L'association Marocaine d'Etudes et de Recherches sur les Migrations organise un colloque sur le thème : "DYNAMIQUE MIGRATOIRE, MIGRATION DE RETOUR ET IMPACTS SUR LES SOCIETES D’ORIGINE AU MAGHREB ET EN AFRIQUE DE L’OUEST" , et ce, les 22-23 Novembre 2010 à la faculté de droit Rabat-Agdal. (Consulter programme & argumentaire)

L'apport des migrants au développement des pays d'origine commence à être reconnu, bien qu'il soit une pratique ancienne des concernés sur le plan aussi bien individuel que collectif.

L'objectif de l'atelier inter-diasporas "Migrations et développement : quels projets ? Quels partenariats ?", est de faire le point sur cette question à partir d'exemples de projets de développement, de réfléchir ensemble sur nos pratiques en tant qu'associations issues de l'immigration et associations de solidarité internationales, et de favoriser le rapprochement et les liens entre les différentes initiatives et projets portés par les migrants ici et les structures associatives partenaires au Sud. Cette journée, organisée dans le cadre de la Semaine de Solidarité Internationale et de l’Initiative Conjointe Migrations et développement (ICMD), se déroulera

le samedi 20 novembre 2010 dans les locaux de Via le monde, à Bobigny (France). Le programme complet est en téléchargement en cliquant ici.

Source : Site du Réseau IDD

Le Maroc a adopté une ''approche globale'' de la question migratoire qui privilégie la défense des droits des migrants et le renforcement de la coopération internationale en la matière, a affirmé, mercredi, la Secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Mme Latifa Akharbach.

Mme Akharbach, qui préside la délégation marocaine au 4ème Forum mondial sur la migration et le développement (FMMD) qui se tient au Mexique, a ajouté, dans une déclaration à la MAP, que cette approche novatrice adoptée par le Royaume se décline en trois dimensions complémentaires.

Il y a d'abord le volet de ''la migration légale qui doit être protégée et promue. En second lieu, la migration irrégulière à laquelle il faut apporter une réponse concertée qui tienne compte des causes de ce phénomène et non seulement de ses conséquences et de ses manifestations''.

La troisième dimension inscrite dans l'approche marocaine a trait à la nécessité d'une solidarité internationale accrue dans ce domaine, c'est pourquoi, a dit Mme Akharbach, le Maroc lance un appel pour ''renforcer la coopération régionale et subrégionale'' afin de mieux aborder la question migratoire.

Mme Akharbach a, aussi, souligné ''le dynamisme de la diplomatie marocaine dans tous les forums qui traitent de la question de la migration, devenue désormais une priorité sur l'agenda politique international''.

Elle a relevé que la présence d'une forte délégation marocaine à ce 4ème FMMD reflète la ''méthodologie inclusive'' de la politique publique marocaine en matière de migration, puisque le Royaume est représenté par plusieurs organisations de la société civile, qui ont contribué de manière active aux débats des Journées de la société civile, organisées les 8 et 9 courant, avant l'ouverture du Forum gouvernemental.

Les associations marocaines ayant pris part à ces journées sont le Réseau marocain transnational Migration Développement, la Fédération des associations des Marocains en France, L'Association marocaine d'études et de recherches sur la migration, Al-Hasaniya Morrocan Women Center de Grande Bretagne et le Réseau des compétences germano-marocain.

De même, la délégation officielle marocaine est composée, outre Mme Akharbach, de l'ambassadeur du Maroc au Mexique, M. Mahmoud Rmiki et de représentants des ministères de l'Intérieur et de la Communauté marocaine résidant à l'étranger et de l'Agence nationale de promotion de l'emploi et des compétences (ANAPEC).

Par ailleurs, Mme Akharbach a mis l'accent sur ''le véritable partenariat'' institué par le Maroc entre les acteurs publics et la société civile et ''la synergie existant entre les différents intervenants'' sur la question migratoire, notamment les départements des Affaires étrangères et de la Communauté marocaine résidant à l'étranger et la Fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l'étranger.

Le 4ème FMMD se tient dans la ville mexicaine de Puerto Vallarta (Ouest) sous le thème : ''Partenariats pour la migration et le développement humain : prospérité partagée, responsabilité partagée''.

Le Maroc va co-présider, jeudi, un atelier sur le meilleur moyen d'intégrer le lien migration-développement dans les processus de consultation régionaux et les forums interrégionaux.

Un représentant du Maroc sera également le rapporteur général d'un autre atelier axé sur ''la mobilité humaine et le développement humain''.

10/11/2010

Source : MAP

Italie compte plus de quatre millions et demi d’immigrés en situation régulière, soit 7,2 % de la population*. D’ici à 2050, elle pourrait en compter douze millions. Face à de tels chiffres, peut-on affronter l’épineux problème de l’immigration du seul point de vue de l’ordre public ? N’est-il pas préférable de miser sur l’intégration pour garantir plus de sécurité ? L’intégration des immigrés doit avant tout être considérée comme une nécessité : non seulement elle contribue à la croissance économique et au financement de la protection sociale, mais elle est aussi un facteur de sécurité et favorise une certaine loyauté politique. Cette opinion s’oppose évidemment aux lo­giques sécuritaires prônées par certains partis de droite qui voient en l’immigration la source de tous les maux et qui préconisent des mesures xénophobes aussi inefficaces que dangereuses. Mettre l’accent sur le binôme intégration-sécurité permet également de s’affranchir de la rhétorique du multiculturalisme, séduisante mais simpliste.

Sous l’influence du parti d’Umberto Bossi [fondateur et dirigeant de la Ligue du Nord, populiste et anti-immigrés], l’Italie a vu s’imposer un modèle assimilationniste qui s’inspire d’un aphorisme rebattu, selon lequel “les immigrés doivent respecter nos lois et nos traditions”. Cette attitude a engendré un assimilationnisme forcé et bancal : l’absence de régularisation représente en effet un frein aux yeux des immigrés, qui doivent renoncer à leur identité culturelle, ethnique et religieuse sans obtenir quoi que ce soit en retour. En France, lieu par excellence de l’assimilationnisme, les immigrés doivent renoncer à leurs particularismes identitaires afin d’obtenir la nationalité française ; en Italie, on leur demande d’y renoncer tout court et sans même discuter.

Ce modèle, essentiellement disciplinaire, imposé par le leader de la Ligue du Nord s’articule sur l’idée de l’ordre public. Formellement assimilationniste, il se fonde sur le droit du sang, ôtant ainsi aux ressortissants étrangers toute chance d’obtenir la nationalité italienne.

Idéologiquement assimilationniste, ce modèle disciplinaire fonctionne, de fait, comme un modèle multiculturel. En stigmatisant les immigrés et en pointant du doigt leurs différences ethniques et religieuses, on renonce à encourager un échange autre qu’économique, ce qui a pour effet d’accentuer les clivages ethniques et identitaires. Nous devons donc être vigilants : prôner l’assimilation mais refuser l’intégration des immigrés peut déclencher une spirale de haine et de violence et provoquer, dans un avenir très proche, de graves problèmes.

Source : Courrier international

L'expérience du réseau des compétences germano-marocain a été présentée, mardi, devant le 4-ème Forum mondial de la Migration et du Développement, qui tient ses assises dans la ville mexicaine de Puerto Vallarta (Ouest).

Le représentant de ce réseau, Mhammed El Carrouchi, a donné un aperçu sur le mode de fonctionnement et les projets de coopération fomentés par son association pour le déploiement de passerelles entre la Communauté marocaine en Allemagne et le Maroc et avec les marocains désireux de connaitre davantage la culture germanique.

Le réseau des compétences germano-marocain, qui a vu le jour en 2007, est constitué de quelque 600 experts marocains et allemands issus de différentes disciplines. Il a pour principal objectif de favoriser le transfert de technologie entre l'Allemagne et le Maroc, et de renforcer l'intégration au sein de la société allemande des Marocains résidents dans ce pays.

Il ambitionne aussi d'encourager la connaissance mutuelle et le dialogue entre les cultures marocaine et allemande, afin de mieux canaliser les énergies et les compétences marocaines en Allemagne en faveur du développement durable du Maroc.

El Carrouchi a souligné que les membres du réseau proviennent dans une bonne proportion (20 pc) du secteur des technologies de l'information, 15 pc travaillent dans le secteur automobile, 9 pc dans l'action sociale et culturelle, tandis que le reste est composé d'enseignants et de professionnels du secteur de l'environnement.

Plus de 50 pc des experts du réseau sont concentrés dans les régions de Bavarie et Hesse et seulement 15 pc sont des femmes.

Le paneliste a, ensuite, énuméré les projets déjà mis en oeuvre par le réseau, dont une caravane des technologies de l'information et de communication dans les écoles marocaines, une bibliothèque mobile pour le Sud du Maroc, l'envoi de matériel médical pour l'Université Cadi Ayyad de Marrakech et la clinique Ibn Toufail, ainsi que l'installation d'un centre d'hémodialyse dans le Nord du Royaume.

Le réseau a, également, été à l'origine de la mise en place d'un double diplôme (Dual Master) dans la filière informatique entre les Universités de Munich et d'Al-Akhawayn d'Ifrane.

A propos des projets en cours ou planifiés par le réseau, El Carrouchi a mis l'accent, notamment, sur un programme de parrainage des étudiants marocains en Allemagne et la documentation de la migration marocaine dans ce pays ou encore la production d'une Opéra sur la légende de Isli/Tislit pour mettre en valeur le patrimoine musical amazigh.

Les intervenants lors du débat qui a suivi l'exposé d'El Carrouchi, qui est un avocat marocain en Allemagne, ont mis l'accent sur l'importance de cette expérience menée par le réseau des compétences germano-marocain et ont demandé des explications sur la manière d'assurer la "durabilité'' des projets mis en oeuvre par ce réseau et financés par l'Agence de coopération allemande.

Ce réseau a participé, aux côtés d'autres associations marocaines, aux Journées de la société civile qui précèdent le Forum gouvernemental prévu à partir de mercredi.

Le Maroc sera représenté à ce Forum gouvernemental par la secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, Mme Latifa Akharbach.

10/11/10

Source : MAP

BNP Paribas vient d'annoncer le lancement d'un nouveau service d'envois de fonds entre La France et le Maroc, appelé « Home Cash ». Ce service  proposé en collaboration avec sa filiale marocaine BMCI est dédié au transfert express d'argent entre les deux pays. La nouvelle offre sera par la suite développée entre d'autres réseaux du Groupe BNP Paribas : depuis la France, la Belgique, l'Italie…, vers le Maroc, la Tunisie, la Turquie.

" Home Cash  permet un transfert d'argent immédiat, à un tarif avantageux (3 euros quel que soit le montant du transfert), d'un compte en France vers une carte prépayée au Maroc, sans que le bénéficiaire ait besoin de détenir un compte", souligne le management de la première banque de la zone Euro par le montant des dépôts. Il est souligné que le bénéficiaire doit préalablement souscrire une carte « Home Cash » auprès d'une agence BMCI au Maroc, afin de pouvoir utiliser ce service. Cette carte est utilisable dans les distributeurs et les agences BMCI et a une durée de validité de deux ans, renouvelable sur demande.

Selon la même source, le principe de Home Cash  est simple :"Le donneur d'ordre se rend dans son agence en France pour effectuer un virement Home Cash (jusqu'à 3 100 euros par jour et par compte). Les fonds sont instantanément crédités sur la carte Home Cash au Maroc", expliquent les responsables de la banque. Et d'ajouter que Le bénéficiaire de cette carte peut ainsi retirer les fonds dans tous les distributeurs de billets de la BMCI (24h/24 et 7j/7 dans la limite de 15 000 Dirhams marocains (soit environ 1500 euros) par jour ou en agence (selon les conditions tarifaires de la BMCI). La carte peut recevoir jusqu'à 150 000 Dirhams marocains, soit environ 15 000 euros.

Selon BNP Paribas, ce produit s'inscrit dans sa stratégie d'accompagnement des besoins de sa clientèle et des consommateurs, particulièrement ceux originaires de l'Afrique du Nord,  à travers ses filiales implantées dans la région.

"Depuis plusieurs années, BNP Paribas a développé une offre globale destinée aux clients gardant des attaches fortes avec leur pays d'origine, en collaboration avec ses filiales BMCI au Maroc, UBCI en Tunisie et BNP Paribas El Djazaïr en Algérie.

L'objectif est de renforcer la satisfaction des clients sur les deux rives de la Méditerranée, en répondant à leurs besoins spécifiques (ouverture de compte facilitée, transfert d'argent, assistance dédiée comme le rapatriement de corps…)", révèle le management de cet établissement, jugé l'une des 6 banques les plus solides du monde.

Cette offre de transfert d'argent s'appuie sur une plateforme du prestataire TSYS, qui a été retenu par BNP Paribas pour développer une offre multi-canal, multi-pays et multi-produits.

Source : Maroeco

Le Centre Régional d'Investissement (CRI) de la région du Gharb-Chrarda-Beni-Hssen et la Fondation Création d'Entreprises (FCE) du groupe Banque Populaire envisagent de renforcer leur coopération pour encourager l'investissement des Marocains du monde dans leur pays d'origine.

Selon le CRI de Kénitra, la convention du partenariat et de coopération portera sur l'Appui à la création des PME et TPE, l'échange d'informations pour alimenter les bases de données respectives des deux partenaires en vue d'une meilleure visibilité de l'économie nationale et régionale.

En vertu de cette convention, les deux parties s'engageront aussi d'organiser des manifestations destinées à assurer le marketing territorial de la Région du Gharb-Chrarda-Béni Hssen auprès des Marocains du Monde.

Les deux partenaires ont tenu, à Kénitra, une rencontre d'information consacrée à la présentation d'une offre de services d'appui et d'accompagnement dédiée aux investisseurs marocains du monde.

Cette nouvelle offre, explique le CRI de Kénitra, est constituée de deux packages, à savoir Assist/Invest qui porte sur l'information, le conseil et l'orientation sur les opportunités, les incitations et les modalités pratiques pour l'investissement au Maroc.

Le deuxième, Dalil/Invest, est une offre d'accompagnement des investisseurs Marocains résidant à l'étranger par le réseau des bureaux régionaux de la Fondation au Maroc moyennant des prestations sur mesure, impliquant les services extérieurs des administrations locales et régionales pour la coordination de leurs contributions respectives dans le processus d'investissement.

Cette offre globale cible les secteurs des technologies de pointe, l'industrie Automobile, les énergies renouvelables, l'offshoring, l'aéronautique, le tourisme, la logistique, franchise/commerce organisé et l'agroalimentaire, et les porteurs de projets d'investissements individuels, de capitaux et/ou de compétences et de savoirs faire.

9/11/2010
Source : MAP

La commission de recours contentieux de la Caisse d'alloca tions familiales vient de rendre sa décision concernant trois des retraités marocains (ils seraient plus d'une centaine dans la même situation) locataires dans le quartier St-Jacques à Perpignan auxquels elle avait suspendu les aides logement au motif qu'ils occuperaient leur appartement moins de 8 mois par an. Une mesure qui les contraignait à ne plus pouvoir payer leur loyer et les soumettait à une menace d'expulsion. Le tribunal d'instance saisi par le propriétaire afin d'obtenir la rupture du contrat de bail, avait

le 13 octobre accordé un délai aux locataires et avait suspendu sa décision à condition que ces derniers reprennent le paiement de leur loyer et commencent à s'acquitter des dettes des mensualités précédentes. Un «sursis» profitable pour les retraités puisque la CAF vient de les informer de la reprise du versement de leurs aides au logement et ce depuis le 1er janvier dernier.
«C'est une bonne nouvelle et une décision courageuse de la part de la CAF. Elle renforce la position des locataires vis-à-vis du propriétaire», explique Me Chninif, l'avocat des retraités concernés. Néanmoins, la CAF persiste à réclamer le remboursement des trois années précédentes de prestations indûment perçues. Sur ce point, la commission de recours amiable achoisi de surseoir à statuer. Et ce, dans l'attente des résultats de l'enquête judiciaire en cours visant les propriétaires suite à une plainte pour «manœuvre frauduleuse et fausses déclarations» pour obtenir des prestations sociales de manière illégale. Par ailleurs, deux des locataires avaient déposé plainte pour «violation de domicile et atteinte à la vie privée» après que des individus, vraisemblablement missionnés, soient le 7 octobre dernier venus par la force prendre les portes et les fenêtres de leur logement et les menacer de jeter aux ordures leurs maigres effets personnels pour les contraindre à libérer les lieux. Le tribunal a condamné le propriétaire à remettre les portes et les fenêtres sous astreinte de 1000 euros par jour de retard. Enfin, une expertise quant au respect des dispositions du contrat de bail a été ordonnée. L'affaire n'est pas close...

9/11/2010

Source : L’Indépendant

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