jeudi 2 mai 2024 22:19

picto infoCette revue de presse ne prétend pas à l'exhaustivité et ne reflète que des commentaires ou analyses parus dans la presse marocaine, internationale et autres publications, qui n'engagent en rien le CCME.

La troupe du théâtre populaire de la Gayolle a restitué dans un cadre artistique le témoignage d’un ancien mineur marocain engagé dans les houillères de Pas-de-Calais. Ali est le protagoniste de cette œuvre artistique intitulée « Mémoire d'un mineur marocain dans les houillères du Nord-Pas-de-Calais ».

Son chemin de vie a été reconverti en une pièce de théâtre : le contexte de son recrutement au Maroc durant 1960, les conditions de son travail dans les houillères de France, la fermeture des mines et sa vie aujourd’hui. Tout un vécu restitué merveilleusement à travers l’écriture et le jeu théâtral. C’est aussi un moyen de montrer la confrontation culturelle illustrée par le mélange du berbère, de la darija ou arabe dialectal et du patois. De l’humour noir au service de la contestation de la discrimination et de l’humiliation dont les anciens mineur marocains œuvrant en France ont été victimes.

Cette pièce de Josette Breton, jouée par le conteur et l’acteur Hamid Oukattou qui incarne le rôle d’Ali, lui qui est en réalité un ancien mineur, et d’autres comédiens, a bouleversé le large public Ouarzazi qui a admiré ce premier spectacle en son genre joué à Ouarzazate. « Mémoire d'un mineur marocain dans les houillères du nord-Pas-de-Calais » a rapproché le public ouarzazi de l’expérience humaine et du combat des mineurs marocains issus majoritairement de la région du sud-est qui ont subi injustement la méconnaissance et le rejet. C’est donc un moyen qui permettra de transmettre l’histoire de cette catégorie de personnes d’une génération à une autre.

5/11/2012

Source : Al Mouja

Le samedi 10 novembre, Carhima organise sa quatrième journée d'études avec pour thème : "Médias et migrations. Le rôle des outils de communication dans les parcours migratoires".

Cette journée d'étude, organisée avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Service de l'Éducation permanente, du Fonds d'Impulsion à la Politique des Immigrés (FIPI), de Wallonie-Bruxelles International (WBI) et avec la collaboration de la section « Histoire et Cultures de l'Europe » de l'Institut d'Études européennes de l'Université Libre de Bruxelles (ULB), vise plus particulièrement à croiser différents savoirs et expériences en rapport avec l'usage qu'ont fait par le passé et que font à l'heure actuelle les migrants et les personnes issues de l'immigration des différents outils de communication à leur disposition et des relations qu'ils entretiennent avec celles-ci…Suite

 

Accorder la Kafala (adoption) d'enfants abandonnées à un étranger vivant en dehors du sol national pose plusieurs problèmes, notamment le suivi de la situation de l'enfant makfoul et le respect par le Kafil de ses obligations, a souligné, lundi à Rabat, le ministre de la Justice et des Libertés, Mustapha Ramid.

M. Ramid a ajouté, en réponse à une question orale à la Chambre des représentants sur la "Kafala des enfants abandonnés", que le ministère a relevé des pratiques qui limitent les nobles objectifs de la loi 15.01 relatif à la Kafala des enfants abandonnés, surtout lorsqu'il s'agit des demandes d'adoption présentées par des étrangers.

Il a indiqué que les conditions citées dans l'article 9 de cette loi, relatif à la capacité morale et sociale du demandeur et sa capacité à assurer à l'enfant une éducation islamique ne posent pas un grand problème lorsque celui-ci réside au Maroc.

En revanche, a estimé le ministre, la situation diffère lorsque les demandeurs de l'adoption sont étrangers et ne résident pas sur le sol marocain, en ce sens qu'il devient difficile de s'assurer des critères sur lesquels le juge des mineurs décide d'accepter ou de refuser la Kafala.

L'objectif du législateur en promulguant la loi sur la Kafala est la protection de l'enfant marocain, a ajouté le ministre, estimant que c'est dans cet objectif que la Kafala des enfants abandonnées ne doit être accordée aux étrangers que lorsqu'ils sont résidants sur le sol national.

M. Ramid a rappelé, dans ce sens, la note circulaire du 19 septembre dernier adressée aux procureurs du Roi dans les cours d'appel et les tribunaux de première instance les invitant à s'assurer de la résidence permanente du demandeur de Kafala, et à présenter aux juges des mineurs, le cas échéant, des demandes d'interdiction d'accorder la Kafala aux étrangers non résidants sur le sol marocain.

06 nov. 2012

Source : MAP

Cela pourrait être la loi phare du second mandat de Barack Obama : le passage du « Dream Act », qui mettrait en place un processus afin d'obtenir un statut légal pour les enfants entrés sans papiers aux Etats-Unis. D'ores et déjà, il a donné l'ordre à son administration, en juin dernier, de ne plus les poursuivre pendant les deux années à venir. En revanche, le candidat démocrate devrait rester ferme sur la répression de l'immigration clandestine (1,2 million de sans-papiers déportés en quatre ans). Obama veut par ailleurs donner des visas pour conserver les étudiants très qualifiés (ingénieurs, scientifiques) venus étudier aux Etats-Unis mais aussi pour attirer les entrepreneurs étrangers.

Pendant la campagne, Mitt Romney a promis aux immigrés clandestins une « vie si misérable qu'ils se déporteraient d'eux-mêmes ». Il veut que soit généralisé le système « E-verify » qui permet aux employeurs de vérifier le statut des personnes qu'ils emploient et a indiqué vouloir durcir les sanctions contre les patrons qui ont recours aux services d'individus en situation irrégulière. Son parti a soutenu des lois très répressives, en particulier vis-à-vis de la communauté hispanique dans des Etats comme l'Arizona, ou l'Alabama. S'il se refuse à voter le « Dream Act » (une législation pourtant soutenue par John McCain), il est prêt à étudier un plan alternatif proposé par le sénateur républicain de Floride, Marco Rubio.

6/11/2012, VIRGINIE ROBERT ET KARL DE MEYER

Source : Les Echos

Le Maroc dispose, en la personne de ses ressortissants résidant à l'étranger, d'un gisement de compétences dont la diversité, la vitalité et la haute qualification sont de plus en plus avérées. Ces atouts plaident pour une meilleure intégration de leurs capacités dans la comptabilisation des ressources sur lesquelles peut et doit compter notre pays.

Désormais, ils sont près de 400 000 personnes occupant un large éventail de compétences scientifiques, intellectuelles et managériales dans des domaines tels que l'enseignement, la santé, la communication, l'ingénierie, la gestion et le commerce et se retrouvent à tous les niveaux de la hiérarchie, du plus haut jusqu'aux emplois intermédiaires.

Conscient du potentiel que représentent ces compétences, le Maroc a entrepris des chantiers et mis en oeuvre des mécanismes visant à développer l'investissement productif. Parmi les mesures adoptées, la mise en place d'un fonds dont l'objectif est de promouvoir l'investissement des MRE. D'autres programmes d'aide à la création d'entreprise ont également vu le jour…
La vision du Maroc est clairement affichée : placer légalement les MRE au coeur de la mobilisation de nouvelles ressources et de compétences pour contribuer au développement économique et social du Royaume. Leur réussite est un motif de fierté pour leur pays d'origine et un exemple à suivre par leurs concitoyens à l'étranger.

En dépit des avancées enregistrées en termes de bancarisation et de captation des flux financiers, des lacunes institutionnelles persistent et certains MRE continuent de rencontrer des problèmes qui entravent leurs projets d'investissement.

Quelle est la stratégie d'accueil des investissements? Comment transcender les difficultés rencontrées par les MRE entrepreneurs ? Comment faire en sorte que le capital humain soit un facteur de développement des relations gagnant-gagnant entre la France et le Maroc ? Autant de questions auxquelles nos illustres invités nous ferons le plaisir d'apporter leurs éclairages le : Samedi 10 novembre 2012 à 14h.

Source : Marocainsdumonde.gov

’Association Zagora du film transsaharien organise, du 8 au 11 novembre, son neuvième Festival international.
Cette neuvième rencontre internationale débattra de l’immigration transsaharienne dans le cinéma.

Favoriser la rencontre entre populations marocaines et étrangères, réfléchir ensemble autour des questions liées aux migrations, à l’interculturalité et sur la situation spécifique du Maroc, pays de départ, de transit et de destination, telles sont les ambitions du festival Migrant’scène – Rabat, organisé par le GADEM (Groupe antiraciste d’accompagnement et de défense des étrangers et migrants), dans le cadre de la semaine Dabateatr Citoyen.

La nouvelle édition du festival Migrant'scène - Rabat bat son plein toute cette semaine à travers des activités culturelles qui proposent des créations artistiques revisitant le phénomène de la migration, en favorisant la rencontre entre populations marocaines et étrangères.

Ce festival qui fait écho au festival Migrant’scène organisé en France par la Cimade, association de solidarité avec les migrants, se veut une occasion pour partager autour des questions liées aux migrations, à l’interculturalité et sur la situation spécifique du Maroc.

Ainsi, après le concert lundi du groupe “The Minority Globe”, réuni autour du combat pour la dignité des minorités opprimées, le festival fait place aux travaux des ateliers photographie/vidéo/multimédia menés depuis deux mois par la photographe Leila Alaoui en présence des participants - artistes amateurs. Ces personnes d’origines géographiques différentes, ayant en commun de vivre au Maroc, ont pu ainsi évoquer certaines réalités du quotidien des migrants, à travers des reportages photos et vidéos.

L'occasion pour Leila Alaoui de présenter son propre travail, sous forme d’une installation sonore et visuelle, autour de témoignages de vie de personnes en migration, leur trajet et leur situation au Maroc, mais aussi les violences dont elles peuvent être victimes (mercredi 7 novembre).

Demain, place au cinéma avec le film Visa de retour, du réalisateur tunisien Walid Fellah. Le projet Boats4people, qui mobilise des associations africaines et européennes pour dénoncer les milliers de migrants qui meurent chaque année en Méditerranée, sera aussi présenté ce jeudi, en présence de ses coordinateurs, Walid Fellah et Nicanor Haon.

Le théâtre prendra la relève (vendredi 9 et samedi 10 novembre), dans le cadre du projet “Maline Leblad”, le nouveau concept de Dabateatr Citoyen. Il donnera lieu à deux soirées de théâtre dont les textes travaillés en atelier, sont, à l'occasion de ce festival, inspirés du thème des migrations.

4/11/2012

Source : aufait

 

Imaginons le titre de presse suivant en Espagne ou en France: “Le péril marocain”. Des milliers de Marocains clandestins en Espagne. Ils vivent de mendicité, s’adonnent au trafic de drogue et à la prostitution. Ils font l’objet de racisme et de xénophobie. Ils posent un problème humain et sécuritaire pour le pays.

On peut facilement imaginer que la classe politique, les ONG, les intellectuels et la presse marocaine seraient scandalisés et dénonceraient le caractère raciste de ces propos.

Comment peut-on alors accepter la Une de Maroc Hebdo du 2 novembre, aussi bien au niveau de son titre que dans le style adopté par l’article, qui conduit malheureusement à une stigmatisation de toute la communauté africaine vivant au Maroc.

Mohammed Selhami, journaliste et rédacteur en chef de l'hebdomadaire a un parcours exemplaire et ne peut pas être qualifié de raciste. Le journaliste Abdelhak Najib, auteur de l’article, est certainement loin de l’être, et a bien précisé en préambule, que son article traitait des milliers de Subsahariens clandestins au Maroc.

Malheureusement, le contenu de l’article conduit inéluctablement à la stigmatisation de toute la communauté africaine au Maroc, ne serait-ce que par le choix du titre qui évoque un “péril noir” et fait référence aux propos des plus grands racistes des milieux d’extrême droite en Europe.

De plus, en évoquant de manière générale les crimes dont sont responsables certains clandestins, sans prendre les précautions d’usage en ramenant ces incidents à leur juste mesure, l’article tombe dans des propos xénophobes insupportables.

On apprend ainsi qu’ils vivent de la charité dans tous les coins des rues et devant les mosquées. Qu’ils pratiquent des petits boulots. Qu’ils acceptent n’importe quel travail. Qu’il est impossible de distinguer le Nigérian du Ghanéen ou le Congolais du Sénégalais. Sans oublier qu’ils prennent le boulot des Marocains, que les patrons préfèrent cette main d’œuvre bon marché... Et que grâce aux vols low-cost, la destination Maroc leur est devenue abordable.

Merci pour l'info, mais il n'existe aucune compagnie low-cost qui assure des liaisons entre le Maroc et les pays subsahariens.

L'auteur a beau préciser que ces clandestins sont dans certains cas l’objet de racisme, il ne fait que s’enfoncer en affirmant que ce serait pratiquement de leur faute parce qu’ils ont du mal à s’insérer dans le tissu social marocain.

Non, franchement, notre confrère Maroc Hebdo devrait rejeter son article, ou le rédiger autrement.

Rappelons par ailleurs qu'au-delà du fait que notre pays se trouve en Afrique, 15 à 20% des Marocains sont d’origine africaine subsaharienne, selon le Haut Commissariat au Plan (HCP), ce qui représente environ 5 millions de citoyens marocains.

04/11/2012, Abdelhaq Sedrati (Edito.)

Source : Afait

SG au JT de 2m: spécial programmation de la journée internationale des migrants

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