrer que cette notion n’est pas simplement une lubie gauchisante, voici ce qu’en disait Mme Brigitte Girardin, actuelle secrétaire de République Solidaire, alors ministre déléguée à la coopération, au développement et à la francophonie le 18 décembre 2006 à l’occasion du Forum national des acteurs du co-développement : « s’agissant d’abord du concept même de co-développement, nous le définissons très simplement comme toute action d’aide au développement à laquelle participent des migrants vivant en France. Le co-développement peut donc aussi bien concerner les immigrés qui sont prêts à retourner dans leur pays pour y créer une activité, que ceux qui, tout en étant durablement établis en France :

soit, sont disposés à investir dans leur pays d’origine pour y promouvoir des activités productives et y réaliser des projets sociaux (école, centres de santé, etc) ;

soit, souhaitent faire profiter leur pays d’origine de leurs compétences, de leur savoir-faire et de leurs réseaux de relations.

L’intérêt du co-développement, c’est donc bien de faire en sorte que la migration soit mutuellement profitable au pays de départ et au pays d’accueil. C’est aussi de faire le lien entre les politiques d’immigration et les politiques de coopération, en privilégiant une approche globale et équilibrée de la question migratoire, rendant possible un véritable partenariat entre pays de départ et pays d’accueil, sans tabou ni polémique : c’est en mettant le développement au cœur de la question migratoire, que l’on parviendra à éviter de se focaliser sur sa seule dimension sécuritaire. »

Le co-développement s’attache à valoriser le formidable potentiel que représentent les communautés de migrants pour aider au développement de leur pays d’origine, et ce à un double titre : non seulement, par les fonds qu’ils rapatrient et qui sont évalués à 5 milliards d’euros chaque année ; mais aussi par les qualifications, les compétences et l’expérience que bon nombre d’entre eux ont acquises, souvent dans des domaines utiles à leurs pays d’origine. Bon nombre de dispositifs avaient été imaginés par la majorité UMP de l’époque et bon nombre de dispositifs existent depuis lors, une autre politique ne serait donc pas une aventure mais une puissante inflexion de financement qui retire de l’argent à une politique sécuritaire en échec vers des mécanismes de co-développement qui existe et ne demandent qu’à être valorisé.

Comme le rappelait François Mitterrand, « dans un monde où personne, pas même les plus puissants, n’échappe à l’interdépendance des destins, il est tentant de rechercher dans le repli sur soi, une échappatoire comme si le seul moyen d’affirmer son identité, sa différence était de nier celle de l’autre, comme si ce besoin d’identité pouvait trouver une réponse dans la xénophobie ou le nationalisme. ». Cet avertissement n’était pas un propos de « bisounours », il fut prononcé pour justifier de l’action militaire en Irak lors de l’annexion du Koweit par l’Irak de Saddam Hussein en 1991. Nous sommes tous concernés lorsque les droits les plus élémentaires sont bafoués.

A cet égard, nous devons imaginer les politiques de co-développement encourageant les migrations temporaires qui demain nous permettront de gérer le différentiel démographique par d’autres moyens que la violence, l’arbitraire et la coercition. Cette prise en compte de « l’interdépendance » doit nous guider pour construire des politiques de gestion du fait migratoire efficaces et dignes dans le monde qui se construit sous nos yeux, si tant qu’il fut jamais autre chose qu’interdépendant.

9/5/2011

Source : Le Post

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