picto infoCette revue de presse ne prétend pas à l'exhaustivité et ne reflète que des commentaires ou analyses parus dans la presse marocaine, internationale et autres publications, qui n'engagent en rien le CCME.

La justice a tranché. L'homme de 44 ans qui a tiré sur des jeunes qui fêtaient la rupture du jeûne du ramadan samedi soir 4 août à Aigues-Mortes (Gard) a été condamné, lundi, par le tribunal de Nîmes, à quatre ans de prison ferme. La femme qui l'a aidé dans son agression a été condamnée à deux ans ferme. Les peines sont conformes aux réquisitions du parquet. Ils ont été écroués.
"UNE CHASSE À L'HOMME" POUR LE PROCUREUR
Dans la nuit de samedi à dimanche, des jeunes s'étaient rassemblés sur le parking d'une supérette dans le quartier du Bosquet, après la rupture du jeûne, comme ils le faisaient tous les soirs depuis le début du ramadan sans que personne n'ait trouvé quoi que ce soit à y redire. Mais ce soir-là, un couple était dans sa voiture. Les jeunes ont d'abord cru à un couple de touristes, quand ils ont vu l'homme, employé du cimetière, sortir du véhicule, proférer des insultes racistes, puis prendre une carabine dans son véhicule et tirer à huit reprises au moins, d'abord sur leur petit groupe, ensuite sur une voiture dans laquelle se trouvaient une maman et sa fille de 9 ans, d'origine maghrébine. L'agression –la "chasse à l'homme", a dit le procureur pendant ses réquisitions– a duré une quarantaine de minutes, faisant un blessé léger.
Selon des témoins, la femme de l'agresseur a aussi tenu des propos racistes, et a aidé son compagnon à recharger son arme. Tous deux étaient en état d'ébriété. Le couple est passé en comparution immédiate pour "violences avec ITT (interruption de travail) inférieure à 8 jours", avec quatre circonstances aggravantes: "la préméditation", "l'alcool", "l'arme" et "l'appartenance des victimes à une ethnie, race ou religion".
UNE RÉUNION EN MAIRIE "DANS UN CLIMAT APAISÉ"
Le préfet du Gard, Hugues Bousiges, a tenu à réagir très fermement. C'est dans le Gard que Marine Le Pen a réalisé son meilleur score au premier tour de la présidentielle et c'est dans la circonscription incluant Aigues-Mortes qu'a été élu un des trois seuls députés d'extrême droite, l'avocat Gilbert Collard. Le préfet a réuni, dimanche, une quarantaine de personnes en mairie. Le colonel de gendarmerie, les victimes, les témoins et leurs familles étaient présents à cette réunion qui s'est tenue dans un climat apaisé, selon des personnes présentes.
La gendarmerie s'est engagée à renforcer les patrouilles dans la ville, qui bénéficie déjà de davantage de gendarmes mobiles pendant toute la saison estivale.
7/8/2012, Anne Devailly
Source : Le Monde

Les immigrés de l’Afrique subsaharienne ne sont plus les bienvenus au Maroc. Ces derniers temps, le Royaume chérifien, qui souhaite réguler les flux migratoires, a durci sa politique de répression des immigrés clandestins. Le député socialiste Abdelhadi Khayrate a même affirmé qu’ils représentaient un « danger » pour le Maroc.
Les immigrés y penseront à deux fois avant de se rendre au Royaume chérifien. Ces derniers temps, le Maroc a durci le ton contre les migrants en situation irrégulière qui résident sur son territoire, les contrôles sont beaucoup plus stricts aux frontières. L’objectif, limiter à tout prix les flux migratoires.
La police justifie sa politique de répression envers les immigrés, en les accusant d’être des « criminels de guerre ». Le député socialiste Abdelhadi Khayrate est même allé plus loin. En mai dernier, lors d’une séance à l’Assemblée nationale, il a été jusqu’à affirmer que les immigrés sont armés et entrainés et qu’ils représentent un danger pour le peuple marocain. De même, début juin, le journal indépendant marocain Assabah avait également créé la polémique avec un article intitulé Les immigrés africains impliqués dans des crimes de guerre. Le quotidien avait publié une enquête du gouvernement sur les immigrés résidant au Maroc et recherchés pour crimes de guerre à l’international.
« Ils subissent des traitements inhumains »
Les immigrés sénégalais, eux, affirment avoir été victimes de brimades dernièrement, selon le journal sénégalais Le Quotidien. Certains sont torturés dans les commissariats de police, d’autres rejetés à la frontière. Une traque qui se fait jusqu’à leur domicile, raconte l’un d’entre eux au journal. « Actuellement tous les Sénégalais sont menacés d’expulsion », assure-t-il. Dakar et Rabat sont pourtant des pays-amis. Cette situation pourrait bien ternir leurs relations.
Selon une enquête menée par le Conseil de la communauté marocaine de l’étranger (CCME), le nombre d’immigrés africains n’excéderait pas 10 000. Ils sont originaires du Cameroun, de Guinée, du Sénégal ou du Nigeria. Pour certains, le Royaume chérifien est un passage obligé pour se rendre en Europe. D’autres y viennent pour se réfugier ou trouver du travail.
La majorité des migrants rejoignent le Maroc via la frontière avec l’Algérie. C’est d’ailleurs à cette frontière que la police n’hésite pas à les refouler. Plusieurs immigrés de l’Afrique subsaharienne ont été reconduits à la frontière de façon brutale, dénonce l’Association marocaine des droits humains. Selon l’organisation, « ils subissent des traitements inhumains, avec des coups et des insultes à connotations racistes et discriminatoires ».
7 AOUT 2012, ASSANATOU BALDE
Source : Afrik.com

Les apprentis issus de l'immigration font souvent de meilleurs résultats que les Suisses et réussissent une meilleure entrée dans le monde professionnel, selon une étude de l'Université de Fribourg.
L'étude du groupe de recherche de Margrit Stamm, professeure au Département des sciences de l’éducation de l’Université de Fribourg pourfend de nombreux clichés. Un compte-rendu en est donné mardi sur le site de l'Université fribourgeoise.
Le parcours de 750 diplômés de l'école obligatoire ayant décroché de bons résultats en 2009 a été analysé. La moitié d'entre eux était suisses, l'autre issue de l'immigration. Au final, l'étude affirme que ce sont les migrants, et non les indigènes, qui ont le mieux réussi leur apprentissage.
Le rôle des formateurs
Même résultat pour leur entrée dans le monde professionnel. Les migrants ont perçu un salaire plus élevé et acquis un meilleur statu professionnel que les Suisses. Ce cas de figure apparaîtrait toutefois surtout chez les hommes.
Le rôle joué par les formateurs, qui agissent comme des mentors et des modèles pour ces apprentis est important dans leur réussite, selon l'étude. Le soutien de leur famille est également un facteur de réussite considérable.
Les migrants ayant obtenus de bons résultats sont ainsi issus de lignées paternelles ambitieuses et/ou sont soutenus par des frères et sœurs aînés ou encore, par une bourse d'étude. Ce point tord le coup à un autre cliché affirmant que les familles migrantes ne sont pas intéressées par la réussite de leur enfants, selon Margrit Stamm.
Pour la chercheuse mandatée par l’Office fédéral de la formation professionnelle et de la technologie (OFFT), ces résultats devraient pousser les acteurs de l'éducation à dépasser le regard unilatéral et négatif porté sur les «migrants en échec». Ceci afin d'exploiter leur potentiel, notamment face à la pénurie annoncée de certaines professions spécialisées.
Un catalogue de mesures
Car la réussite de ce groupe d'apprentis ne représente toutefois qu'un petit pourcentage de la majorité des élèves issus de l'immigration. Quelque 80% d'entre eux effectueraient un parcours à la traîne en raison d'un manque de soutien global dans leur formation.
A partir de sa recherche, et afin de se concentrer sur les facteurs positifs de la réussite, la professeure Margrit Stamm compte élaborer un catalogue de mesures permettant de mieux aider ces enfants et adolescents jusqu'à leur envol vers le monde professionnel.
07.08.2012, Sandrine Perroud.
Source : Tribune de Genève/Newsnet

Kamal Oudrhiri, ingénieur à la NASA, à la tête de l'équipe de radio-science. La mission de Curiosity est de révéler les secrets de la vie sur mars...Suite

Fier de sa décoration par le préfet de la région alsacienne pour actes de courage et de dévouement, Mustafa Zaâri dédie cette distinction à SM le Roi Mohammed VI. C'était à l'occasion de la traditionnelle cérémonie à la mémoire des policiers morts pour la France au cours de laquelle 21 personnes ont été distinguées dernièrement à Strasbourg...Suite

« Je serai attentif àux évolutions des conditions de vie de mes compatriotes du Maroc». Dans cette interview accordée à ALbayane, M. Pouria Amirshahi, député de la 9ème circonsctiption des Français à l'Etranger, fait le point sur le rôle qu'il jouera dans cette circonscription dont fait partie le Maroc.Il a souligné l'attention qu' il accordera «aux évolutons qes conditions de vie de ses « compatriotes du Maroc» surtout étant donné l’importance...que revêt le Maroc dans cette circonscription…Suite

Un millier de Cosaques, qui formaient une force militaire redoutée à l'époque des tsars, aideront la police à patrouiller dans la région méridionale de la Russie qui sera l'hôte des Jeux d'hivers de 2014, dans la ville de Sotchi, en bordure de la Mer Noire. La police doit s'assurer que des travailleurs migrants du Caucase voisin n'envahissent pas la région.
Le déploiement prévu des Cosaques, annoncé par le gouvernement de la région de Krasnodar, a été vivement critiqué en Russie, certains craignant que cela ne mène à une hausse des tensions ethniques dans la région, voire des crimes haineux contre les migrants musulmans au teint généralement sombre.
Les Cosaques ne seront pas armés, mais porteront tout de même des uniformes les identifiant comme des membres d'une force militaire qui célèbre toujours son rôle de défense des frontières russes à l'époque pré-soviétique.
Leur mission, qui doit débuter le 1er septembre, sera de contrôler les migrants dont «le comportement n'est pas toujours légal, et pas toujours correct», selon ce qu'a déclaré lundi le chef adjoint de l'armée cosaque de Kubam, Konstantin Perenishko.
Le gouverneur Alexander Tkachyov a annoncé la semaine dernière le déploiement des Cosaques lors d'un discours devant des policiers.
«Ce que vous ne pouvez pas faire, un Cosaque peut l'accomplir», a déclaré M. Tkachyov. Il a ajouté que les Cosaques ne seraient pas restreints, comme la police, à maintenir l'ordre public et à faire respecter les lois sur l'immigration.
«La police a des pouvoirs suffisamment importants, mais il y a des limites, a dit le gouverneur. Nous l'avons constaté ces dernières années en raison de la démocratie et de la plus grande attention accordée aux droits de la personne et à la société civile.»
Il a ajouté que la présence des Cosaques ferait fuir les Russes immigrés de venir s'installer au Krasnodar, une région agricole.
M. Tkachyov a semblé très inquiet à propos des citoyens russes provenant de la région multiculturelle du Caucase, qui a été frappée par une insurrection musulmane et des problèmes économiques depuis le début de la première guerre d'indépendance de la Tchétchénie, en 1994.
Les Russes de souche traitent les natifs du Caucase de façon de plus en plus xénophobe et hostile. Les travailleurs migrants des anciennes républiques soviétiques de l'Asie centrale, de l'Arménie et de l'Azerbaïjan sont également victimes de discrimination.
Les remarques du gouverneur lui ont valu de vives critiques. Un membre de la Chambre publique, un organisme consultatif approuvé par le Kremlin, a dit qu'il demanderait aux procureurs de l'État d'enquêter à savoir si les remarques violaient la loi russe sur l'incitation à la haine ethnique.
«Tkachyov en a appelé à la désintégration du pays», a déclaré le membre de la Chambre publique Alexander Sokolov dans une déclaration, vendredi. «Il considère les provinces du Caucase comme un territoire ennemi et demande à les isoler avec des milices paramilitaires illégales.»
Les groupes paramilitaires cosaques ont été le fer de lance de l'expansion russe sous les tsars, et sont tristement célèbres pour des pogroms antisémites qui ont provoqué d'importantes migrations juives vers l'Ouest. Pendant l'ère soviétique, les Cosaques ont été persécutés et ont fait l'objet de purges en raison de leur résistance au pouvoir communiste, et le retour de leurs escadrons et défilés après 1991 est souvent vu comme des bravades sans importance. Lors du recensement russe de 2010, environ 70 000 personnes se sont identifiées comme étant cosaques.
6/8/2012, Mansur Mirovalev
Source : La Presse.ca/ Associated Press

Dans la nuit du 28 au 29 juillet, la mosquée de Limoges ainsi que d'autres bâtiments de la ville avaient été tagués. SOS racime a décidé de porter plainte.
Des inscriptions à la bombe noire avaient été taguées sur les deux portes d'entrée de la mosquée de Limoges, située rue Émilie Zola, alors que les musulmans sont en plein mois du ramadan. Les mêmes signes avaient également été retrouvés sur la porte de l'association Roma Bair, en centre ville, près du théâtre de la passerelle. Plus tard, des têtes de cochon dessinées avaient été découvertes sur la vitrine d'un restaurant kebab.
"La gangrène loin d'être éradiquée"
SOS Racimse 87 a été consterné par ces actes et a décidé de déposer plainte pour incitation à la haine. "Ces provocations [...] démontrent que la grangrène des idéologies fascistes et nazies est loin d'être éradiquée. La représentation du symbole des Jeunesses Hitlériennes suggère la présence dans nore ville de personne qui se revendiquent d'une mouvance nazie" a déclaré Hugues Mathieu, président de SOS racisme.
En effet, les signes retrouvés ressemblent à ceux utilisés par le groupe des nazis d'Odal. Ils représentent la lettre Othila. L'extrémiste néonazi ultra-nationaliste, Anders Behring Breivik, auteur d'une tuerie en Norvège, en faisait d'ailleurs partie. Cet insigne fut utilisé pendant la seconde guerre mondiale par la jeunesse hitlérienne et la 7e division SS de volontaires de montagne Prinz Eugen.
Depuis ces faits, d'autres tags ont été retrouvés ailleurs dans Limoges, en particulier en zone Nord de la ville. Les taggeurs ont semble t-il emprunté un chemin passant par le Zénith, Ester et le Palais-sur-Vienne.
06/08/2012,  Sarah Rebouh
Source : France 3 Limousin

Google+ Google+