jeudi 2 mai 2024 18:46

picto infoCette revue de presse ne prétend pas à l'exhaustivité et ne reflète que des commentaires ou analyses parus dans la presse marocaine, internationale et autres publications, qui n'engagent en rien le CCME.

Contrairement à une idée reçue, les jeunes d'origine immigrée ne réussissent pas moins bien à l'école. Au contraire... Démonstration.

Une étude de l'observatoire des inégalités démontre que les enfants d'immigrés réussissent mieux à l'école que les enfants français. Démonstration.

Voilà une étude rigoureuse, irréfutable et qui vient battre en brèche une idée reçue et bien ancrée dans la tête de nombre de Français. Elle émane de l'Observatoire des inégalités et porte sur la question de la réussite scolaire. Sa conclusion? Les enfants d'immigrés réussissent en général mieux que les autres à l'école. Démonstration.

A première vue pourtant, les différences semblent plaider pour la thèse inverse. En France, le taux de réussite global au baccalauréat est en effet de 64,2%. Soit plus que celui des enfants d'origine du Maghreb (50,8%), d'Afrique sub-saharienne (55%) ou du Portugal (51,3%).

Mais ces données brutes sont trompeuses car elles ne tiennent pas compte de l'origine sociale des parents ni de leur propre parcours scolaire. Or, si l'on observe le taux de bacheliers en fonction du diplôme de la mère, celui-ci s'échelonne de 42% (ceux dont la mère n'a aucun diplôme) à 90% (pour une mère qui a fait des études supérieures). Et ce, toutes populations confondues, enfants d'immigrés ou pas.

Les enfants d'Asie du Sud-Est, premier de la classe

Prenons maintenant les enfants dont aucun parent n'a le bac, et comparons ce qui est comparable, à savoir le taux de réussite des enfants au sein de cette population. Chez les enfants de famille d'origine française, le taux est de 37%. Soit exactement celui des enfants d'origine maghrébine (37% aussi), à peine plus que celui des enfants d'origine sub-saharienne (35%)... et beaucoup moins que les enfants originaires d'Asie du Sud-Est.

Les chercheurs de l'Observatoire des inégalités sont allés plus loin encore: ils ont regardé la probabilité d'avoir son bac "toutes choses égales par ailleurs", c'est-à-dire pour des populations semblables ou presque - sexe, catégorie sociale, niveau de diplôme des parents, et composition familiale équivalente. Pour ce faire, ils ont pris comme référence les enfants dont la famille n'est pas immigrée, et ils ont regardé ce qui se passait chez les autres.

Résultat: sauf pour les familles d'origine turque où les résultats ne sont pas significatifs, les enfants d'origine immigrée réussissent systématiquement mieux que les autres! Presque une fois et demi mieux pour les enfants d'origine portugaise, presque deux fois mieux pour les enfants du Maghreb, et plus de deux fois mieux pour les enfants d'Asie du Sud-Est!

Un projet d'ascension sociale

Pour expliquer ces résultats, les spécialistes du ministère de l'Education nationale et de l'Insee avancent deux types de raison: les parents immigrés ont un projet d'ascension sociale qu'ils veulent transmettre à leurs enfants. Et d'autre part, n'ayant pas été eux-mêmes scolarisés, ils n'ont pas subi d'échec personnel - à l'inverse des parents peu qualifiés d'origine non immigrée.

D'où cette remarque de l'Observatoire des inégalités: si les difficultés rencontrées par les immigrés à l'école sont réelles, "elles n'ont pas grand-chose à voir avec une question d'intégration, d'apprentissage de la langue ou autre". CQFD.

8/11/2912

Source : L’Express

Certaines personnes hautement qualifiées issues de la migration sont confrontées à la discrimination sur le marché du travail en Suisse, même quand elles ont fait leurs études en Suisse. Les personnes originaires de Turquie, des Balkans ou du Portugal rencontrent le plus de problèmes. C’est ce que révèle une étude sociologique de l’Université de Bâle. La Commission fédérale contre le racisme CFR publie aujourd’hui ses recommandations aux employeurs et aux institutions étatiques.

L’accord sur la libre circulation des personnes a pour conséquence d’exclure et de désavantager les personnes, même hautement qualifiées, d’Etats tiers vivant déjà en Suisse. Selon une étude réalisée par le Séminaire de sociologie de l’Université de Bâle cofinancée par la CFR, les personnes originaires du sud-est de l’Europe (y compris la Turquie) et du Portugal sont particulièrement discriminées. La CFR recommande aux employeurs de procéder à une approche intégrée de la diversité. Les entreprises qui misent sur la diversité sont plus performantes. Il faudrait veiller à une formulation non discriminatoire dès la mise au concours des postes et prévoir des procédures d’engagement anonymes.

L’étude a également révélé que l’accès des personnes issues de la migration aux emplois offerts par les institutions sociales, les oeuvres d’entraide et les organisations non gouvernementales était particulièrement difficile et qu’elles y étaient employées à des postes pour lesquels elles sont surqualifiées. La CFR recommande à ces institutions de contrôler leurs pratiques et leurs directives de recrutement et de les standardiser de manière à ce qu’elles ne soient pas discriminatoires.

Enfin, la CFR estime qu’il faut encourager et uniformiser la reconnaissance des diplômes obtenus dans un Etat tiers et les programmes-passerelles. Les HES devraient inscrire dans leur enseignement la sensibilisation aux mesures antidiscriminatoires et établir avec l’aide de la Confédération des programmes-passerelles.

08.11.2012

Source : Site de la confédération suisse

C’est le pourcentage annoncé par l’institut Pew sur le peuple et la presse, d’après une étude à partir des chiffres du National Election Pool, un consortium d’organes de presse aux Etats-Unis. L’étude révèle que Barak  Obama, comme en 2008, a collecté 80 % des bulletins des non-blancs lors des élections présidentielles du 6 novembre 2012.

Les non-blancs représentent 28 % de l’électorat américain. Aux côtés des femmes (55 %)  et des jeunes 60 %), ils ont largement contribué au maintien du démocrate à la Maison Blanche. Les Noirs ont voté, quant à eux, à 93 % pour M. Obama.

Les Hispaniques aux Etats-Unis, au nombre de 50 millions, représentent 10 % des électeurs américains et sont considérés comme la première minorité du pays. Le locataire actuel de la Maison Blanche a toutefois été devancé par Bill Clinton qui avait raflé, en 1996, 72 % des voix Hispaniques

8/11/2012

Source : CCME

Les deux jeunes cinéastes gantois installés à Bruxelles Guillaume Vandenberghe et Vincent Coen ont suivi les péripéties des quatre amis belgo-marocains que rien ne retient de vivre leur rêve américain au cœur de Bruxelles : faire du cinéma ! Depuis leur adolescence, Farid, Noon, Mohamed et Reda ont réalisé plus de trente longs-métrages à budget réduit, dans lesquels ils jouent souvent les rôles principaux. En partenariat avec Pianofabriek et De Markten. Projection le 12.11.2012 à 20:00 à Daarkom…Suite

Aprés avoir été récompensé à maintes reprises cette année, le dernier film de Nabil Ayouch, dont la sortie est prévue dans les salles du Royaume le 6 février prochain, vient de rafler le 27 octobre le prestigieux Grand Prix du festival de Valladolid en Espagne. Le long métrage a ainsi remporté la 57ème de la Semaine internationale du cinéma de Valladolid en Espagne (SEMINCI), qui figure parmi les festivals les plus reconnus et importants d'Europe…Suite

Un nouveau bâteau transportant une centaine d'immigrés clandestins est arrivé dans la nuit de mardi à mercredi, les 6-7 novembre, sur la côte italienne, à proximité de Syracuse en Sicile. La plupart de ces migrants sont érythréens et ont embarqué en Libye. En parallèle, mercredi encore, huit passeurs qui ont convoyé un autre bateau de clandestins vers Reggio de Calabre, au sud du pays, ont été incarcérés. Ces passeurs sont afghans, irakiens, iraniens ou encore azerbaïdjanais. Depuis les printemps arabes, le trafic de clandestins s'est internationalisé…Suite

 

Par les temps qui courent, on avait oublié qu'on pouvait rire de l'immigration. La pièce de théâtre "La vie c'est comme un arbre", au Théâtre de la Toison d'or jusqu'à la fin du mois, nous a prouvé que c'était encore possible quand c'est fait avec intelligence.

Nous sommes à Tanger, au milieu des années 60. Azouz, intello romantique, Abdelhak, clown malgré lui et Hamid, beau gosse sûr de son charme, désespèrent: ils n'ont pas de boulot, du coup pas d'argent et pas beaucoup d'espoir sur ce que leur réserve l'avenir. Hassan, le patron du bar dans lequel ils traînent leur déprime, leur parle de la Belgique comme d'une terre promise. Il leur donne le nom d'une personne qui saura leur trouver un job, là-bas. Ils décident de partir et de tenter leur chance. Evidemment, une fois sur place, ils constateront très vite que ce n'est pas tout à fait ce qu'ils avaient imaginé.

"La vie c'est comme un arbre" a déjà bien roulé sa bosse dans les petits centres culturels. La voici désormais programmée pour un mois dans un théâtre plus conséquent. C'est mérité: il y a un tas de bonnes idées dans cette pièce, beaucoup d'humour, quelques gags inattendus. S'il y a bien un message, ce n'est pas moralisateur pour un sou. C'est léger même si le sujet est grave. Il y a encores quelques maladresses, quelques digressions inutiles, l'ensemble est perfectible mais agréable. Mention spéciale à Mohamed Ouachen, 1m62 de talent!

7/11/12, Déborah Laurent

Source : 7sur7

Frappé par le départ d'une grande partie de la communauté juive dans les années 1950-60 de Tinghir, son village natal, le cinéaste Kamal Hachkar a réalisé un documentaire plein de sensibilité et d'émotion qui nous permet de réfléchir à notre histoire et à notre identité. "Tinghir Jerusalem, les échos du Mellah" est en tournée du 8 au 29 novembre, dans tous les Institut français du Maroc…Suite

SG au JT de 2m: spécial programmation de la journée internationale des migrants

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