Ils ont également plaidé pour la poursuite des études académiques et les recherches sur l’ère Almoravide et la mise en exergue du rôle qu’a rempli cette dynastie dans la diffusion du rite malékite et son projet d’unité stratégique.
Dans ce contexte, ils ont appelé à la création d’une ligue d’ouléma et d’historiens du rite malékite des pays du Grand Maghreb Islamique et du Sahel africain, ainsi qu’à la création d’une université de printemps à Laâyoune, à l’instar des universités d’hiver à Ifrane et d’été à Assilah, en vue d’instaurer un dialogue scientifique entre le Nord et le Sud et traiter les questions en rapport avec la région.
Les intervenants ont, en outre, plaidé pour l’organisation notamment de conférences et séminaires dans les pays du Grand Maghreb Islamique, au sein des différents établissements d’enseignement supérieur et de recherche scientifique, pour faire connaître davantage le rite malékite et sa philosophie et étudier les expériences d’unité qu’a connues la région durant ses différentes étapes historiques.
Les travaux de ce séminaire de trois jours se sont articulés autour de plusieurs conférences et rencontres se rapportant notamment au référentiel malékite de la dynastie Almoravide, au rôle des ouléma du Grand Maghreb Islamique dans la préservation des constantes, de l’ordre public et du progrès et au dialogue entre les ouléma malékites durant l’ère Almoravide.
Des professeurs et des chercheurs du Maroc et de plusieurs pays arabes et africains ont pris part à cette rencontre organisée sur le thème « le rôle du rite malékite dans l’expérience de l’unité Almoravide des pays du Grand Maghreb Islamique ».
Cette manifestation est initiée en partenariat avec le Groupe de recherche sur le rite malékite dans le Maghreb islamique, relevant de la Faculté des Lettres Saïss-Fès et, en collaboration avec l’Agence de développement économique et social des provinces du Sud, la Wilaya de Laâyoune-Boujdour-Sakia El Hamra, les Conseils élus et le Conseil des oulémas local.
Source : MAP
Publié le 26.03.2010
