Nouveau coup dur pour les étudiants étrangers. Un décret, publié le 6 septembre au Journal officiel, vient durcir leurs conditions d'obtention ou de renouvellement des visas étudiants. Cette population était déjà fragilisée par la circulaire du 31 mai, qui limite les possibilités de rester en France pour travailler à l'issue d'un cursus universitaire dans l'Hexagone.
Il fallait à ce jour justifier de 460 euros de ressources mensuelles pour obtenir ses papiers. Il en faudra désormais 620, soit 30 % de plus. Ce que dénoncent évidemment les associations de défense du droit des étrangers.

Au ministère de l'intérieur, on justifie ce décret par le souci de "lutter contre l'immigration irrégulière". Chaque année, une partie des 66 000 visas délivrés par ce biais seraient attribués à des "faux étudiants".

Le ministère estime s'assurer par ce relèvement de seuil que "les étudiants étudient bien". Il s'appuie pour cela sur un rapport du ministère de l'éducation nationale qui pointait en 2005 le manque d'argent des étudiants étrangers, parfois surpris par le coût de la vie en France. "Or, pour étudier dans de bonnes conditions, mieux vaut ne pas avoir à travailler à côté", soutient-on place Beauvau.

Le Gisti - Groupe d'information et de soutien des immigrés - a déposé un recours devant le Conseil d'Etat, le 4 novembre. "Notre reproche est moins la décision en soit, que le fait que cela se fasse du jour au lendemain sans laisser le temps aux étudiants de se retourner, explique Serge Slama, juriste et militant. Cela aurait pu être progressif."

"Discernement"
Selon M. Slama, le niveau de ressources requis pour étudier en France n'avait pas été modifié depuis 1982. Jusqu'à présent, la loi précisait seulement qu'il devait être équivalent à 70 % du montant de base des bourses attribuées aux étudiants étrangers. Mais le nouveau décret a supprimé cette barre. Une décision qui interroge M. Slama, alors que le Claude Guéant, le ministre de l'intérieur, s'est fixé pour objectif de baisser les flux d'immigration légale.

Au ministère, on tient toutefois à rassurer. Les conditions de ressources ne seront strictement appliquées que pour les "nouveaux" postulants. Pour les étudiants déjà en France, qui craignent de ne pouvoir renouveler leur titre de séjour et donc de devoir terminer leurs études, le décret sera appliqué "avec discernement". D'après M. Slama, les préfectures ne seraient effectivement, pour l'heure, "pas trop regardantes".

15/12/2011, Elise Vincent

Source : Le Monde

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Les élèves d'origine étrangère sont davantage soumis au poids des difficultés sociales dans leur parcours scolaire que le reste de la population en âge d'être scolarisée, révèle une étude de l'Insee publiée mercredi.

Ainsi, à l'entrée en 6ème, les résultats obtenus aux évaluations nationales par les élèves dont les deux parents sont immigrés ou étrangers, se situent près de dix points au-dessous de la moyenne nationale, indique cette étude.

Sept ans après leur 6ème, les enfants d'immigrés sont plus souvent sortis du système éducatif que les autres jeunes. Ils sont moins nombreux dans l'enseignement général mais ils préparent plus souvent un bac technologique ou professionnel et ont moins recours à l'apprentissage.

Ces disparités se retrouvent dans le taux de réussite au baccalauréat :tandis que 63,7 % des élèves de nationalité française l'obtiennent, la proportion tombe à 46,9 % pour les élèves étrangers, et cet écart s'accroît encore pour les séries générales.

Selon le ministère français de l'Education nationale cité par l'étude, ces écarts de niveaux entre enfants de parents nés en France et les autres, étrangers ou immigrés s'explique par le fait que la persistance de ces handicaps scolaires est étroitement liée à la catégorie socioprofessionnelle des parents.

En 2001, au collège, 71 % de ces collégiens sont enfants d'ouvriers ou d'inactifs, ce qui n'est le cas que de 39 % des collégiens français.

Quant aux élèves étrangers nés hors de France, leur scolarité est encore beaucoup plus perturbée et fréquemment marquée par l'échec, en raison notamment des difficultés d'adaptation à la langue, à la culture de l'école, et à leurs conditions sociales.

14/12/2011

Source : Agence de presse algérienne (APS)

L'ONG de défense des Droits de l'Homme, Amnesty International, a présenté, mercredi à Madrid, un rapport qui épingle les pratiques discriminatoires de la police espagnole envers les immigrés et les minorités ethniques.

Le rapport, intitulé "Arrêtez le racisme, pas les gens: profilage ethnique et contrôle de l'immigration en Espagne", qui révèle l'ampleur des contrôles d'identité effectués par la police sur la base de caractéristiques ethniques et raciales, a été présenté au cours d'une conférence de presse en présence de son auteur, Izza Leghtas, chargée des recherches sur l'Espagne au sein d'Amnesty International, de la directrice adjointe d'Amnesty Internationale pour l'Europe, Jezerca Tigani et de responsables de la section espagnole de l'Ong Internationale.

Ces pratiques touchent à la fois des étrangers et des citoyens espagnols issus de minorités ethniques comme les Gitans, affirme le rapport, qui dénonce leur caractère discriminatoire et illégal ainsi que les préjugés qui les sous-tendent notamment le fait de considérer tous les immigrés comme des "délinquants".

Selon le rapport, ces pratiques courantes ont toujours été niées par le gouvernement en fonction en dépit de leur évidence, affirmant que les agents de la police espagnole reçoivent des instructions verbales de leurs supérieurs pour mener un certain nombre de contrôle d'identité qui doivent se traduire par des détentions considérées comme un indicateur de "productivité de chaque unité de police".

Amnesty Internationale a invité, dans ce contexte, le futur gouvernement espagnol à se départir de la politique suivie par l'exécutif sortant et à interdire de "façon expresse" ces pratiques qui sont dénoncées par diverses organisations de défense des Droits de l'Homme et des organismes internationaux pour leur caractère "raciste, humiliant et illégal".

Le rapport a été élaboré entre mai et avril derniers sur la base d'entretiens avec des migrants, des organisations sociales, des syndicats de la police et des avocats.

14/12/2011

Source : MAP

La commande en ligne de documents de l'état civil, à savoir l'extrait et la copie intégrale de l'acte de naissance, sera opérationnelle début janvier 2012 au niveau de la commune pilote de Rabat.

Cette opération s'inscrit dans le cadre du "Guichet de commande en ligne de documents administratifs", watiqa.ma, dont la convention a été signée mercredi à Rabat.

Cette convention a été signée par le ministre de l'Intérieur, Taieb Cherqaoui, le ministre de l'Industrie, du commerce et des nouvelles technologies, Ahmed Reda Chami et le directeur général de Poste Maroc, Amine Benjelloun Touimi.

Watiqa.ma, le premier guichet unique marocain pour la commande en ligne de documents administratifs, est un service en ligne simple, facile d'accès, à des tarifs préférentiels, avec un suivi de la commande.

Suite à de nombreux témoignages d'internautes via Fikra (fikra.egov.ma), site lancé début 2011 et destiné à collecter les suggestions des citoyens sur de nouveaux télé-services, le déplacement physique pour récupérer l'acte de naissance s'est avéré être une contrainte de taille pour les administrés résidant loin de leur lieu de naissance.

Cette contrainte existe encore pour d'autres documents administratifs. Ces difficultés seront progressivement surmontées grâce à watiqa.ma.

Intervenant lors de la cérémonie de signature, M. Cherqaoui a souligné l'importance de ce service qui est "en phase avec le progrès que connaît l'administration électronique au Maroc".

Poste Maroc assure l'exploitation de ce guichet et se charge de délivrer les documents demandés aux citoyens avec célérité et précision et au moindre coût, a-t-il indiqué, ajoutant que ce service "aura un impact positif sur l'administration en allégeant la pression sur les fonctionnaires chargés de la préparation de ces documents".

Pour sa part, M. Chami a précisé que cet accord vise à garantir l'opérationnalité et la performance du service de commande en ligne de documents administratifs.

Après l'état civil, le pilote du casier judiciaire sera également lancé début 2012, a-t-il ajouté, expliquant que le citoyen pourra commander un ou plusieurs documents d'état civil sur le guichet électronique et régler en ligne les frais y afférents, à partir de 20 dirhams (TTC).

Le paiement peut se faire par carte bancaire nationale ou internationale et ultérieurement par SMS.

Poste Maroc assure la transmission des documents demandés par courrier postal recommandé au Maroc et à l'étranger, selon M. Benjelloun.

watiqa.ma permet aux citoyens de suivre en détail l'état d'avancement des commandes, au niveau du traitement ou de l'acheminement par Poste Maroc.

watiqa.ma est le fruit d'une collaboration tripartite entre le ministère de l'Intérieur, porteur du projet, le ministère de l'Industrie, du Commerce et des nouvelles technologies, en charge du programme e-gouvernement de Maroc Numeric 2013, qui en a assuré la maîtrise d'oeuvre et la coordination, et Poste Maroc, qui en assure l'exploitation et l'intégration à son bouquet de services aux citoyens.

14/12/2011

Source : MAP

Des professeurs de langue arabe et de culture marocaine en Belgique ont une nouvelle fois observé un si tin dans les locaux de l'ambassade du Maroc à Bruxelles…Suite

Mardi, Gianluca Casseri, un militant d'extrême droite d'une cinquantaine d'années, a ouvert le feu sur un marché de Florence, tuant deux vendeurs ambulants sénégalais et en blessant gravement un troisième, qui « restera paralysé à vie », selon la police. L'homme a ensuite ouvert le feu sur le marché San Lorenzo, dans le centre historique de la capitale toscane, blessant deux personnes dont le pronostic vital n'est pas engagé. Acculé par les forces de police, Casseri s'est ensuite suicidé.
Ce déchaînement de violence à l'encontre d'une communauté agite l'Italie. Les médias s'inquiètent du fait que la société italienne pourrait devenir de plus en plus raciste.

La fusillade de mardi est intervenue 36 heures à peine après un autre épisode imprégné de xénophobie : samedi à Milan, un commando a incendié un campement rom après qu'une jeune fille a affirmé avoir été violée par un Rom. Le lendemain, elle a avoué qu'elle avait tout inventé.

15/12/2011

Source : 20 minutes.fr

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