vendredi 17 mai 2024 11:05

picto infoCette revue de presse ne prétend pas à l'exhaustivité et ne reflète que des commentaires ou analyses parus dans la presse marocaine, internationale et autres publications, qui n'engagent en rien le CCME.

Alors que le défenseur des droits rend aujourd'hui son rapport, syndicats de magistrats et associations demandent à I--Iollande de tenir sa promesse…Suite

M. Baudis a évalué les expériences étrangères de récépissés pour lutter contre les discriminations. Il propose le rétablissement du matricule des policiers et l'encadrement des palpations de sécurité…Suite

"La situation est tout à fait dramatique" en matière d'hébergement d'urgence, s'est alarmé mardi Florent Gueguen, le nouveau directeur général de la Fédération nationale des associations de réinsertion sociale (FNARS).

En septembre 2012, "trois personnes sur quatre qui appellent le (numéro d'urgence) 115 et qui n'ont pas de solutions d'hébergement restent à la rue, faute de places", a-t-il dit sur iâtélé, faisant écho au baromètre 115 réalisé par la FNARS.

"Ca fait des centaines de personnes qui sont à la rue, en situation d'errance, qui sollicitent un accueil collectif, un suivi social et qui n'ont pas de solutions, et ce, à la veille de l'hiver !", s'est-il inquiété, critiquant un "système embolisé".

Et d'appeler à un "plan d'urgence" pour résoudre l'engorgement de l'hébergement d'urgence avant l'entrée dans l'hiver. Un engorgement particulièrement intense cette année selon lui, pour deux raisons. D'une part à cause de la "crise économique, avec des familles précarisées qui perdent leur logement, qui sont victimes d'expulsions locatives, qui ont des problèmes de pouvoir d'achat et de loyer cher", et d'autre part par l'"effet des flux migratoires, avec un public venu d'Europe du Sud et un public hors de l'Union européenne", a-t-il précisé.

Ce plan doit passer par la création "immédiate de 15.000 places d'hébergement d'urgence en structures collectives" ainsi qu'un "moratoire des expulsions locatives quand l'Etat n'est pas en mesure de reloger, a-t-il martelé, faisant état de "150.000 sans abri" pour "80.000 places existantes".

Le directeur général de la FNARS souhaite que ce plan n'attende pas les résultats de la conférence contre la pauvreté et pour l'inclusion sociale, prévue les 10 et 11 décembre prochains.

16/10/2012

Source : AP

Un total de 149.545 personnes ont quitté la Catalogne (nord-est de l'Espagne) durant les neuf premiers mois de 2012, à cause de la crise économique qui frappe l'Espagne, selon des données de l'Institut national espagnol de la statistique (INE), publiées mardi par les médias locaux.

Quelque 138.114 parmi les personnes ayant quitté la région sont des étrangers, de différentes nationalités, et 11.431 sont des Catalans, selon la même source qui précise que la Catalogne vient en tête des régions espagnoles ayant connu le plus grand nombre de départs à l'étranger, suivie de Madrid.

L'Allemagne, le Royaume-Uni, la Norvège et le Brésil sont les principales destinations des jeunes Catalans qui fuient leur région à la recherche de meilleures opportunités économiques.

Sur la même période, la région a accueilli 72.021 personnes, dont 67.111 étrangers et 4.910 Espagnols issus de différentes régions du pays. Toutefois, le solde migratoire (différence entre les arrivées et les départs des étrangers) demeure négatif, note la même source.
Confrontée à une crise économique et financière sans précédent, la Catalogne a enregistré un taux de chômage record de plus de 22 pc et croule sous une dette publique colossale de près de 44 milliards d'euros, la plus élevée d'Espagne.

16 oct. 2012

Source : MAP

Ce séminaire de recherche intitulé "Maroc, carrefour migratoire ?", qui aura lieu tous les quatrièmes mardi du mois et qui se clôturera par une journée d'étude fin juin, s’intéressera tout au long de l’année 2012-2013 à décrire et à analyser les impacts sur la société marocaine des phénomènes migratoires. Ce séminaire de recherche pluridisciplinaire a en effet pour premier objectif de réunir des spécialistes de différentes disciplines faisant de la recherche marocaine et s'intéressant aux phénomènes migratoires, que cela concerne les départs, les allez-retours, les retours, les liens à distances des migrants marocains ou les arrivées et installations de migrants étrangers. Car les formes nouvelles de circulations migratoires vers et depuis le Maroc, et les nouveaux enjeux théoriques de leur identification, notamment la signification de l’émergence d’une installation plus durable de populations migrantes, imposent de se focaliser sur les espaces dans lesquels se croisent ces populations mobiles ou en quête de mobilité, afin de rendre intelligibles les liens problématiques entre mobilité et sédentarité, entre mouvement et territoire en illustrant les paradoxes entre les fonctions de départ, d’accueil et de transit qu'assure parallèlement le Maroc. C’est pourquoi le questionnement scientifique est aujourd’hui autant de savoir comment se déploient des mouvements migratoires vers et au Maroc que de s’interroger sur les transformations qu’ils induisent sur la société marocaine. La pluridisciplinarité de ce séminaire nous obligera alors à articuler des approches différentes de réalités communes, à savoir que le Maroc est en train de devenir un centre de convergence de phénomènes migratoires tant au niveau local, qu’au niveau régional et même transnational, et il est urgent d’en analyser les conséquences. Comme cela amène également à réinterroger les outils conceptuels des études migratoires à l’aune de ce passage d’un espace national d’émigration internationale à un espace multifonctionnel en résonnance avec des ailleurs, connectant ainsi le Maroc à des territoires transnationaux en constructions, les séances de ce séminaire seront autant dédiées à la présentation de recherches en cours, avec des problématiques et des approches innovantes, qu’à celle d’analyses déjà formulées mais dont on a parfois sous-estimé les portées…Suite

La Russie fermera bientôt ses frontières aux étrangers qui violent les lois. Les migrants convaincus d'un séjour illégal sur le territoire de la Russie pourront recevoir un refus d’entrer sur le territoire du pays. De cette façon la conception de la politique migratoire, validée par le président Vladimir Poutine commencera à se réaliser. La Douma d’Etat étudiera les amendements qui pourront durcir la législation migratoire.

10 à 12 millions d’étrangers viennent annuellement en Russie. Leurs objectifs sont différents : le travail, les études, des voyages d’affaires, le traitement médical. Selon les données de la Banque mondiale, la Russie occupe la deuxième position dans le monde d’après la croissance du nombre de travailleurs migrants. La plupart des étrangers sont des citoyens des ex-républiques soviétiques. Il y a beaucoup moins de représentants d’autres pays. Cependant la croissance de l’économie de Russie après la crise augmente le besoin de la main d’œuvre qualifiée,  notamment de spécialistes dans les professions déficitaires. La conception de la politique migratoire est appelée à résoudre ce problème, explique l’attaché de presse et premier directeur-adjoint du Service fédéral migratoire de Russie Ekaterina Egorova.

« Le Service fédéral migratoire de Russie a initié quelques projets qui prévoient le renforcement de la responsabilité pour la violation de la législation migratoire. L’objectif principal consiste à établir une barrière sûre sur la voie de l’immigration clandestine, explique Ekaterina Egorova ».

C’est un phénomène dangereux lié à d’autres phénomènes tels que le trafic de drogue, des êtres humains, des armements. Bien sûr qu’un complexe de mesures y est prévu. Avant tout il s’agit de la réalisation des initiatives parce que la réformation de la législation en raison de l’adoption de la Conception doit être plus sérieuse.

Le service migratoire propose de prolonger jusqu’à 10 ans le délai d’interdiction de l'entrée sur le territoire de Russie, aux citoyens étrangers expulsés du pays. Outre cela, on prévoit d’introduire une responsabilité pénale aux personnes précédemment expulsées si elles reviennent en Russie sans autorisation. Ces migrants risquent de passer 5 ans en prison. Ces mesures concernent seulement les transgresseurs mais ne signifient pas que la Russie n’a pas besoin d'une main d’œuvre étrangère, souligne le membre du Conseil des relations internationales auprès du président de Russie Aslambek Paslatchev.

« Encore un objectif important est l’adaptation et l’intégration des migrants dans la société russe. Ici la direction prioritaire est l’apprentissage du russe. En Russie il y a plus de 250 cours gratuits de la langue russe pour les migrants. Outre cela, la Douma d’Etat étudie le projet de loi qui oblige tous ceux qui veulent recevoir le statut migratoire de passer un examen de langue russe ».

17.10.2012, Elena Kovatchitch

Source : La Voix de la Russie

Romney célèbre les Etats-Unis, "une nation d'immigrés". "Nous acceptons tous les immigrés légaux", dit-il, promettant de se battre contre l'immigration illégale et de sanctionner les employeurs qui les font travailler. Pour les enfants d'immigrés illégaux, il veut créer "une voie vers la légalisation" qui passe par le service dans l'armée. Il critique Obama de n'avoir rien fait pendant ses deux premières années, alors qu'il avait la majorité législative.

"J'ai fait tout ce que je vous pouvais, et demandé de l'aide au Congrès", répond Obama, ajoutant qu'il a créé des voies d'accès pour l'immigration légale et renforcé la surveillance aux frontières. Sur les immigrés illégaux, il a prôné de s'attaquer en priorité aux criminels et pas à ceux qui travaillent. Et sur les enfants en situation illégale, il rappelle que Mitt Romney a promis d'encourager "l'auto-déportation" pendant les primaires républicaines, et qu'il a défendu la loi en vigueur en Arizona.

17/10/2012

Source : Le Monde

Près d'une quarantaine de personnes ont comparu en cour criminelle, mardi, pour avoir contracté des mariages de complaisance permettant à des hommes d'origine étrangère de devenir citoyens canadiens.

Les 39 prévenus, qui font face à 78 chefs d'accusations, sont accusés de fraude en vertu de la Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés.

Les jeunes femmes accusées, des Canadiennes d'origine haïtienne vivant dans la région montréalaise, auraient reçu quelque 3000 $ chacune pour épouser des hommes, venant pour la majorité d'Afrique du Nord.

Selon les procureurs du gouvernement fédéral, le stratagème a été orchestré par un faux courtier en immigration, Amadou Niang, qui a comparu dès février dernier pour répondre de 42 chefs d'accusation. L'homme d'origine sénégalaise aurait offert des conseils à des individus dont le visa arrivait à échéance pour effectuer de fausses déclarations auprès de Citoyenneté et Immigration Canada.

La Couronne a présenté des preuves de non-cohabitation, d'échanges d'argent et des déclarations.

Marc Giroux, l'un des avocats de la défense, qui affirme n'avoir pas eu la chance « de regarder la nature des accusations », fait valoir que « les jeunes filles sont présumées innocentes ».

Clément Monterosso, un des autres avocats de la défense, soutient de son côté que « ce sont souvent des femmes un peu dans la misère qui sont contactées. » « On leur propose des sommes d'argent pour contracter un faux mariage. Ça paraît intéressant au début, mais ça leur cause plus d'ennuis que ce que ça ne leur rapporte », ajoute-t-il.

Une poursuite inhabituelle

Ce genre de cause n'est pas courant.

Un citoyen canadien ne peut pas être visé par des procédures devant la Commission de l'immigration, explique l'avocat spécialisé en droit de l'immigration Stéphane Handfield. « Seul l'étranger peut l'être », dit-il. Ce procès est « peut-être un message lancé par les autorités de l'immigration à ceux qui seraient tentés de monter ce genre de structure de faux mariages », juge-t-il.

Me Handfield estime que les accusés - autant les citoyennes canadiennes que leurs présumés faux-conjoints - risquent des peines sévères.

Les accusés reviendront en cour le 11 décembre.

En février dernier, l'enquête de la Gendarmerie royale du Canada, intitulée « Projet conjugal », avait mené au démantèlement du réseau d'immigration illégale à l'origine de ce stratagème.

16/10/2012, Anne-Louise Despatie

Source : Radio Canada

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