vendredi 17 mai 2024 08:32

picto infoCette revue de presse ne prétend pas à l'exhaustivité et ne reflète que des commentaires ou analyses parus dans la presse marocaine, internationale et autres publications, qui n'engagent en rien le CCME.

Longtemps ignorée, la question des immigrés âgés qui choisissent de demeurer en France après leur retraite - appelés aussi les chibanis (anciens en arabe) - revient sur le devant de la scène, à travers deux événements. Le 13 novembre, un colloque organisé avec le soutien du ministère de l'Intérieur et de l'Union européenne (Fonds européen d'intégration) s'est ainsi penché sur "Quel accompagnement pour les personnes âgées immigrées ?".
Manuel Valls avait délégué Michel Aubouin, le directeur de l'accueil, de l'intégration et de la citoyenneté, l'une des directions composant le secrétariat général à l'immigration et à l'intégration. Celui-ci a rappelé qu'environ 1,7 million de personnes immigrées ont plus de 55 ans et 730.000 plus de 65 ans. Parmi ces dernières, on compte notamment 350.000 ressortissants de pays extérieurs à l'Union européenne, dont 210.000 originaires du Maghreb et 30.000 de l'Afrique subsaharienne. Selon Michel Aubouin, "ces personnes âgées vivront en France le reste de leur vie". Ceci "bat en brèche une idée reçue qui s'est propagée pendant plusieurs dizaines d'années et qui continue de cheminer dans certains esprits : ces personnes âgées immigrées ne retourneront pas au pays, y compris comme elles l'avaient parfois espéré". Parmi ces personnes figurent notamment 60.000 femmes immigrées âgées de plus de 80 ans, qui sont "moins présentes dans l'espace public" et le plus souvent inconnues des services sociaux. De façon plus large le représentant du ministère a souligné les difficultés que rencontrent nombre d'immigrés âgés pour accéder au dispositif de protection sociale et aux diverses aides sociales, notamment en raison de la barrière de la langue. Le recours aux soins des immigrés âgés est ainsi trois fois moindre que celui observé en population générale. Le ministère de l'Intérieur se pose donc la question de la mise en place d'une approche sociale spécifique pour ces immigrés âgés. Une question dont, selon Michel Aubouin, "la réponse ne va pas de soi". Les personnes âgées immigrées ont en effet acquis des droits, mais cela ne les empêche pas de rencontrer des difficultés dans l'accès à ces droits.

Une mission d'information de l'Assemblée nationale

Le 20 novembre, Claude Bartolone, le président de l'Assemblée nationale s'est penché à son tour sur la question. La conférence des présidents a en effet décidé, sur sa proposition, de créer une mission d'information sur les immigrés âgés. Celle-ci - qui regroupera une trentaine de députés issus de l'ensemble des groupes de l'Assemblée -, "sera chargée d'informer la représentation nationale sur la situation des personnes immigrées âgées de plus de 65 ans, qui sont pour la plupart d'entre elles venues travailler en France dans les années cinquante et soixante, contribuant ainsi à la reconstruction de notre pays". Elle analysera notamment les difficultés rencontrées par ces personnes âgées : conditions de logement précaires et inadaptées aux besoins de personnes en perte d'autonomie, isolement, santé défaillante, problèmes d'accès à la retraite, aux droits sociaux, à la nationalité. Elle devra formuler "des propositions visant à améliorer la situation de ces personnes âgées, qui sont pour beaucoup d'entre elles parents et grands-parents de citoyens français". Pour marquer l'intérêt porté à cette mission, Claude Bartolone - ancien président du conseil général de la Seine-Saint-Denis - a visité, le même jour, le foyer Adoma de Bobigny, qui accueille des immigrés âgés.
21/11/2012, Jean-Noël Escudié

Source : Localtis

Un nouveau scandale prend de l’ampleur en Grande-Bretagne. La chaîne de télévision BBC a diffusé un reportage sur les enfants d'immigrés dont ni les parents, ni l’Etat ne veulent s'occuper, et qui se retrouvent donc dans la rue. Selon les experts, si les autorités continuent à ne rien faire pour régler ce problème, les émeutes du mois d’août 2011 risquent de se reproduire.

Selon les journalistes, des centaines d’enfants d’origine étrangère vivent dans la rue en Angleterre. Dans leur majorité ces enfants sont entrés légalement dans le pays pour rendre visite à leur famille ou accompagnés de leurs parents venus pour travailler. Ensuite ils se sont retrouvés dans la rue pour une raison ou pour une autre : une fois leur visa expiré, ils n’ont pas voulu repartir, leurs parents qui sont devenus clandestins, soit les ont chassés de la maison, soit les ont abandonnés. Quoi qu’il en soit, le résultat est le même : l’enfant vit dans la rue, il n’a pas de papiers, il ne peut pas rentrer dans son pays d’origine et il est rejeté par la société britannique.

C’est ce que font les adultes – les parents et les fonctionnaires – qui indigne plus que tout, dit Kamena Dorling du Coram Children's Legal Centre.

« Quel que soit son statut, l’enfant qui se retrouve seul sur le territoire britannique, doit être pris en charge par les autorités qui sont tenues de s'en occuper. C’est à elles de le soutenir et de l’héberger. Mais souvent elles ne le font pas.

Il est impossible de comprendre pourquoi. Les autorités justifient leur inertie par le prétendu problème des papiers ».

Les enfants de la rue, ce n’est qu’une infime partie du problème des immigrés en Grande-Bretagne. Le gouvernement de coalition actuellement au pouvoir l’a hérité de ses prédécesseurs travaillistes, explique Tamara Kondratieva de l’Institut d’information scientifique sur les sciences sociales de l’Académie des sciences de Russie.

« Les travaillistes ont toujours prôné une immigration massive vers la Grande-Bretagne car ils s’appuient sur les migrants lors des scrutins. Les experts sont nombreux à considérer que sans ces derniers les travaillistes n’auraient jamais pu rencontrer un tel succès aux élections. Ni se maintenir au pouvoir pendant treize ans, s’ils n’avaient pas utilisé cette ressource. Les conservateurs se sont toujours opposés à cette politique de l’immigration qui est beaucoup trop laxiste, mais avant l’avènement de Cameron au poste du chef du gouvernement cette position ne bénéficiait pas d'un grand soutien ».

21/11/2012, Maria Vesnovskaïa

Source : La Voix de la Russie

Huit responsables locaux chinois ont été sanctionnés après la mort accidentelle de cinq enfants des rues dans le sud-ouest de la Chine, un fait divers qui a généré de vifs débats sur les carences des services sociaux dans la deuxième économie mondiale.

Les corps sans vie des cinq garçons âgés de 9 à 13 ans avaient été découverts vendredi matin par un éboueur de la province du Guizhou, au fond d'une benne à ordure où ils s'étaient sans doute réfugiés pour se protéger du froid.

Ils sont apparemment morts d'intoxication au monoxyde de carbone après avoir tenté de se réchauffer en consumant du charbon. Quatre d'entre eux avaient arrêté prématurément l'école, le cinquième y allait de façon irrégulière.
Leur sort a provoqué un débat sur les enfants de travailleurs migrants, dont les parents gagnent leur vie loin du foyer familial. Confiés à des oncles, tantes ou grands-parents, ils se retrouvent souvent livrés à eux-mêmes.

"L'ignorance et l'apathie dans ce pays me laissent sans voix et, encore une fois, me brisent le coeur", a ainsi commenté un internaute dans un microblog posté sur Sina weibo, le Twitter chinois.

En Chine l'éducation est obligatoire et de nombreux Chinois ont estimé que le sort des cinq enfants illustrait la faillite des services publics sociaux et éducatifs. Mais d'autres internautes ont affirmé qu'il fallait punir les familles pour avoir laissé les enfants vagabonder.

En tout huit responsables locaux divers, chargés des affaires scolaires ou de la municipalité, ont en tout cas été suspendus ou renvoyés lundi soir, selon la presse officielle.

"Il nous faut mettre les enfants délaissés tout en haut de notre liste des priorités", a déclaré Hu Jihong, maire-adjoint de la ville de Bijie où les victimes sont mortes.

Beaucoup sont convaincus en Chine que le rapide développement économique et l'enrichissement général de la population s'accompagnent d'une perte des valeurs collectives de solidarité mises en avant sous Mao.

21 nov. 2012

Source : AFP

Privées du droit de conduire et de voyager sans autorisation, les Saoudiennes sont désormais soumises à une nouvelle mesure de contrôle avec un système électronique mis en place par les autorités avertissant leur famille dès qu'elles quittent le royaume.

Depuis la semaine dernière, le "gardien" de la femme saoudienne --père, époux, frère ou tuteur-- reçoit sur son téléphone un message SMS l'informant que la femme placée sous sa garde légale a franchi les frontières du royaume, même si elle voyage en sa compagnie.

C'est la militante Manal al-Chérif, icône de la campagne pour obtenir le droit des femmes à conduire qui a relayé l'information sur Twitter, après avoir été alertée par un couple.

L'époux, qui voyageait pourtant en compagnie de sa femme, a reçu un message par SMS des services de l'émigration, l'informant que son épouse "a quitté l'aéroport international de Ryad".

"Les autorités ont recours à la technologie pour surveiller les femmes", déplore la romancière et éditorialiste Badriya al-Bichr, dénonçant "l'état d'esclavage dans lequel est maintenue la femme saoudienne".

Les femmes n'ont pas le droit de quitter le royaume sans une autorisation de leur "gardien", qui peut être son propre fils pour une veuve ou une divorcée, et doivent produire à l'aéroport ou aux frontières du royaume une "feuille jaune" signée par ce dernier servant d'autorisation de voyager.

Cette nouvelle décision a été violemment dénoncée sur Twitter, rare bulle de liberté dans le royaume.

"Qu'ils nous passent les menottes, tant qu'ils y sont", affirme une femme.

"Il ne reste plus qu'à équiper nos femmes d'une puce électronique, pour qu'on puisse suivre tous leurs déplacements!", ironise un homme.

"La technologie au service d'une mentalité arriérée"

"C'est la technologie au service d'une mentalité arriérée. Ils veulent garder les femmes prisonnières", estime e son côté Badriya al-Bichr, qui a dénoncé dans ses romans l'état de servitude des Saoudiennes, estimant que "le gouvernement ferait mieux de s'occuper des femmes soumises à la violence familiale".

Le royaume applique une interprétation rigoriste de l'islam et il s'agit du seul pays au monde où les femmes n'ont pas le droit de conduire.

Des militantes avaient lancé en juin 2011 une campagne pour braver cette interdiction, et avaient adressé une pétition au roi, mais sans obtenir gain de cause.

Le roi Abdallah, un prudent réformateur, a accordé le droit de vote aux femmes à partir des prochaines élections municipales en 2015 et allégé la pression de la terrible police religieuse, qui traque les femmes qui ne sont pas dûment voilées ou les couples non mariés.

Pour la militante libérale Souad Al-Chammari, c'est "l'establishment religieux" qui fait pression pour maintenir les restrictions sur les femmes, "traitées comme des mineures toute leur vie, même si elles occupent des postes élevés".

Elle estime "qu'il ne peut y avoir de véritables réformes en Arabie saoudite sans changer le statut de la femme et lui accorder l'égalité avec les hommes".

Outre les restrictions sur leurs déplacements, les femmes sont obligées de sortir voilées, qu'elles soient Saoudiennes ou étrangères.

L'interdiction de la mixité rend en outre difficile l'accès des femmes à plusieurs métiers et cette situation fait que le taux de chômage dépasse les 30% parmi les Saoudiennes selon une étude officielle, alors que le royaume fait appel à quelque huit millions de travailleurs étrangers.

En octobre, la presse locale avait rapporté une directive du ministère de la Justice selon laquelle les avocates seraient autorisées à plaider devant les tribunaux dès le mois de novembre.

Dans cette directive, le ministère demandait aux tribunaux de permettre aux avocates, détentrices d'un diplôme en droit et ayant effectué un stage de trois ans dans un cabinet de droit, de plaider devant eux, mais cette annonce est restée lettre morte.

21 nov. 2012

Source : AFP

Le Parlement européen a décerné mercredi son prix Lux 2012 au film italien "Io sono Li" (la petite Venise) du réalisateur Andrea Segre.

Ce long-métrage traite du problème de l'immigration à travers une histoire d'amitié entre un Italien et une Chinoise qui dépasse les stéréotypes et les préjugés sur l'"étranger".

Attribué par un jury composé de députés européens, le Prix Lux récompense chaque année une oeuvre cinématographique qui illustre l'universalité des valeurs européennes, la diversité culturelle et le processus de construction continentale.

Le film primé est sous-titré dans les 23 langues officielles de l'Union européenne, et sa version originale est adaptée pour personnes sourdes ou malentendantes.

"Ce prix est très important pour la diffusion du cinéma indépendant européen afin qu'il puisse parler des problèmes et des tensions de nos sociétés, en Europe", a estimé le réalisateur Andrea Segre, lors de la cérémonie de remise du Prix, qui s'est déroulée à Strasbourg en présence du président du PE, Martin Schulz.

Deux autres films étaient en lice pour ce prix européen: "Csak a szél" (Juste le vent) de Bence Fliegauf (Hongrie, Allemagne, France) et "Tabu" de Miguel Gomes (Portugal, Allemagne, France, Brésil).

L'an dernier, le Prix Lux avait été décerné au film français "Les neiges du Kilimandjaro" du réalisateur Robert Guédiguian.

21 nov. 2012

Source : MAP

Dix collectivités ont accepté d'offrir un logement d'un mois aux demandeurs d'asile vivant dans des camps dans plusieurs villes néerlandaises, à condition qu'ils acceptent de collaborer pour leur rapatriement, a annoncé le maire d'Amsterdam, Eberhard van der Laan.

Des dizaines de demandeurs d'asile vivent depuis quatre mois dans des camps dressés dans certaines villes dont Amsterdam et La Haye, après que les autorités néerlandaises ont rejeté leurs demandes d'asile et décidé de les rapatrier.
L'octroi d'un logement de 30 jours à ces demandeurs d'asile vise à leur permettre de consulter et discuter avec leurs avocats et des ONGs des réfugiés à propos des prochaines étapes, a souligné le maire d'Amsterdam, cité par le quotidien Volkskrant paru mercredi. Il s'agit d'un lit, une salle de bain et des équipements de base pour se nourrir, a-t-il précisé.

Van der Laan qui a refusé de citer les communes ayant accepté d'accueillir les demandeurs d'asile, a indiqué que les logements disponibles abriteront 88 personnes maximum pour une période d'un mois, ajoutant que les maires des communes concernées, qui ont donné leur accord, devraient attendre la décision des conseils.

Vendredi dernier, le maire d'Amsterdam avait donné un délai (23 novembre) aux occupants du camp d'Osdrop à Amsterdam pour quitter les lieux.

Dans des lettres adressées aux avocats de ces migrants, le responsable néerlandais a souligné qu'au cas contraire, le camp sera démonté avec "une éventuelle aide de la police", ajoutant qu'une centaine de demandeurs d'asile réside aujourd'hui dans le camp au lieu de 60 au début ce qui aggrave la situation sanitaire et d'hygiène.

Ces migrants ont vécu, pour longtemps, dans la rue ou dans des centres d'accueil avant de se retrouver à Osdrop sous des tentes. Vivant dans des conditions difficiles des aides des ONG locales et des voisins, ils refusent de retourner dans leurs pays.

Ces migrants font partie d'un groupe de demandeurs d'asile dont la requête a été rejetée par le gouvernement de La Haye. Plusieurs autres ont été placés dans des centres de rétention en perspective de leur rapatriement.

Les autorités d'Amsterdam ont tenté à maintes reprises de persuader les demandeurs d'asile du camp d'Osdrop de retourner, de gré, dans leurs pays notamment en Afrique et au Moyen-Orient.

21 nov. 2012

Source : MAP

Les envois de fonds des travailleurs émigrés vers les pays en développement devront dépasser les estimations précédentes pour atteindre 406 milliards de dollars en 2012, soit une augmentation de 6,5 pc par rapport à leur niveau de 2011, selon la Banque mondiale (BM).

Ces envois devraient ainsi progresser de 7,9 pc en 2013, de 10,1 pc en 2014 et de 10,7 pc en 2015 pour atteindre 534 milliards de dollars cette année-là, précise l'institution de Washington dans sa dernière note d'information sur les migrations et les envois de fonds dans le monde, publiée mercredi.

A l'échelle mondiale, les envois de fonds, y compris ceux à destination des pays à revenu élevé, devraient atteindre 534 milliards de dollars en 2012 et 685 milliards de dollars en 2015, précise-t-on de même source, notant toutefois qu'en dépit de la progression globale des envois de fonds vers les pays en développement, la persistance de la crise économique mondiale freine les transferts en direction de certaines régions.

L'Afrique subsaharienne et la région Europe et Asie centrale sont particulièrement touchées, alors que l'Asie du Sud et la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) devraient enregistrer des résultats bien supérieurs aux prévisions.
En 2012, les principaux destinataires des envois de fonds officiellement comptabilisés sont l'Inde (70 milliards de dollars), la Chine (66 milliards de dollars), les Philippines et le Mexique (24 milliards de dollars chacun) et le Nigéria (21 milliards de dollars). L'Egypte, le Pakistan, le Bangladesh, le Viet Nam et le Liban font partie des autres grands bénéficiaires de ces envois.

"Bien que les travailleurs migrants subissent, dans une large mesure, les effets du ralentissement de la croissance de l'économie mondiale, les envois de fonds ont étonnamment bien résisté en volume et constituent non seulement un moyen de subsistance essentiel pour les familles pauvres mais aussi une source fiable de devises pour de nombreux pays à faible revenu figurant parmi les destinataires de ces envois", a déclaré à cette occasion Hans Timmer, directeur du groupe "Perspectives de développement" à la Banque mondiale.

Les régions et les pays dont de nombreux travailleurs ont émigré dans les pays exportateurs de pétrole continuent de bénéficier d'une forte augmentation des envois de fonds venant de l'étranger en comparaison des pays dont les migrants travaillent principalement dans les pays avancés, notamment ceux d'Europe occidentale, relève encore cette étude.

Ainsi, les régions Asie du Sud, MENA et Asie de l'Est/Pacifique, dont de nombreux ressortissants travaillent dans les pays membres du Conseil de coopération du Golfe, enregistrent une progression des envois de fonds supérieure aux prévisions.
A l'avenir, la Banque mondiale s'attend à une hausse continue des envois de fonds en direction de toutes les régions du monde bien que la persistance du chômage en Europe et le durcissement des comportements vis-à-vis des travailleurs immigrés dans certains endroits suscitent de "sérieux risques de détérioration".

Cependant, la BM note l'existence d'un autre obstacle à la croissance des envois de fonds, à savoir le coût élevé de ce type de transactions, qui était en moyenne de 7,5 pc au troisième trimestre 2012 dans les 20 principaux couloirs bilatéraux d'envoi de fonds et de 9 pc dans l'ensemble des pays pour lesquels on dispose de données sur les coûts.

S'agissant de l'Afrique subsaharienne, le coût moyen des envois était de 12,4 pc, niveau le plus élevé de toutes les régions en développement.

21 nov. 2012

Source : MAP

Le quatrième point du plan d'action est relatif au "renforcement de la diplomatie culturelle" pour le raffermissement des liens des Marocains résidant à l'étranger avec la culture marocaine à travers l'organisation de semaines culturelles marocaines à l'étranger.

Le projet de budget du ministère de la culture pour l'année 2013 vise essentiellement à raffermir le processus de mise en Âœuvre des stratégies "Maroc culturel" et "patrimoine culturel" à l'horizon 2020, a affirmé, mercredi, le ministre de la culture, Mohamed Amine Sbihi.

Intervenant devant la commission de l'enseignement, de la culture et de la communication à la Chambre des représentants lors d'une réunion consacrée à l'examen du budget sectoriel du ministère de la culture, M. Sbihi a souligné que ces deux stratégies ambitionnent de promouvoir le patrimoine culturel national, de favoriser son intégration dans le processus de développement global et de valoriser le patrimoine culturel matériel et immatériel.

Il a indiqué que les crédits alloués au ministère s'élèvent à 571 millions de dirhams (MDH), répartis entre 354 MDH pour le fonctionnement et 216 MDH pour l'investissement, précisant que le budget de fonctionnement englobe les dépenses des fonctionnaires (202 MDH), de matériel et des dépenses diverses (plus 151 MDH).

Le ministre a fait savoir, par ailleurs, que son département a bénéficié de la création de 20 nouveaux postes financiers destinés à renforcer l'encadrement administratif et technique des établissements culturels et à pallier le déficit enregistré au niveau des services centraux et extérieurs dans certains domaines et spécialités, notant que tous les crédits mobilisés seront à mis profit pour la réalisation de projets et d'opérations inscrits dans le plan d'action sectoriel du ministère.

Selon le ministre, ce plan d'action s'articule autour de cinq axes liés en premier lieu à "la politique de proximité" à travers le parachèvement de l'exécution des deux grands projets culturels relatifs au musée national des arts contemporains, auquel a été alloué un budget complémentaire estimé à 28 MDH, et à l'institut supérieur de la musique et de la chorégraphie, qui a bénéficié d'un investissement complémentaire de l'ordre de 22 MDH.

Ce premier axe concerne également la création de huit nouveaux centres culturels et l'équipement et l'aménagement d'autres centres pour un coût global de plus de 69 MDH, outre l'appui au réseau de lecture publique à travers la création de trois bibliothèques multimédias dans la région de Sous-Massa-Dra et de neuf bibliothèques publiques dans différents villes pour plus de 11 MDH.

Le deuxième volet du plan d'action se rapporte "au soutien et à l'accompagnement de la création et des créateurs", via le développement et l'accompagnement de la création et la promotion des conditions sociales et professionnels du personnel du secteur, à travers l'organisation de la foire internationale de la publication et du livre de Casablanca pour un coût estimé à 8 MDH et la tenue de 16 foires régionales du livre pour un investissement dépassant un million de dirhams, outre l'organisation du prix du Maroc pour le livre, le prix de mérite de l'Etat, et le prix Hassan II pour les manuscrits (2 MDH).

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