picto infoCette revue de presse ne prétend pas à l'exhaustivité et ne reflète que des commentaires ou analyses parus dans la presse marocaine, internationale et autres publications, qui n'engagent en rien le CCME.

​Une Semaine culturelle marocaine en préparation à Arles

L’Association « Pour l’amitié franco-marocaine » organisera en partenariat avec l’ambassade du Maroc en France, Royal Air Maroc, le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger et la Mairie d’Arles, « Une Semaine culturelle marocaine ».

 Cet évènement, prévu pour le mois de mai et qui se veut une première à Arles, sera dédié non seulement à l’art (cinéma, musique, poésie, art plastique…) mais également aux senteurs des saveurs culinaires et tout ce qui se rapporte au monde de la mode. « Le tout dans une ambiance marocaine enivrante aux rythmes orientaux et aux couleurs lumineuses », expliquent les organisateurs. 

« La semaine marocaine a été pensée pour favoriser l’échange culturel permettant de faire un pont entre les  cultures française et marocaine. Nous souhaitons permettre aux différentes communautés d’Arles et ses environs de se rencontrer, de se réunir mais également de se découvrir », souligne Driss Bouhaja, président de l’Association initiatrice de l’évènement. « La solidarité au sein de la population est l’objectif de notre évènement qui, par la mise en place d’activités pour la découverte de la culture  marocaine permettra à l’ensemble de la population d’Arles de se retrouver et d’échanger », ajoute-t-il.  
Célébrant la richesse et la diversité du Maroc contemporain qui a su mêler en harmonie les cultures, les civilisations et les spiritualités, la Semaine culturelle marocaine permettra, selon les organisateurs, d’approfondir et d’enrichir davantage les relations de partenariat qui s’inscrivent dans la dynamique de l’amitié profonde qui unit le Maroc et la France. 

« La culture est le lien qui nous permettra de nous souder dans nos différences, c’est la clé du vivre-ensemble par le respect et l’ouverture d’esprit qu’elle apporte », souligne Driss Bouhaja, tout en précisant que « faire tomber les préjugés et porter un regard différent sur ce qui nous entoure dissipera  la peur de l’autre».  

Au programme de cette manifestation, des débats, des expositions, des concerts, un marché d’artisanat, des cours de cuisine et des soirées culturelles en présence d’écrivains de renom tels Abdellatif Laâbi et Mohamed Bennis.  En outre, trois artistes peintres marocains prendront part à cet évènement et présenteront  notamment leurs travaux autour de la féminité au Maroc. Parmi eux Soumaya Drissi Alami, alias Susanne qui fait de la femme son thème de prédilection et adore les couleurs chaudes qui donnent à ses tableaux une touche assez singulière. « Les personnes qui regardent mes tableaux doivent avoir le sentiment de nager dans les couleurs. Mais il faut dire que j’apprécie peindre la silhouette de la femme et c’est avec beaucoup d’intérêt que j’aime montrer sa beauté», confie-t-elle à Libé, avant d’ajouter qu’elle sera très contente de présenter ses œuvres en France et à Arles en particulier. « C’est une première pour moi ! », avoue-t-elle.  

Soumaya Drissi est une artiste issue de l’union d’un père marocain et d’une mère espagnole, et qui, déjà à l’âge de 10 ans, s’essayait au dessin sous le regard admiratif de ses professeurs. Impressionnés par les dessins de la jeune écolière, ces derniers attirent vite l’attention de ses parents sur le talent de leur fille. « J’étais la première de l’école en dessin. Tout enfant encore, mes dessins impressionnaient mes maîtres qui ont vite fait d’en parler à mes parents. A l’époque, c’est plutôt le décor de la maison familiale qui m’inspirait le plus, surtout que ma mère adorait changer le décor. Ce qui, sans le savoir, éveillait mon inspiration», se souvient-elle.  

Il est, par ailleurs, à rappeler que « l’Association pour l’amitié franco-marocaine », et de par ses diverses potentialités et ses acteurs dynamiques, joue depuis sa création le rôle d’un véritable catalyseur dans l’échange culturel, économique et sportif, ainsi que dans l’aide humanitaire aux plus démunis.  

26 Février 2015, Mehdi Ouassat

Source : Libération

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