« Les 2 Rives », réseau des compétences franco-marocaines du Grand Sud-Ouest de la France, a dévoilé trois nouveaux projets de transfert d’expertise vers le Maroc, lors de son assemblée générale réunie ce week-end à Mérignac, près de Bordeaux.
Financé par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM-France) et l’académie de la région Tétouan/Tanger, le premier projet vise à initier les jeunes lycéens de la région à la recherche expérimentale et la démarche scientifique.
Les deux autres projets portent respectivement sur l’orientation des jeunes post-bacs et de jeunes en échecs scolaires, et l’organisation d’une conférence sur la recherche et sa structuration au Maroc, en partenariat avec le Centre national pour la recherche scientifique et technique (CNRST).
Ces projets, dont les porteurs doivent assurer eux-mêmes la mise en place, la recherche de financements et le suivi, ont été présentés, devant l’Assemblée générale du réseau des compétences marocaines vivant dans les régions du Sud-Ouest de la France, dont des universitaires, médecins, ingénieurs, cadres d’entreprises et chercheurs, en présence du Consul général du Maroc à Bordeaux, Fadlallah Mohamed Fellat.
M. Fellat a tenu à rendre hommage aux fondateurs du réseau qui, à son premier anniversaire, a su rassembler, parmi les compétences franco-marocaines de la région, des membres et des acteurs associatifs « porteurs de projets crédibles, clairement ciblés et aux ambitions mesurées », espérant qu’il « continuera à se développer durant les années à venir » et souhaitant plein succès à ses membres dans leur « noble entreprise » au service du développement de leur pays d’origine, le Maroc.
« Les chantiers qu’il ouvre au sein des pô les de compétences visent à renforcer les relations entre la région de résidence et le pays d’origine, à contribuer au développement local, régional et durable du pays d’origine, le Maroc, et ce grâce au transfert de technologie, et à offrir à la communauté marocaine établie dans la région du grand sud-ouest, un cadre harmonieux de promotion sociale et de maintien de liens affectifs avec le Maroc », a-t-il souligné.
« L’expérience et l’expertise que possèdent les compétences franco-marocaines du grand sud-ouest, sont pour nous la garantie que le réseau 2 rives saura conduire les projets généreux qu’il porte », a-t-il ajouté, assurant les membres du réseau du « soutien officiel » des autorités marocaines.
A cet égard, il a souligné que l’action de mobilisation des compétences franco-marocaines établies dans la région du grand Sud ouest de la France, à laquelle les services consulaires avaient choisi de s’associer, depuis 2009, est « une action solidaire qui fédère les volontés individuelles et les efforts de tous les individus franco-marocains hautement qualifiés qu’elle implique ».
Au nom du ministère chargé des Marocains résidant à l’étranger, qui soutient également cette initiative, Mme Ghita Zouggari a présenté, à cette occasion, le programme du ministère en faveur des MRE, mettant en avant sa collaboration avec le réseau des compétences « Les 2Rives ».
Elle a notamment insisté sur l’importance du transfert d’expertise vers le Maroc et le rôle que pourrait jouer le réseau dans ce cadre, tout en informant les participants du développement d’une plateforme au service des compétences qui permet « une rencontre entre les offres et les demandes de compétences ».
En décembre, « Les 2Rives » avait signé avec le ministère chargé des marocains résidant à l’étranger, une convention pour « assurer la mise en place d’un cadre de partenariat et de concertation de nature à promouvoir les intérêts des ressortissants marocains résidant dans la région du grand sud-ouest de la France, consolider leurs droits et acquis, mieux accompagner leur enracinement sans déracinement et favoriser leur participation aux échanges économiques, technologiques et culturels entre la France et le Maroc ».
A l’issue de son assemblée générale, le réseau a élu un nouveau bureau, présidé par M. Rachid Anane, expert en toxicologie européen, qui succède à Mme Nezha Oukhiti à la tête de l’association.
1 avril 2013
Source : MAP
