Il s'agit, selon la CE, d'une première étape qui consiste à mettre en place de nouvelles structures et méthodes de travail dans le traitement de la migration, "une question transversale'', qui touche à plusieurs domaines d'action et engage différents acteurs, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de l'UE.

"Assurer une bonne gestion de la migration est un défi pour l'ensemble de l'Europe", a souligné à cette occasion, Frans Timmermans, premier vice-président de la Commission, ajoutant que le temps est venu d'adopter une approche nouvelle de la manière de travailler ensemble, en ce sens qu'il faut mieux tirer parti, de façon plus cohérente, de tous les instruments, définir ensemble les priorités communes et augmenter la mise en commun des ressources, tant au niveau national que de l'UE.

Il a indiqué qu'il sera procédé, en mai prochain, à la présentation d'un nouveau programme en matière de migration, assorti d'une meilleure gouvernance permettant de renforcer le régime d'asile, de fixer un cap en matière de migration légale, d'agir plus résolument contre la migration irrégulière et d'assurer une plus grande sécurité des frontières.

Pour le commissaire chargé de la migration, des affaires intérieures et de la citoyenneté, Dimitris Avramopoulos, il faut envisager la migration sous toutes ses dimensions à l'heure de mettre sur pied un programme européen global en matière de migration.

"Il ne s'agit pas de recourir à des solutions rapides et ponctuelles, mais plutôt de créer une Union européenne plus sûre, plus prospère et plus attrayante'', a-t-il poursuivi.

Dans ses orientations politiques, intitulées "Un nouvel élan pour l'Europe", le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker avait annoncé avoir placé l'amélioration de la gestion de la migration au rang de priorité de l'action du nouvel Exécutif européen.

04 mars 2015

Source : MAP