jeudi 2 mai 2024 17:43

picto infoCette revue de presse ne prétend pas à l'exhaustivité et ne reflète que des commentaires ou analyses parus dans la presse marocaine, internationale et autres publications, qui n'engagent en rien le CCME.

Ils sont jeunes, souvent hispaniques, ont grandi aux Etats-Unis mais sont sans-papiers. Ils se surnomment les «Dreamers», du nom d’un projet de loi qui les protégerait de l’expulsion.

Jorge et Francis Tume ont beau fouiller dans leur mémoire, ils ne retrouvent pas un seul souvenir du Pérou. Leur pays d’origine. «Chez nous, c’est ici», s’excusent-ils presque. Ici, Miami, où ils sont arrivés tout petits avec leurs parents et sont, depuis lors, en situation illégale. «Si on retournait au Pérou, on serait comme des migrants», disent les deux frères qui, à 21 et 19 ans, se considèrent comme de jeunes Américains.

Un samedi d’octobre tropical. Encore une journée que les frères Tume passent avec leurs amis dans la grande salle sans fenêtre de l’Immigration Clinic. La «clinique migratoire» ne désemplit pas depuis deux mois : lors de ces réunions, organisées par la faculté de droit de la Florida International University, des dizaines de jeunes, pour la plupart hispaniques, partagent leur histoire et reçoivent l’aide d’avocats pour remplir les demandes de permis de travail.

Une porte s’est ouverte pour eux : le 15 juin, ils ont pleuré de joie lorsque le président Obama a adopté un décret baptisé Daca (Deferred Action for Childhood Arrivals, «action différée pour les enfants immigrants»), qui suspend les expulsions de tous les sans-papiers de moins de 31 ans arrivés aux Etats-Unis avant leurs 16 ans, scolarisés ou détenteurs d’un diplôme de high school (lycée). Soit près de 1,7 million de jeunes qui ont droit à un permis de travail de deux ans. 1,7 million de vies qui peuvent changer. «Longtemps, j’ai eu peur de dire que j’étais sans-papiers, peur d’être expulsée. Je pensais que rien ne serait possible pour moi», confie Frida Ulloa. «Malgré tout, ce pays m’a offert une opportunité», estime cette étudiante péruvienne en relations internationales. Comme Frida, Vanessa Nuñez, arrivée à 14 ans du Venezuela, sait où est son avenir : «C’est ici que j’ai vécu les moments importants et que je me suis construite. Je veux rester.» En plus du spectre des expulsions - en nette augmentation sous l’administration d’Obama, elles s’élèvent à plus d’un million depuis 2009 -, le quotidien de ces jeunes est un parcours d’obstacles.

«J’ai toujours été conscient de ce handicap de départ»

A Miami, qui brasse toutes les communautés hispaniques, les enfants sans papiers ne se sentent pas différents des autres petits Latinos et découvrent parfois leur statut très tard. Quand les portes se ferment de manière récurrente. L’université, si elle les accepte, coûte trois fois plus cher. Les sans-papiers n’ont pas accès aux bourses, ni aux emplois décents et n’ont pas droit au permis de conduire.

Ces jeunes sont surnommés les Dreamers (rêveurs), parce qu’ils défendent l’approbation du Dream Act (pour Development, Relief and Education for Alien Minors, soit «développement, secours et éducation pour les étrangers mineurs»), une initiative législative bipartite débattue au Congrès depuis 2001, qui vise à offrir la résidence permanente aux sans-papiers arrivés pendant l’enfance et détenteure d’un diplôme du secondaire ou enrôlés dans l’armée.

En 2010, le texte a été adopté à la Chambre des représentants avant de trébucher au Sénat. Le Dream Act manqué, le décret présidentiel tente de rattraper le coup. D’après les détracteurs du Président, la mesure est aussi destinée à faire oublier à l’électorat hispanique la promesse non tenue par Barack Obama d’une réforme migratoire réelle pour les 12 millions de sans-papiers que compte le pays. «Pour les parents de ces jeunes, qui ont vu leur entourage décimé par les expulsions, le fait qu’on donne à leur enfant la possibilité de rester ici et de travailler, ce n’est pas une petite consolation, c’est énorme», rétorque Luis Gutiérrez, représentant de l’Illinois au Congrès. En visite à l’Immigration Clinic, l’élu démocrate est venu convaincre les Dreamers de Miami qu’il s’agit d’un premier pas vers un meilleur statut. Car beaucoup de jeunes n’osent pas déposer leur demande. «Avec l’élection, ils ont peur que si les républicains gagnent, la mesure ne soit supprimée», commente Juan Carlos Gómez, directeur de l’Immigration Clinic.

D’autres échouent à présenter les documents nécessaires. «Imaginez que vous devez apporter des preuves de ce que vous avez fait les dernières années alors que vous avez passé toute votre vie à vous cacher», remarque Carlos Roa, un étudiant en architecture. Les Dreamers, pour obtenir le précieux sésame, doivent démontrer leur présence constante sur le territoire les cinq dernières années. Les registres des écoles et universités constituent souvent les seules preuves acceptées. Des endroits qu’ils ont fréquentés avec assiduité, misant tout sur leur éducation. C’est ce qu’a vécu Carlos Roa : «Le fait de ne pas avoir de papiers a développé en moi ce zèle à me dépasser sur tous les plans, cette faim d’éducation notamment, parce que j’ai toujours été conscient de ce handicap de départ, ce petit bout de papier qui m’empêche de réussir pleinement.»

«Nous avons croisé le Ku Klux Klan»

Gaby Pacheco, arrivée il y a vingt ans d’Equateur, a mis un point d’honneur à prouver qu’elle méritait la meilleure éducation. «Quand j’ai su, à 13 ans, que je ne pourrais peut-être pas aller à l’université, j’ai décidé de passer tout mon temps à l’école : je voulais tout apprendre, comme si ça allait s’arrêter après», raconte cette brillante étudiante.

En 2010, las de voir les réformes migratoires s’embourber dans la mesquinerie politicienne, Gaby, Carlos et deux autres Dreamers ont marché pendant cinq mois de Miami à Washington, brandissant de places publiques en plateaux de télévisions leur statut de clandestins. «Les gens ont réalisé que nous étions comme eux. En chemin, nous avons vu le meilleur et le pire de ce pays. En Géorgie, nous avons croisé une manifestation du Ku Klux Klan», se souvient Carlos. Dans les cercles politiques de la capitale, avec le soutien du sénateur républicain de Floride, Marco Rubio, ils ont planté la graine de ce qu’est devenu le Daca. Aux autres Dreamers, ils ont appris à se libérer de la peur et à sortir de l’ombre.

Leur marche a inspiré José Antonio Vargas, un journaliste philippin qui a révélé sa condition de clandestin et a posé récemment en couverture du magazine Time sous le titre : «We are Americans… just not legally» («Nous sommes américains… certes pas légalement»). La victoire remportée par Gaby et Carlos se matérialise lorsqu’à l’Immigration Clinic, Jorge Tume sort de sa poche un permis de travail de deux ans. Les félicitations fusent : il est l’un des premiers Dreamers de Miami à l’obtenir.

28/10/2012, Emmanuelle Steels

Source : Libération.fr

Timo Soini, président du parti des Vrais Finlandais, s'est déclaré, dimanche 28 octobre au soir, unique vainqueur des élections municipales finlandaises. Son parti est le seul à avoir progressé, gagnant sept points par rapport à 2008, à 12,3 %. Un an et demi après le raz-de-marée des élections législatives du printemps 2011 (19 % pour les Vrais Finlandais), l'ancrage de ce parti populiste anti-immigrés était la grande inconnue de ce scrutin dominé par les conversateurs.

Plus de 350 jeunes lycéens de Tunisie, de France et du Maroc, se pencheront cette année sur le parcours de migrants rencontrés dans leurs régions, en adoptant une démarche scientifique, informe l’ambassade de France sur son site.

Ces travaux de recherches qui seront menés par de groupes de lycéens sur le thème des migrations seront présentés dans le cadre d’un colloque qui se tiendra en mai 2013, à Marseille (France).

L’objectif de ce projet est d’analyser pour mieux comprendre les répercussions du phénomène des flux migratoires en Méditerranée et de « briser un certain nombre d’idées reçues ».

Ces travaux se dérouleront en trois étapes. La première est une étape d’initiation au travail de recherche scientifique. En Tunisie, en France et au Maroc, lycéens, enseignants et chercheurs vont se réunir autour de clubs scientifiques comptant une vingtaine d’élèves. Leur objectif est d’étudier la façon dont vivent les migrants dans leur région. Cette étape consiste essentiellement à collecter des données: archives, articles, entretiens avec des migrants. Début 2013 viendra la phase d’analyse des données et la création de dossiers de recherche. Les travaux seront restitués sur des supports multimédias et sur internet.

Objectif du projet: Porter un autre regard sur la migration

La deuxième phase consiste à mettre en réseau les clubs de lycées. Pour mettre en commun ces recherches, une plateforme internet de ressources pédagogiques et scientifiques permettra de favoriser les échanges et de capitaliser les savoirs. Elle présentera notamment les différentes méthodes de recherche utilisées et les avancées des clubs dans les différents pays. Elle constituera aussi une importante ressource documentaire pour les lycéens et les enseignants, mais également pour d’autres jeunes.

Ouvrir un espace de dialogue représente la troisième étape. ? Marseille, tous les acteurs du projet se réuniront pour présenter leurs analyses et participer à des ateliers de discussion avec les chercheurs. Le grand public sera invité à se joindre à la manifestation, « pour y découvrir, peut être, un autre regard sur les migrations ».

Ce projet est coordonné par les chercheurs en sciences sociales de l’Institut de recherche pour le développement (IRD), organisme français de recherche qui, depuis plus de 65 ans, centre ses recherches, sur les relations entre l’homme et son environnement en Afrique, Méditerranée, Amérique latine, Asie et dans l’Outre-mer tropical français.

Ses activités de recherche, de formation et d’innovation ont pour objectif de contribuer au développement social, économique et culturel des pays du Sud.

29 oct 2012

Source : TAP

Du Merlot "garanti 0% alcool" accompagné d'une petite terrine à la harissa ou d'andouillette halal, les musulmans de France disposent désormais de produits innovants pour célébrer l'Aïd-el-Kebir.

"C'est une révolution sociologique: nous sommes passés d'une population pauvre, immigrée -- celle de nos parents -- à une population riche et autochtone car nous sommes des musulmans du terroir", analyse Fateh Kimouche, fondateur du site d'informations al-kanz.org pour les consommateurs musulmans.

"Le halal monte en gamme" pour toucher les "jeunes, les actifs, les urbains", selon Abbas Bendali du cabinet d'études marketing Solis, spécialisé dans le halal. Le cabinet évalue le marché français des produits halal à 350 millions d'euros.

Andouillette, jambon ou chorizo, l'offre de charcuterie à base de viande et de gras de boeuf, de veau ou de volaille se diversifie.

Dans les allées du salon international de l'agroalimentaire (Sia), le plus grand du monde, qui s'est tenu cette semaine près de Paris, le stand "Night Orient" suscite un vif intérêt. Il propose des mousseux, et deux nouveaux venus: du Merlot et du Chardonnay, sans une goutte d'alcool.

"Ma soeur est ravie, elle va enfin pouvoir faire du risotto", plaisante Rachid Gacem, cofondateur de cette entreprise belge.

Pour les bébés aussi

"Nous souhaitions offrir une boisson que tout le monde peut boire pour les grands événements", les mariages, le Nouvel An, etc., explique plus sérieusement son associé, Arnaud Jacquemin.

Et "nous avons reçu la certification de Jakim, un des plus stricts organismes de certification halal" insiste-t-il.

Au niveau du goût, "le rouge est pas mal, le mousseux, loin d'un vrai champagne", estime un commerçant martiniquais, venu tester des produits au salon.

Côté prix, c'est beaucoup moins cher qu'un vrai champagne, environ 7 euros dans les grandes surfaces françaises. Dans les pays arabes en revanche, Night Orient vise clairement une autre clientèle, capable de débourser 50 euros pour une bouteille dans les hôtels chics.

Le groupe marocain Agro-Food Industrie a lui misé sur les bébés.

Il propose, depuis juin seulement, tout une gamme de petits pots en France: goût couscous, tajine mais aussi pot au feu, spaghetti bolognaise ou paëlla.

Il n'y avait presque aucune offre halal pour les bébés et "les mamans étaient obligées de préparer leurs purées à la main", souligne Philippe Karim Charot, le directeur général du groupe.

On commence à les trouver dans les supermarchés situés dans des villes à forte population musulmane.

Ses petits pots sont certes "un peu plus chers" que les classiques, mais ils sont garantis viande halal, sans conservateur à base de gélatine de porc et certifiés par la structure AVS, insiste-t-il.

Tous insistent sur la certification car "de plus en plus de consommateurs y sont attentifs" en raison de "la fraude massive" sur des produits prétendus halal, selon M. Kimouche.

Avec une croissance à deux chiffres (10% en 2011), cette gamme de produits est appelée à se développer, explique-t-on au cabinet Solis, même si pour l'instant les produits élaborés ne représentent que 10% du marché, contre 90% pour la viande.

26 oct 2012

Source : AFP

Le Parlement européen s'est inquiété vendredi de la situation des droits de l'Homme aux Emirats arabes unis, dénonçant la répression contre les prisonniers d'opinion et l'exploitation des travailleurs migrants.

Les députés européens ont dénoncé dans une résolution le "harcèlement", les "restrictions à la liberté d'expression" et les "mesures illégales d'emprisonnement" dont sont victimes selon eux les militants de la démocratie aux Emirats.

Les autorités émiraties ont "accentué en 2012 la répression contre les défenseurs des droits de l'Homme et les militants de la société civile", affirme le Parlement, qui demande la "libération inconditionnelle des prisonniers d'opinion", au nombre selon lui de 64.

Les élus européens demandent par ailleurs au gouvernement des Emirats de mettre en oeuvre des réformes pour mettre un terme aux abus subis par les travailleurs migrants, "spécialement les femmes".

Ils dénoncent les "ignobles" conditions de vie et de travail des migrants, qui sont "exploités" par des employeurs jouissant de "droit exorbitants" sur eux.

"La traite de personnes en vue de l'exploitation par le travail demeure répandue" aux Emirats, et les travailleurs n'ont pas le droit de grève, dénonce encore le Parlement, qui fait état d'employées de maison privées de leur salaire, de nourriture, isolées, ou soumises à des violences physiques et sexuelles.

26 oct 2012

Source : AFP

Confrontée à l'explosion de demandes d'asiles des migrants des pays des Balkans, l'Union européenne (UE) a menacé, jeudi, de rétablir l'obligation de visa pour la Serbie et quatre autre pays des Balkans candidats à l'adhésion afin de les contraindre à respecter les droits des Roms et à améliorer leurs conditions de vie.

Une réunion de deux jours des ministres européens de la justice et des affaires intérieures, qui a débuté aujourd'hui à Luxembourg, devra faciliter la mise en place d'une clause de sauvegarde autorisant la réintroduction des visas pour les citoyens des Balkans occidentaux qui abusent du système d'asile des pays européens.

Insistant sur le devoir de ces pays d'"améliorer le sort des minorités", le ministre suédois de l'Intérieur Tobias Billstr?m a estimé que les migrants des Balkans n'ont pas droit à l'asile car ils quittent leur pays à cause de leur situation économique ».

"Nous avons besoin de toutes nos capacités d'asile pour ceux qui ont vraiment besoin de notre aide", a affirmé, pour sa part, le secrétaire d'Etat allemand à l'Intérieur Ole Schr?der.

"Je pense surtout à la situation en Syrie, je pense aux gens d'Afghanistan. Il est inacceptable que nous ayons deux fois plus de demandeurs d'asile venus de Serbie que d'Afghanistan. Cela montre l'absurde de la situation, d'autant plus que la Serbie est candidate à l'adhésion à l'UE", a ajouté le responsable allemand.

L'UE a levé les visas pour la Serbie, la Macédoine et le Monténégro en décembre 2009 puis, un an plus tard, pour l'Albanie et la Bosnie-Herzégovine.
La France, l'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas ont adressé, le 5 octobre, une lettre commune à la présidence chypriote de l'UE et à Cecilia Malmstr?m, commissaire chargée des affaires intérieures, réclamant la possibilité de réintroduire une obligation de visa pour la Serbie, le Monténégro, la Bosnie-Herzégovine, l'Albanie et l'ancienne république yougoslave de Macédoine pour protester contre une augmentation croissante de demandes d'asile non fondées par les ressortissants de ces pays.

La suppression de l'obligation de visa est une évaluation positive donnée aux candidats à l'adhésion sur la manière dont ils respectent les droits des personnes, gèrent les flux migratoires et assument leurs responsabilités en matière de sécurité, soulignent les ministres de l'intérieur des pays signataires de la lettre réclamant la possibilité de rétablir les visas.

Les ministres en question alertent sur la situation "préoccupante" au regard de nombreux demandeurs d'asile provenant de ces pays balkaniques qui "engorgent les dispositifs d'accueil déjà sous tension" .

Plusieurs Etats membres très exposés à l'afflux massif de demandeurs d'asile réclament depuis longtemps l'introduction d'une "clause de sauvegarde" en matière de libéralisation des visas qui pourrait s'appliquer dans des "situations d'urgence".

25 oct. 2012

Source : MAP

Le marché de l'emploi au Royaume-Uni risque de se détériorer avec l'arrivée prévue en 2014 de ressortissants Roumains et Bulgares, en vertu de l'application des règles européennes de liberté de circulation, ont averti des experts.

Selon ces règles, vingt-neuf millions de Bulgares et de Roumains obtiendront désormais le droit de vivre et de travailler librement en Grande-Bretagne en 2014.

Les prévisionnistes ont affirmé que cela pourrait conduire à l'arrivée d'un nombre important de nouveaux migrants, de la même manière que lorsque la Pologne et d'autres pays d'Europe ont gagné les mêmes droits en 2004. Quelque 670.000 personnes originaires des huit pays admis au sein de l'UE en 2004, travaillent aujourd'hui au Royaume-Uni, selon les chiffres de l'Office national britannique des statistiques.

Les citoyens bulgares et roumains ont actuellement des droits restreints pour venir en Grande-Bretagne depuis que leurs pays ont rejoint l'Union européenne en 2007, mais ces limites seront levées le 31 décembre 2013, ce qui leur permettra de se déplacer librement au Royaume-Uni.

Les restrictions seront levées à un moment où un grand nombre de Britanniques remettent en cause la relation avec l'UE et s'interrogent sur l'impact des règles européennes de liberté de mouvement sur l'emploi pour les Britanniques. Mais il ne semble y avoir aucune perspective que la Grande Bretagne empêche la levée de ces restrictions, ce qui serait contraire aux dispositions du traité signé dans le cadre européen.

Robert Rowthorn, professeur émérite d'économie à l'Université de Cambridge, a indiqué que "le potentiel de l'immigration est très important parce que la Bulgarie et la Roumanie sont des pays pauvres et ils ont, ensemble, une population de près de 30 millions d'habitants".

"Lorsque la Pologne et d'autres pays d'Europe orientale ont rejoint l'UE en 2004 il y avait une augmentation inattendue de près d'un million de personnes au Royaume Uni, le solde migratoire tournait à environ 40.000 par an (à) j'imagine qu'un modèle semblable va se reproduire avec la Roumanie et la Bulgarie", a-t-il ajouté.

Selon le Sunday Telegraph, le PIB par habitant en Bulgarie était de 6325 dollars en 2010 - pays le plus pauvre de l'Union européenne - et de 7538 dollars en Roumanie contre 36.100 dollars au Royaume-Uni. Les deux pays ont des populations en baisse en raison de l'émigration.

Plus de 130.000 immigrés en provenance de Roumanie et de Bulgarie vivent en Grande-Bretagne et ce pays est l'une des destinations préférées des migrants bulgares, avec la Grèce, l'Espagne et l'Allemagne.

"Toutefois, avec la crise que connaissent l'Espagne et l'Italie qui attiraient 80% des émigrés bulgares et roumains, il ya risque que ces travailleurs vont s'orienter vers le Royaume Uni", avertissent les experts.

Sir Andrew Green, directeur de l'organisme de contrôle de l'immigration Migrationwatch, a déclaré s'attendre a un pic important d'arrivées de citoyens roumains et bulgares, "d'autant que les économies dans d'autres régions de l'Union européenne souffrent de graves difficultés. Ni l'Espagne, ni l'Italie ne présentent une solution pour l'instant si vous êtes à la recherche d'un emploi", a-t-il ajouté.

Il a suggéré une prolongation d'un an des dispositions transitoires, pour contrôler le flux de nouveau migrants vers le Royaume-Uni soulignant que "la Grande-Bretagne a ouvert la porte, beaucoup plus que n'importe quel autre pays, aux migrants européens et nous pourrions justifier un cas particulier d'une telle extension", a-t-il dit.

28 oct 2012

Source : APS

Les autorités catalanes ont mené, mercredi, une vaste opération de lutte contre le trafic d'êtres humains dans la région de Barcelone, qui s'est soldée par l'interpellation d'une douzaine de personnes, membres d'un réseau pakistanais.

Les suspects ont été interpellés lors d'une perquisition de leurs domiciles effectuée par des agents de l'unité centrale de lutte contre la traite d'êtres humains, a indiqué jeudi la police catalane, faisant état de la saisie de plusieurs documents falsifiés.

Les mis en cause sont accusés d'avoir aidé plusieurs dizaines de leurs concitoyens à entrer en Espagne avec de faux documents, a ajouté la même source, qui n'a pas écarté la possibilité de procéder à de nouvelles arrestations dans les prochains jours.
Les suspects seront mis à la disposition d'un juge d'instruction pour les besoins de l'enquête, avant de comparaitre devant la justice pour "trafic d'êtres humains" et "délit contre les droits des travailleurs"

25 oct. 2012

Source : MAP

SG au JT de 2m: spécial programmation de la journée internationale des migrants

Les entretiens du symposium

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