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SOS Europe : quand les contrôles migratoires mettent en danger la vie des migrants et des demandeurs d'asile

En Europe, la protection des frontières contre les arrivées de migrants ou de réfugiés est devenue plus importante que le respect de leur vie ou de leurs droits. En lançant sa campagne "Lorsqu’on n’existe pas", Amnesty international est décidée à obliger les pays européens, dont les mesures de contrôle migratoire bafouent les droits humains, à rendre des comptes.

L’année dernière, au moins 1 500 hommes, femmes et enfants se sont noyés en mer Méditerranée alors qu’ils tentaient de rejoindre les côtes européennes.

Dans certains cas, la catastrophe aurait pu être évitée. Le lancement tardif d’opérations de sauvetage a coûté la vie à des naufragés.

Ces dernières années, certains rescapés ont été renvoyés par la force dans des pays où ils risquaient de subir des mauvais traitements et d’autres violences. À plusieurs reprises, après avoir été interceptées en pleine mer, des personnes ont été refoulées par l’Italie vers la Libye, où elles ont été placées en détention et maltraitées.

Dans un environnement où la transparence et la surveillance n’existent guère, il est rare que les violations des droits humains commises le long des côtes et des frontières européennes soient sanctionnées.

Amnesty International appelle les Etats européens à remettre à l’ordre du jour la priorité de sauver les vies humaines, respecter les droits des migrants et réfugiés qui tentent de rejoindre l’Europe.

Les motifs d’immigration vers l’Europe sont variés. Certaines personnes fuient des persécutions ou une guerre. D’autres tentent d’abandonner une vie vouée à la misère. Elles espèrent trouver ici un avenir meilleur et plus sûr. Bien trop souvent, la réalité est tout autre.

Aujourd’hui, l’Europe ne promeut ni ne respecte les droits des migrants, des réfugiés et des demandeurs d’asile. L’hostilité à l’égard de ces personnes est généralisée, et les mauvais traitements qu’elles subissent sont rarement signalés. Tant que les personnes en déplacement demeurent invisibles, elles risquent d’être victimes de violations des droits humains.

14/6/2012

Source :Site d’ Amnesty

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