Close Menu
CCMECCME
  • Accueil
  • Qui sommes nous
    • CCME
    • Président
    • Secrétaire Général
    • Groupes de travail
  • Actualités
    • Notre Actualité
    • Actualité de l’immigration marocaine
    • Actualité de l’immigration dans le monde
  • Entretiens
  • Archives du CCME
    • Activités
    • Médias et migration
    • Actualités
  • Ressources
  • Visages de la diaspora
  • Contactez-nous
  • Partager une tribune
  • Accueil
  • Qui sommes nous
    • CCME
    • Président
    • Secrétaire Général
    • Groupes de travail
  • Actualités
    • Notre Actualité
    • Actualité de l’immigration marocaine
    • Actualité de l’immigration dans le monde
  • Entretiens
  • Archives du CCME
    • Activités
    • Médias et migration
    • Actualités
  • Ressources
  • Visages de la diaspora
  • Contactez-nous
  • Partager une tribune
Facebook X (Twitter) Instagram YouTube LinkedIn
CCMECCME
  • Français
    • العربية
    • English
  • Accueil
  • Qui sommes-nous ?
    • CCME
    • Président
    • Secrétaire Général
    • Groupes de travail
  • Actualités
    • Actualité du CCME
    • Actualité de l’immigration marocaine
    • Actualité de l’immigration dans le monde
  • Ressources
Partager une tribune شارك بمساهمة Share a contribution
  • Spécial SIEL 2025
  • Programmation
  • Axes
    • Voix des amériques
    • Maroc-Belgique: Histoire, Migrations et commémorations
    • Migrations et sciences sociales : où en est la recherche sur les migrations marocaines ?
    • Écritures féminines au maroc et dans l’immigration
  • Rencontres
    • Rencontres et débats
    • Rencontres philosophiques
    • Cinéma une rétrospective des films pionniers du cinéma marocain sur l’émigration/immigration
  • Vient de paraitre
  • Hommages
CCMECCME
  • Français
    • العربية
    • English
  • Spécial SIEL 2025
  • Programmation
  • Axes
  • Rencontres
  • Vient de paraitre
  • Hommages
Home»Archives du CCME»Médias et migration

Gestation pour autrui, l’opposition s’enflamme

Médias et migration 31 janvier 2013
Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Email WhatsApp Copy Link
Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Email WhatsApp Copy Link

Dans une circulaire publiée vendredi 25 janvier, la chancellerie demande aux tribunaux de faciliter la délivrance d’un certificat de nationalité française aux enfants nés par mère porteuse à l’étranger.

Pour l’opposition, c’est une première forme de reconnaissance de la gestation pour autrui. Christiane Taubira s’en défend, assurant que ses instructions ne visaient qu’à faciliter l’obtention par ces enfants d’un passeport français.

Pourquoi cette circulaire sort-elle maintenant ?

La garde des sceaux, Christiane Taubira, avait annoncé dès le 16 janvier, lors de l’examen du texte en commission, que ses services préparaient une circulaire demandant aux tribunaux français de faciliter la délivrance des certificats de nationalité française aux enfants nés d’une gestation pour autrui (GPA) à l’étranger. Il s’agissait pour elle de répondre de manière « efficace » à des difficultés concrètes rencontrées par les parents pour faire établir un passeport à leurs enfants.

Lors des auditions conduites par le rapporteur du texte, Erwann­Binet, les associations de familles homoparentales avaient en effet souligné les problèmes spécifiques rencontrés par ceux qu’elles appellent les « fantômes de la République ». Et un député d’Europe Écologie-Les Verts, Sergio Coronado, avait déposé un amendement réclamant une transcription de l’acte de naissance établi à l’étranger dans l’état civil français de ces enfants, ce que le parquet du tribunal de grande instance de Nantes s’est pour l’instant toujours refusé à faire.

Si le gouvernement n’a pas choisi d’aller jusque-là, Christine Taubira a néanmoins précisé que la réflexion était « en cours », évoquant une transcription « automatique » au moment des 16 ou des 18 ans de l’enfant.

Qu’autorise ce texte ?

La chancellerie demande aux tribunaux de ne plus refuser, comme c’était le cas jusqu’ici, la délivrance de certificats de nationalité française (CNF) aux enfants nés par GPA à l’étranger. La garde des sceaux demande expressément aux greffiers des tribunaux d’instance « de faire droit » aux demandes de CNF pour les enfants nés à l’étranger de mère porteuse, « dès lors que le lien de filiation avec un Français résulte d’un acte d’état civil étranger probant ».

En l’état actuel du droit, les enfants nés à l’étranger de parents français figurent dans les registres d’état civil de leur pays de naissance et obtiennent ensuite automatiquement la transcription de leur acte de naissance à l’état civil français. On leur accorde la nationalité française dans la foulée. En revanche, lorsque les autorités françaises soupçonnent le recours à une mère porteuse, l’acte de naissance de l’enfant n’est pas transcrit dans les registres français. La Cour de cassation a, à plusieurs reprises, considéré qu’une telle transcription contreviendrait à l’ordre public, qui prohibe la gestation pour autrui, et bafouerait le principe d’indisponibilité du corps.

Faute de figurer à l’état civil français, ces enfants se voient souvent, du même coup, privés du certificat de nationalité française. Ce refus n’est pas systématique, certains tribunaux étant plus accommodants que d’autres. Désireuse d’homogénéiser ces pratiques et de faciliter l’acquisition de la nationalité française par ces enfants, Christiane Taubira a donc enjoint aux greffiers de délivrer ces CNF de façon automatique, y compris lorsqu’ils suspectent une GPA.

Quelles sont les conséquences possibles ?

L’absence d’état civil français ne pèse pas réellement sur la vie quotidienne des enfants nés par mère porteuse (1). Ces enfants ne sont pas apatrides : ils ont un état civil étranger établissant clairement leur lien de filiation avec leurs parents – qu’ils soient biologiques

ou d’intention. Cet état civil, même s’il n’est pas transcrit sur les registres nationaux, produit des effets en droit français : l’inscription à l’école ne pose pas de problème, pas plus que l’accès aux droits sociaux (Sécurité sociale, etc.). Dans les faits, ils mènent la même vie que n’importe quel enfant étranger vivant en France.

Il se révèle en revanche très compliqué de leur faire établir des documents d’identité français (carte d’identité et passeport). L’octroi de tels documents est en effet conditionné à la délivrance préalable d’un certificat de nationalité française. La circulaire de Christiane Taubira lève donc cette condition et demande aux tribunaux de leur délivrer ce certificat, et ce afin de résoudre la situation très problématique dans laquelle se retrouvent certaines familles françaises, notamment celles restées bloquées en Ukraine.

« Les enfants nés par GPA à l’étranger y restent parfois bloqués avec leurs parents, et comme assignés à résidence, par le refus des autorités consulaires de délivrer un visa à l’enfant », constate l’avocat Florent Berdeaux-Gacogne. Les parents de l’enfant n’ont donc pas l’autorisation de rentrer en France avec lui. La circulaire devrait mettre fin à ce type de situation.

Va-t-on vers une reconnaissance de fait de la GPA ?

« La GPA est interdite dans notre droit, ça ne fait pas débat », a insisté la garde des sceaux au sortir du conseil des ministres, hier. Le rapporteur de la loi, le député PS (Isère) Erwann Binet lui a emboîté le pas en précisant : « Il ne s’agit pas du tout de légaliser la gestation pour autrui dans notre pays. Elle reste interdite dans notre code civil, sanctionnée et punie par la loi dans notre code pénal. »

La circulaire ne modifie en effet aucunement le code pénal, lequel punit d’un an de prison et de 15 000 € d’amende « le fait, dans un but lucratif, de s’entremettre entre une personne désireuse d’adopter un enfant et un parent désireux d’abandonner son enfant né ou à naître » (article 227-12).

Certains estiment toutefois qu’en facilitant l’acquisition de la nationalité française par les enfants nés de mère porteuse, le gouvernement porte une première atteinte à la prohibition de la GPA. « La situation actuelle des enfants nés de mère porteuse n’est clairement pas satisfaisante aujourd’hui, concède Hugues Fulchiron, professeur de droit à l’université Lyon 3. Mais on ne peut pas exclure qu’en confortant dans le droit français le statut des enfants nés par GPA, on encourage les couples à recourir à ce mode de procréation. »

(1) La chancellerie dénombre chaque année une dizaine d’enfants nés par GPA (11 en 2012) alors que l’association des familles homoparentales estime, elle, entre 500 et 800 les couples français ayant chaque année recours à une GPA.

30/1/2013, MARIE BOËTON ET CELINE ROUDEN

Source : La Croix

Related Posts

Tourisme : la hausse des arrivées des Marocains du monde compense la diminution des touristes étrangers

31 janvier 2017

Grèce : trois décès en une semaine dans un camp de migrants insalubre à Lesbos

31 janvier 2017

L’Allemagne dénonce l’existence de « prisons » pour migrants en Libye

31 janvier 2017

La Suède va prolonger les contrôles à ses frontières (ministre)

31 janvier 2017

L’Autriche veut interdire le voile intégral dans les lieux publics

31 janvier 2017

Belgique : Les immigrés sont touchés près de deux fois plus par les discriminations (étude)

31 janvier 2017

Nos dernières actualités

L'Espagne et le Maroc prévoient une augmentation du nombre d'utilisateurs de l'opération « Traversée du détroit 2025 »

L’Espagne et le Maroc prévoient une augmentation du nombre d’utilisateurs de l’opération « Traversée du détroit 2025 »

8 mai 2025
Hanane Harrath reçoit Hajar Azell

Hajar Azell, ou l’écriture en voyage(s)

6 mai 2025
Moncef Slaoui

Le CCME présente le parcours exceptionnel de Moncef Slaoui

28 avril 2025
Présentation de la version enrichie de l’Anthologie des écrivains marocains de l’émigration de Salim Jay

Présentation de la version enrichie de l’Anthologie des écrivains marocains de l’émigration de Salim Jay 

27 avril 2025

النشرة الإخبارية

اشترك لتلقي آخر الأخبار

قم بتنزيل تطبيق المجلس

ولا تنس تفعيل الإشعارات للحصول على آخر الأخبار!

Download CCME books for Android
Download CCME books for IOS
Logo CCME
Facebook X (Twitter) Instagram YouTube LinkedIn

المجلس

  • Qui sommes-nous ?
  • Le Président
  • Le Secrétaire Général
  • Groupes de travail

الأخبار

  • Notre Actualité
  • Actualité de l’immigration dans le monde
  • Actualité de l’immigration marocaine
موارد
  • Actes de colloques
  • Études
  • Œuvres littéraires
  • Beaux-Livres
  • Revues
اتصل بنا
  • محج الرياض. ش 10 ص.ب 21481 - حي الرياض - الرباط 10000 - المغرب
  • contact@ccme.org.ma
  • +212 5 37 56 71 71 اتصل بنا​

2025 - © المجلس

  • Mentions légales
  • Droit d’accès à l’information
  • Contactez-nous

Newsletter

Subscribe to receive the latest news

Download the CCME app

And don’t forget to activate notifications to receive the latest news!

Download CCME books for IOS
Download CCME books for Android
Logo CCME
Facebook X (Twitter) Instagram YouTube LinkedIn
CCME
  • Qui sommes-nous ?
  • Le Président
  • Le Secrétaire Général
  • Groupes de travail
News
  • Notre Actualité
  • Actualité de l’immigration dans le monde
  • Actualité de l’immigration marocaine
Resources
Contact
  • Mahaj Ryad. Imm 10. B.P 21481 - Hay Ryad - Rabat 10 000 - Morocco
  • contact@ccme.org.ma
  • +212 5 37 56 71 71
© 2025 - CCME
  • Mentions légales
  • Droit d’accès à l’information
  • Contactez-nous

Revue de presse

Abonnez-vous pour recevoir notre revue de presse

    Téléchargez l’application CCME

    Et n’oubliez pas d’activer les notifications pour recevoir les dernières actualités!

    Download CCME books for IOS
    Download CCME books for Android
    Logo CCME
    Facebook X (Twitter) Instagram YouTube LinkedIn

    CCME

    • Qui sommes-nous ?
    • Le Président
    • Le Secrétaire Général
    • Groupes de travail

    Actualités

    • Notre Actualité
    • Actualité de l’immigration dans le monde
    • Actualité de l’immigration marocaine

    Ressources

    • Actes de colloques
    • Études
    • Œuvres littéraires
    • Beaux-Livres
    • Revues

    Contact

    • Mahaj Ryad. Imm 10. B.P 21481 - Hay Ryad - Rabat 10 000 - Maroc
    • contact@ccme.org.ma
    • +212 5 37 56 71 71

    © 2025 - CCME

    • Mentions légales
    • Droit d’accès à l’information
    • Contactez-nous

    Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.