Cet évènement vise à renforcer l'implication des chargés de l'application de la loi dans la mise en oeuvre de la stratégie nationale en matière de gestion de la question de la migration et de l'asile, conformément aux lois nationales et aux normes internationales auxquelles le Maroc a souscrit.

Il s'agit aussi de contribuer à la mise en oeuvre des recommandations contenues dans le rapport du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH) sur "les étrangers et les droits de l'Homme au Maroc: pour une politique d'asile et d'immigration radicalement nouvelle" et d'accompagner la nouvelle politique migratoire adoptée par le Royaume.

Intervenant à cette occasion, le président de la CRDH, Mohamed Laâmarti, a indiqué que cette rencontre a permis l'échange d'expériences et l'identification des difficultés et des contraintes relatives à la question de migration et d'asile, soulignant que ce sujet, placé en tête des priorités dans beaucoup de pays, constitue un défi majeur, celui de sécuriser les frontières nationales tout en garantissant le respect des droits des réfugiés et des migrants.

M. Laâmarti a signalé également que le Maroc est touché par la mondialisation des mouvements de population, notant que le Royaume a lancé une opération exceptionnelle de régularisation des étrangers en situation illégale dans le pays, jugée pionnière par nombre de pays, d'experts et d'organisations internationales.

Pour sa part, Bjarte Vandvik, expert en protection et en migration mixte au HCR, a indiqué que cette rencontre, dédiée à la consolidation des compétences des chargés de l'application de la loi en matière de migration et d'asile, est la deuxième du genre après celle organisée, il y a deux semaines à Tanger.

Après avoir relevé une augmentation sans précédent du flux migratoire à travers le monde, l'expert onusien a mis en avant la nécessité d'adopter une approche participative dans le traitement de la question de la migration et de l'asile.

29 févr. 2016

Source : MAP