Close Menu
CCME | Études et actualités sur les Marocains du mondeCCME | Études et actualités sur les Marocains du monde
  • Accueil
  • Qui sommes nous
    • CCME
    • Président
    • Secrétaire Général
    • Groupes de travail
  • Actualités
    • Notre Actualité
    • Actualité de l’immigration marocaine
    • Actualité de l’immigration dans le monde
  • Entretiens
  • Archives du CCME
    • Activités
    • Médias et migration
    • Actualités
  • Ressources
  • Visages de la diaspora
  • Contactez-nous
  • Partager une tribune
  • Accueil
  • Qui sommes nous
    • CCME
    • Président
    • Secrétaire Général
    • Groupes de travail
  • Actualités
    • Notre Actualité
    • Actualité de l’immigration marocaine
    • Actualité de l’immigration dans le monde
  • Entretiens
  • Archives du CCME
    • Activités
    • Médias et migration
    • Actualités
  • Ressources
  • Visages de la diaspora
  • Contactez-nous
  • Partager une tribune
Facebook X (Twitter) Instagram YouTube LinkedIn
CCME | Études et actualités sur les Marocains du mondeCCME | Études et actualités sur les Marocains du monde
  • Français
    • العربية
    • English
  • Accueil
  • Qui sommes-nous ?
    • CCME
    • Président
    • Secrétaire Général
    • Groupes de travail
  • Actualités
    • Actualité du CCME
    • Actualité de l’immigration marocaine
    • Actualité de l’immigration dans le monde
  • Ressources
Podcasts بودكاست Podcasts
  • Spécial SIEL 2025
  • Programmation
  • Axes
    • Voix des amériques
    • Maroc-Belgique: Histoire, Migrations et commémorations
    • Migrations et sciences sociales : où en est la recherche sur les migrations marocaines ?
    • Écritures féminines au maroc et dans l’immigration
  • Rencontres
    • Rencontres et débats
    • Rencontres philosophiques
    • Cinéma une rétrospective des films pionniers du cinéma marocain sur l’émigration/immigration
  • Vient de paraitre
  • Hommages
CCME | Études et actualités sur les Marocains du mondeCCME | Études et actualités sur les Marocains du monde
  • Français
    • العربية
    • English
  • Spécial SIEL 2025
  • Programmation
  • Axes
  • Rencontres
  • Vient de paraitre
  • Hommages
Home»Archives du CCME»Médias et migration

Les étrangers « indésirables » deviennent invisibles

Médias et migration 7 avril 2015
Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Email WhatsApp Copy Link
Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Email WhatsApp Copy Link

Migrants en attente de passage à Calais, mineurs étrangers sans famille en attente de protection dans les rues de nos villes, étrangers en attente d’une réponse pour leur carte de séjour, ou même pour son simple renouvellement : qui les voit encore ?

La « politique de l’immigration » affiche une belle constance dans ses effets : 30000 expulsions et 30000 régularisations par an, depuis des années. La nouveauté, c’est que tous ceux-là, plus tous ceux qui cherchent à obtenir un droit au séjour qui leur échappe, ils ont disparu des radars politiques et médiatiques ; seuls des amis du genre humain restent concernés et fortement mobilisés contre le scandale de leur situation.

La saga du (non)passage de la Manche déroule cette évolution depuis près de vingt ans. Le refus de la Grande-Bretagne d’entrer dans l’espace Schengen, entré en vigueur en 1995, crée sur la côte française une frontière qui sera de plus en plus difficile à franchir, provoquant l’accumulation de migrants bloqués en chemin. L’allongement du temps nécessaire pour réussir à passer entraîne de nouveaux besoins pour ces migrants venus d’Afghanistan, de Somalie, et plus récemment d’Érythrée et de Syrie. Pour répondre à ces besoins, un centre d’hébergement et d’accueil humanitaire d’urgence est ouvert en 1999 à Sangatte, près de Calais ; confié à La Croix-Rouge, il est financé par le ministère de l’Emploi et de la Solidarité. En 2002, changement de cap : à la suite d’accords avec la Grande-Bretagne, le centre de Sangatte est fermé et, depuis, c’est l’éparpillement autour de Calais et de Cherbourg, dans lesjungles, des campements dans les bois, dans des squats, où les migrants sont pourchassés sans fin. Bien que secourus et accompagnés dans leur survie par plusieurs collectifs de bonne volonté, ils doivent disparaître du paysage.

Un épisode assez lamentable a été l’évacuation à grand spectacledu 2 juillet 2014 : « Sous couvert d’une opération d’expulsion des lieux de vie dont la date a été maintenue secrète, 600 migrant-e-s ont été gazé-e-s, insult-é-e-s, humilié-e-s, terrorisé-e-s, arrêté-e-s, dans le silence et l’ombre puisque tous les témoins ont été violemment écartés des lieux d’arrestation. Ils-Elles ont été escorté-e-s dans des bus qui les ont éloignés de Calais sans avoir la moindre idée de leur destination finale. ». Certains de ceux qui étaient passés par l’Italie y ont été reconduits ; d’autres ont été enfermés un peu partout dans des centres de rétention (antichambres de l’expulsion), d’où ils ont été relâchés dans la nature, avant même le passage devant le juge des libertés et de la détention (JLD), lequel n’aurait pas manqué d’invalider des conditions d’interpellation très éloignées de ce que permet la loi. Comme si éloigner de 500 kilomètres quelqu’un qui en a parcouru plus de 5000 allait changer sa détermination…

Depuis lors et jusqu’en ce mois d’avril, les actions de police consistent à secouer le système sans apporter de solution de vie.« La plupart des exilés ont bougé sous sous la pression de la policevers le nouveau bidonville d’État où les autorités veulent qu’ils se concentrent. Tous ? Non, quelques irréductibles résistent encore et restent là où ils sont. Ils attendent la police, dont ils savent la venue inéluctable. Ils ne veulent pas s’expulser eux-mêmes. » 

De leur côté, les mineurs isolés étrangers (MIE) restent trop souvent une épine dans le pied de l’Aide sociale à l’enfance (ASE) relevant des départements, lesquels se renvoient le devoir de protection avec les services de l’État. Le site InfoMIE tient une chronique assez complète et diversifiée de leurs mésaventures. Certes, il existe des réseaux de passeurs et de la fraude sur l’âge réel de ces jeunes mais, quelle que soit la voie par laquelle ils sont arrivés, on a peine à comprendre qu’ils soient laissés sans protection et, encore plus, les poursuites dont ils peuvent être l’objet, souvent relatées par le Réseau Éducation Sans Frontières (RESF), par exemple à Lyon. L’abandon de la pratique très contestée des tests osseux pour évaluer l’âge de ces jeunes est largement réclamé. On entend parler d’une loi pour régler la question. Est-ce à dire que ces enfants seraient étrangers avant d’être mineurs ? Une invisibilité de plus.

Il y a aussi des expulsions dont on comprend mal la logique, sinon la pédagogie. Par exemple, mettre en rétention pendant 11 jours, puis expulser une ressortissante roumaine qui élève seule sa fille âgée de 15 ans, interpellée alors qu’elle mendiait pour nourrir sa fille, faute d’autres moyens de subsistance. La mère est revenue quelques jours plus tard reprendre sa place auprès de sa fille. Pour sûr, cette femme s’efforcera d’être encore moins visible…

Moins spectaculaires mais tout aussi destructifs, les interminables retards aux guichets de la régularisation ou du renouvellement des titres de séjour. Voici deux histoires relatées en mars 2015.

« Une personne originaire du Kazakhstan vient déposer à la préfecture un dossier de demande de régularisation. Dans le dossier que cette dame voulait remettre, un justificatif (une quittance de loyer) était une photocopie et non l’original. Refus de la personne du guichet de mettre le dossier en attente, le temps d’aller chercher l’original, tout comme de vérifier le reste du dossier pour voir s’il n’y avait pas d’autres anomalies. Tout ce que cette dame a obtenu, c’est un nouveau rendez-vous… en novembre 2015. »

« Une jeune fille arrivée à l’âge de six ans en France avec sa mère et sa sœur, aujourd’hui toutes deux en séjour régulier, a obtenu à 18 ans un titre de séjour siglé « Vie privée et familiale », comme le prévoit la loi. Ce titre, valable un an, est soumis à renouvellement sous condition que la condition de la délivrance du titre initial soit toujours vérifiée. Elle poursuit des études supérieures sans problème; elle obtient une bourse Erasmus et part étudier en Écosse pendant six mois. Mais au retour, au moment du renouvellement de son titre, la préfecture considère qu’ayant quitté la France elle a perdu son droit au séjour : après deux années où elle a dû enchaîner les récépissés valables trois mois tandis que la préfecture étudiait sa situation (!), on vient de lui annoncer le refus de renouveler son titre de séjour. »

07 AVRIL 2015, Martine et Jean-Claude Vernier

Source : mediapart.fr

Related Posts

Tourisme : la hausse des arrivées des Marocains du monde compense la diminution des touristes étrangers

31 janvier 2017

Grèce : trois décès en une semaine dans un camp de migrants insalubre à Lesbos

31 janvier 2017

L’Allemagne dénonce l’existence de « prisons » pour migrants en Libye

31 janvier 2017

La Suède va prolonger les contrôles à ses frontières (ministre)

31 janvier 2017

L’Autriche veut interdire le voile intégral dans les lieux publics

31 janvier 2017

Belgique : Les immigrés sont touchés près de deux fois plus par les discriminations (étude)

31 janvier 2017

Nos dernières actualités

Arles 2025 : deux expositions collectives soutenues par le CCME

Arles 2025 : deux expositions collectives soutenues par le CCME

25 juin 2025
Karima Ahdad

Karima Ahdad , écrivaine et journaliste (Istanbul)

25 juin 2025
Hanane Harrath reçoit Faten Wahbe

Retour aux sources avec Faten Wehbe

24 juin 2025
Forum des Droits Humains du Festival Gnaoua et Musiques du Monde.

Les mobilités humaines et les dynamiques culturelles discutées à Essaouira

21 juin 2025

النشرة الإخبارية

اشترك لتلقي آخر الأخبار

قم بتنزيل تطبيق المجلس

ولا تنس تفعيل الإشعارات للحصول على آخر الأخبار!

Download CCME books for Android
Download CCME books for IOS
Logo CCME
Facebook X (Twitter) Instagram YouTube LinkedIn

المجلس

  • Qui sommes-nous ?
  • Le Président
  • Le Secrétaire Général
  • Groupes de travail

الأخبار

  • Notre Actualité
  • Actualité de l’immigration dans le monde
  • Actualité de l’immigration marocaine
موارد
  • Actes de colloques
  • Études
  • Œuvres littéraires
  • Beaux-Livres
  • Revues
اتصل بنا
  • محج الرياض. ش 10 ص.ب 21481 - حي الرياض - الرباط 10000 - المغرب
  • contact@ccme.org.ma
  • +212 5 37 56 71 71 اتصل بنا​

2025 - © المجلس

  • Mentions légales
  • Droit d’accès à l’information
  • Contactez-nous

Newsletter

Subscribe to receive the latest news

Download the CCME app

And don’t forget to activate notifications to receive the latest news!

Download CCME books for IOS
Download CCME books for Android
Logo CCME
Facebook X (Twitter) Instagram YouTube LinkedIn
CCME
  • Qui sommes-nous ?
  • Le Président
  • Le Secrétaire Général
  • Groupes de travail
News
  • Notre Actualité
  • Actualité de l’immigration dans le monde
  • Actualité de l’immigration marocaine
Resources
Contact
  • Mahaj Ryad. Imm 10. B.P 21481 - Hay Ryad - Rabat 10 000 - Morocco
  • contact@ccme.org.ma
  • +212 5 37 56 71 71
© 2025 - CCME
  • Mentions légales
  • Droit d’accès à l’information
  • Contactez-nous

Revue de presse

Abonnez-vous pour recevoir notre revue de presse

    Téléchargez l’application CCME

    Et n’oubliez pas d’activer les notifications pour recevoir les dernières actualités!

    Download CCME books for IOS
    Download CCME books for Android
    Logo CCME
    Facebook X (Twitter) Instagram YouTube LinkedIn

    CCME

    • Qui sommes-nous ?
    • Le Président
    • Le Secrétaire Général
    • Groupes de travail

    Actualités

    • Notre Actualité
    • Actualité de l’immigration dans le monde
    • Actualité de l’immigration marocaine

    Ressources

    • Actes de colloques
    • Études
    • Œuvres littéraires
    • Beaux-Livres
    • Revues

    Contact

    • Mahaj Ryad. Imm 10. B.P 21481 - Hay Ryad - Rabat 10 000 - Maroc
    • contact@ccme.org.ma
    • +212 5 37 56 71 71

    © 2025 - CCME

    • Mentions légales
    • Droit d’accès à l’information
    • Contactez-nous

    Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.