dimanche 19 mai 2024 19:29

picto infoCette revue de presse ne prétend pas à l'exhaustivité et ne reflète que des commentaires ou analyses parus dans la presse marocaine, internationale et autres publications, qui n'engagent en rien le CCME.

SIEL 2015 : présentation de deux livres sur l'immigration marocaine en Belgique

Le stand du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) au Salon international de l'édition et du livre (SIEL) a abrité vendredi la présentation de deux livres sur l'immigration et la communauté marocaine en Belgique.

Il s'agit des livres "Cinquante parcours, cinquante talents" de la psychologue Jamila Benazzouz et "Bruxelles la marocaine" de Taha Adnan.

Le premier ouvrage propose aux lecteurs 50 portraits accompagnés de photos de citoyens belges d'origine marocaine issus de l'immigration qui ont réussi dans plusieurs domaines, notamment en médecine, en économie, en droit, en culture et en politique, tandis que le deuxième livre publié en partenariat avec le ministère de la Culture et le CCME propose un tour littéraire à Bruxelles de plusieurs écrivains sous forme de témoignages rassemblés et coordonnés par Taha Adnan.

Dans son intervention, Mme Benazzouz a indiqué que son ouvrage met la lumière sur le parcours d'une dizaine de citoyens belges d'origine marocaine qui ont tracé leur chemin vers le succès dans ce pays européen, soulignant que l'immigration marocaine en Belgique remonte à environ un demi-siècle.
Elle a fait savoir que son manuscrit constitue une réponse indirecte à certains médias belges qui donnent une image stéréotypée de la communauté marocaine, affirmant que les citoyens belges d'origine marocaine ont largement contribué au développement de la Belgique, ajoutant que ces parcours réussis n'ont pas bénéficié de couverture médiatique.

Pour sa part, M. Adnan a souligné que son ouvrage présente un regard collectif à plusieurs facettes d'écrivains et journalistes qui ont vécu à différentes périodes dans la capitale belge, ajoutant que cette ville n'a pas eu droit à suffisamment d'intérêt littéraire comme c'est le cas de Paris ou de Londres.
Il a fait remarquer qu'il n'existe pas de langue de référence à Bruxelles qui englobe différentes langues, dont l'arabe, expliquant que cette donne permet aux minorités d'approfondir l'appartenance à la ville et au pays.

20 févr. 2015

Source : MAP

Google+ Google+