samedi 4 mai 2024 09:33

"marocculturel'' est le nom d'un nouveau support médiatique électronique mis récemment en ligne et entièrement dédié à l'actualité plastique nationale.

Sur ce site www.marocculturel.com, le directeur de publication, Abdellah Cheikh, souligne qu'il s'agit d'un support médiatique libre et indépendant, né d'une longue et mûre réflexion sur les arts en particulier et la culture en général, avant de faire remarquer que "ce magazine artistique dédié à la création dans tous ses états n'a pas la prétention de porter un jugement de valeur sur le paysage artistique, ses détournements ou encore ses paradoxes''.

Il s'attachera, en revanche, à partager avec les amateurs de l'art leurs curiosités pour des formes d'expression différentes ou marginales, en s'ouvrant sur les événements de grande envergure et les expériences originales, assure-t-il dans une déclaration à la MAP, ajoutant que ce médium rendra aussi hommage "aux artistes créateurs qui ont peuplé et peuplent toujours leur environnement de mondes imaginaires, animés par une nécessité intérieure à l'abri des tentations du marché officiel aux aguets de proies faciles pour des collections spéculatives''.

Tout en insistant sur la nécessité de renforcer davantage la médiation culturelle, condition sine qua non pour tout développement artistique durable, M. Cheikh, lui-même critique d'art, tient à souligner que ce webzine se veut aussi une plate-forme qui permet d'établir des liens aussi bien avec les critiques d'art que les amateurs de nouvelles expressions sortant des sentiers battus.

Conçue comme une tribune interactive et consultable en version arabe et française, Maroc culturel s'attachera, selon ses fondateurs, à nouer des contacts et des rapports avec les artistes créateurs, tous styles confondus, sans discrimination ni parti pris.

Dans l'actuelle édition, les lecteurs en ligne peuvent notamment lire un papier de l'artiste-peintre Abdelllatif Zine sous l'intitulé provocateur "Les mains sales dans l'art'' ou encore un entretien avec Ahmed Benyessef, un des maîtres de la figuration expressionniste au Maroc.

18/11/10

Source : MAP

Dans le cadre des Rencontres d'Averroès à Marseille, des artistes et la création contemporaine marocaine à l'honneur :

- 3 et 4 décembre - 20h30 - théâtre de La Minoterie : représentations de la pièce IL/HOUWA de Driss Ksikès, mise en scène par Jaouad Essounani (Grand Prix et Prix de la Mise en Scène au Festival National de Théâtre à Meknès en 2009 et Prix du Meilleur texte au Festival de Constantine en Algérie).

- 4 décembre - 13h30 -  théâtre de La Minoterie : Rencontre avec Driss Ksikès & Saïd Aït El Moumen autour de « La Création contemporaine au Maroc » .

- 4 décembre - 16 H 30 -  théâtre de La Minoterie:  Lecture - mise en espace par Pierrette Monticelli de « 180° degrés » de Driss Ksikès.

- 4 décembre - 18h - théâtre de Lenche : chorégraphie ATHAR du danseur et chorégraphe Saïd Aït El Moumen.

Source : Rencontreaverroès

Une rencontre internationale sur les flux migratoires aura lieu le 2 décembre prochain à Rabat.

En quelques années, l'idée d'une «approche globale sur les migrations» paraît s'être progressivement imposée dans la formulation des politiques migratoires européennes. Mais au-delà des expressions de «bonnes intentions», cette approche semble plus formelle que réellement admise.

De plus, elle est traversée de contradictions et fondée sur un déséquilibre fondamental: considérée comme une approche coproduite en partenariat avec les pays du Sud, «l'approche globale» reste un cadre défini exclusivement par les Européens. Pour discuter de cette question, l'Université ouverte « Migration, droits de l'Homme et développement», rattachée à la Faculté des sciences économiques, juridiques et sociales de l'Université Mohammed V-Souissi, organisera, le 2 décembre prochain à Rabat, une rencontre internationale sur le thème : «Les politiques européennes d'immigration vues du Sud», en partenariat avec l'Institut français des relations internationales (IFRI) et le soutien de l'Office chérifien des phosphates (OCP).

Cette rencontre, qui réunira à la fois des représentants institutionnels des différents pays sud-méditerranéens, et particulièrement marocains, ainsi que des membres de la société civile, des représentants d'associations transnationales, des entrepreneurs et décideurs économiques, des chercheurs et des experts d'Europe et du Maroc, tentera de contribuer à répondre à la question suivante : sous quelles conditions « l'approche globale » peut-elle constituer un cadre optimal et viable pour réguler les migrations internationales vers l'Europe, dans le respect des principes fondamentaux du droit des personnes et des enjeux socio-économiques et politiques à la fois des pays de départ, de transit et de destination ? «Notre objectif est d'arriver à une plus grande compréhension de toutes ces thématiques (et bien d'autres en rapport avec le thème central de la rencontre) par le public marocain (étudiants, chercheurs, associatifs, décideurs politiques, etc.).

Par ailleurs, nous souhaitons connaître ce que pensent ces acteurs des politiques migratoires aussi bien européennes que maghrébines et de leurs conséquences sur, notamment, la relation euro-marocaine (euro-maghrébine)", explique Mehdi Lahlou, professeur à l'Institut national de statistiques et d'économie appliquée (INSEA). "Notre but également est de réfléchir à d'autres façons d'approcher la question migratoire des deux côtés de la Méditerranée pour une construction équilibrée au service d'un développement véritable et durable au profit des peuples de la région», ajoute-t-il.

Ce rendez-vous vise également de pointer des doigts les conséquences des politiques d'immigration en Europe. «Notre but est de débattre de ces politiques dans leurs grandes lignes et les politiques en perspective avec la montée en puissance des ''droites dures'' (pour ne pas parler de l'extrême droite) dans le Vieux Continent, avec le repli identitaire (le communautarisme) dans les pays européens et aussi la crise économique et financière que les uns et les autres vivent depuis les dernières années. Par ailleurs, nous allons exposer le caractère pernicieux de certaines demandes européennes actuelles, dont celles qui portent sur le concept de réadmission », conclut M. Lahlou.

Espace Schengen

Cette réunion se déroule dans un contexte où la relation migratoire entre les pays du Maghreb et l'Europe s'est modifiée en l'espace de vingt ans, et ce depuis la mise en place de l'Espace Schengen. D'une part, l'Union européenne (UE) est devenue, malgré les visas, le premier pôle des migrations devant les Etats-Unis. D'autre part, les pays maghrébins ont connu une transformation en profondeur de leur place dans ces migrations, en continuant d'être une région relativement importante d'émigration, tout en se transformant en un lieu de transit, voire de destination. Pour sa part, l'Afrique subsaharienne, qui a longtemps été une terre de migrations régionales, s'est connectée aux migrations internationales, notamment à destination de l'espace européen et en transitant par les pays maghrébins.

Source : Le Matin

Quelque 10 mille immigrés de diverses nationalités ont quitté la Catalogne entre juillet 2009 et le même mois de l'année en cours à cause de la crise économique qui frappe cette région autonome du nord-est de l'Espagne, indique-t-on mardi de source officielle.

"Après plusieurs années de croissance économique qui a attiré une main d'œuvre étrangère massive, le recul de l'activité a engendré le départ de 10.000 étrangers entre juillet 2009 et juillet 2010, soit 0,8 pc du nombre total des expatriés", indique, dans un communiqué, le département de l'Immigration du gouvernement de Catalogne.

Cette baisse a concerné essentiellement les hommes de 15 à 29 ans, souvent employés dans le secteur du bâtiment, durement touché par la récession qui a frappé la région en 2008, précise la même source, selon laquelle les ressortissants équatoriens ont été les plus nombreux à avoir quitté la Catalogne, suivis des Boliviens, des Argentins, des Brésiliens et des Colombiens.

Toutefois, certaines communautés ont renforcé leur présence en Catalogne sur la même période, "mais sans commune mesure avec les grands mouvements des période de forte croissance économique", note le département catalan.

Il s'agit des ressortissants marocains dont le nombre a connu une hausse de 19,6 pc, suivis des Roumains (+8 pc), des Equatoriens (+6,3), des Boliviens (+4,7 pc) et des Italiens (+4,1 pc).

Le nombre d'immigrées légalement établis en Catalogne a atteint en juillet dernier 1.241.522, soit 16,4 pc de la population totale de la région (7,5 millions d'habitants), selon la même source.

Source : Aufait/MAP

Les cinéphiles romains étaient au rendez-vous, mardi soir, avec la projection en compétition officielle du long-métrage "Les oubliés de l'Histoire" du réalisateur marocain Hassan Benjelloun, à l'affiche du Festival du cinéma méditerranéen de Rome "MedFilm 2010".

Le film, projeté devant un nombreux public, tente de jeter la lumière sur toute la problématique de l'immigration, notamment celle clandestine, tout en exposant la condition sociale des jeunes immigrés.

Tournée au Maroc et en Belgique, cette fiction de 105 minutes met en avant l'histoire pathétique d'immigrés illégaux et d'autres en situation régulière en quête d'accomplissement, d'amour et de stabilité.

A travers cette histoire, le film passe en revue les calvaires, de tous genres, que subissent ces hommes et femmes: exploitation, racisme, maltraitance, traite des blanches, entre autres. Un message aux jeunes "incrédules" qui s'imaginent encore que l'Europe constitue cet Eldorado où se dissiperont tous leurs problèmes.

Une pléiade de comédiens marocains dont Amine Ennaji, Meriem Ajadou, Abderrahim El Meniari donnent la réplique dans ce film à des acteurs belges et français parmi lesquels Sacre Benoit, Claire Hélène Cahenmani, Paul Marie et Anaiss Moreau.

"Les Oubliés de l'Histoire" avait déjà été primé lors des Festivals du film de Tanger, de Tétouan et de Rotterdam. Le film avait également été projeté dans le cadre de la compétition officielle du 26ème festival du cinéma méditerranéen d'Alexandrie, tenue en septembre dernier.

Le MedFilm, dont la tenue s'inscrit cette année dans le cadre de l'Année européenne de lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale, se fixe pour objectifs, depuis sa fondation en 1995, de soutenir, à travers l'audiovisuel et plus particulièrement le cinéma de qualité, la coopération entre pays proches avec la conviction que la diversité est une valeur certaine.

Il se veut notamment un outil de promotion des Droits de l'Homme, du Dialogue Interculturel, de l'éducation et de la formation des jeunes dans le domaine socio-culturel, et de lutte contre le racisme et la xénophobie.

Le concours officiel du Festival est sanctionné par le prix Eros et Psyché tandis que le Prix Methexis récompense le meilleur film en compétition dans le Concours International de Court-métrages et le Prix Open Eyes, celui retenu le meilleur dans le Concours International de Documentaires

L'Espagne et le Liban sont, cette année, les invités d'honneur du Festival après que le Maroc et la France l'aient été lors de l'édition précédente.

Le MedFilm de Rome, programmé cette année du 11 au 21 novembre, a choisi cependant, au cours de la présente édition, de jeter encore la lumière sur le cinéma marocain aux côtés de celui de la France, de la Turquie et de la Belgique.

Source : MAP

De quoi casser les préjugés: les nouveaux immigrés sont majoritairement des femmes, et l'on compte beaucoup plus de diplômés qu'auparavant.

De plus en plus de femmes viennent en Belgique chercher un meilleur avenir et un partenaire, selon une analyse de l'immigration récente effectuée par le "Centrum voor Migratie en Interculturele Studies" (CeMis) de l'université d'Anvers, rapportée jeudi dans le quotidien De Morgen.

Le nombre de nouveaux arrivants ayant un diplôme supérieur augmente également: un sur trois a au minimum douze années de formation derrière lui dont il peut faire état lorsqu'il se présente. Selon les chiffres les plus récents, en 2007 la moitié (49 pc) des arrivants étaient des femmes, un chiffre qui montait à 54 pc pour les immigrés provenant de pays hors Union européenne et selon le CeMIs, ce chiffre continue d'augmenter.

75 % de femmes pour les pays d'Asie

Pour des pays tels que la Thaïlande, les Philippines, le Kazakhstan et l'Ukraine, on atteint même les 75 pc. Mais plus de la moitié des immigrés en provenance du Congo et du Brésil sont également des femmes.

On constate également une augmentation du nombre d'immigrés ayant un diplôme supérieur. "A ce moment le niveau de scolarité des nouveaux arrivants est plus élevé que celui de la population belge autochtone", indique Christiane Timmerman, directrice de CeMis.

18 Novembre 2010

Source : RTL info.be

Le gouvernement libéral-conservateur danois et son allié d'extrême-droite, le Parti du peuple danois, sont parvenus à un accord durcissant les règles du regroupement familial en introduisant un système à points favorisant les candidats éduqués et faciles à intégrer.

L'accord controversé, vivement critiqué par l'opposition de centre-gauche, a rallié jeudi, sans vote, une majorité de 90 députés sur les 179 du Parlement, a-t-on appris auprès des partis concernés.

Présenté prochainement sous forme de projet de loi au Parlement, l'accord prévoit que les candidats au regroupement familial devront obtenir 60 points pour en bénéficier, le double s'ils ont moins de 24 ans.

En fixant la barre à 120 points pour les moins de 24 ans, ce qui exige notamment une éducation supérieure pour les obtenir, le gouvernement veut continuer sa politique de lutte contre les mariages arrangés.

Ces points sont obtenus si on dispose entre autres de diplômes d'établissements supérieurs, si on a une expérience professionnelle et un travail, ou encore des qualifications linguistiques dans les langues nordiques ainsi qu'en anglais, allemand, français et espagnol, selon l'accord.

L'accord ne concerne pas les ressortissants l'Union européenne et de l'Espace économique européen (EEE) et vient renforcer la politique ultra-restrictive mise en place par le Danemark en matière d'immigration depuis 2001 lors de l'arrivée d'un gouvernement de centre-droit au pouvoir avec le soutien du Parti du peuple danois (PPD).

"Ce que nous voulons est que les étrangers qui viennent au Danemark dans le cadre du regroupement familial (...) possèdent des qualifications pour s'y intégrer plus facilement" a déclaré au quotidien Politiken la ministre aux Réfugiés, aux immigrés et à l'intégration, Birthe Roenn Hornbech.

"Il ne sera pas possible de faire l'objet d'un regroupement familial avec sa ou son compagnon si on n'a ni éducation, ni travail, ni des connaissances linguistiques", selon la ministre libérale, qui veut faire du Danemark "un pays pionnier" dans ce domaine.

Rejetant les critiques, le Premier ministre Lars Loekke Rasmussen a affirmé aux journalistes que "celui ou celle qui veut vivre au Danemark aura aussi la volonté de remplir ces critères" qui "ne sont pas déraisonnables".

Partageant cet avis, Peter Skaarup, vice-président du PPD, à l'origine de la politique d'immigration restrictive du pays, estime à l'AFP "normal que les candidats au regroupement familial soient préparés à apporter leur contribution à la société et non à y être assistés".

L'accord entre le gouvernement et le PPD exige également que la personne, danoise ou étrangère, qui souhaite amener son conjoint, dépose une garantie de 100.000 couronnes (13.422 euros) contre 50.000 jusqu'à présent.

18 novembre 2010

Source : Romandie/AFP

À propos du marché européen du travail, Dominique Strauss-Kahn a estimé que des réformes nécessaires pourraient être accélérées en harmonisant les législations au sein de la zone euro. "La zone euro ne peut atteindre son véritable potentiel avec un patchwork déroutant de marchés du travail segmentés", a-t-il expliqué. "Il est temps de mettre sur un pied d'égalité les travailleurs européens, notamment en ce qui concerne la taxation de la main-d'oeuvre, les systèmes de prestations sociales et de portabilité et les législations sur la protection de l'emploi." Là où il y a des pénuries de travailleurs qualifiés, les pays européens devraient recourir à l'immigration pour combler leurs besoins, a-t-il en outre estimé. "La croissance à long terme pourrait également bénéficier d'une approche moins restrictive concernant l'immigration", a-t-il dit. "Cela a du sens d'avoir recours à l'immigration pour gérer des problèmes de qualification comme cela s'est fait en Amérique du Nord."

L'Union européenne doit trouver une solution aux déséquilibres économiques entre les États membres et faciliter les flux de main-d'oeuvre si elle veut résoudre "un grave problème de croissance", a souligné, vendredi, le directeur général du Fonds monétaire international. Dominique Strauss-Kahn, d'après le texte de son discours au congrès bancaire européen, a souligné que les États européens allaient devoir diversifier leurs sources de croissance, évoquant notamment la nécessité pour l'Allemagne d'accroître sa demande intérieure. "Comme nous nous inquiétons des déséquilibres mondiaux, nous devrions également nous inquiéter des déséquilibres au sein de la zone euro", a-t-il dit. "Les déficits des comptes courants dans certains pays européens vont devoir être réduits, et dans le même temps dans d'autres pays, tels que l'Allemagne, la croissance devra être davantage alimentée en interne", a-t-il ajouté.

Source : Le Point

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