Le Président du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME), M. Driss El Yazami, a participé, lundi 13 mai 2024 au pavillon du Ministère de la justice au Salon du livre de Rabat, à une table-ronde sur le thème « la justice au service des Marocains du monde ». Mme Zahira Fountir, Professeur de droit à l’Université Mohammed V de Rabat et membre du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), M. Saïd Rachik, chargé d’études et des relations avec les medias au Médiateur du Royaume et M. Mbarek Boutelha, Chef du Département des Mécanismes de Gestion Internationale dans le Domaine Civil à la Direction des Affaires Civiles et des Professions Juridiques et Judiciaires, ont également pris part à cette rencontre.

« L’expérience migratoire européenne par le roman : aux interstices des vécus et des mémoires » est la thématique qui a été discutée ce dimanche 12 mai 2024, dans une rencontre abritée par le stand du CCME au Salon du livre de Rabat. Sanae Ghouati, professeur à l’Université Ibn Tofail de Kénitra et Mustapha Bencheikh, professeur de littérature, ont répondu aux questions Farid El Asri, docteur en anthropologie et doyen du collège des sciences sociales à Université internationale de Rabat.

La thématique nous interroge sur un parcours de plus d’un demi siècle d’expérience en écriture. Le débat s’est d’abord consacré à faire une rétrospective, un retour sur les premières expériences des écritures marocaines en Europe, avant de faire l’état des lieux de la situation littéraire actuelle.

Sanae Ghouati : la littérature des Marocains du monde nous permet de nous regarder de l’intérieur et de l’extérieur

En tant que professeur de littérature, Sanae Ghaouti explique que l’écriture de la migration a été longtemps caractérisée par une tendance autobiographique, car beaucoup se sont exprimés dans la littérature par besoin de se raconter. Un genre littéraire qui est de moins en moins prisé au vu des changements de perspectives et des préoccupations.

Aujourd’hui, la littérature des « Marocains du monde enrichit la littérature locale car ces derniers sont allés plus loin pour exprimer d’autres problématiques et d’autres réalités, ils nous permettent d’être transportés, ce qui est l’essence même de la littérature ».

« Les jeunes marocains de l’étranger nous donnent accès à une nouvelle littérature avec une multitude de références. Leur écriture est différente, fraîche et créative, elle nous donne un autre regard sur nous-mêmes qui nous permet d’appréhender à la fois comment on est et comment on est perçu par l’autre », a-t-elle ajouté.

Pour faire évoluer la littérature maghrébine, qu’elle soit au Maroc ou à l’étranger, Sanae Ghaouti pense d’une part à la langue d’écriture et d’autre part, à la critique littéraire.

« Ce que je constate est que certains auteurs écrivent dans une langue qui n’est plus celle de notre époque, ce qui fait que le lecteur ne se reconnaisse plus dans ses écrits ».

Et d’ajouter, que « nous avons besoin de critiques littéraires qui accompagnent les textes et qui pourront s’écarter de la complaisance pour permettre à notre littérature d’avancer. Aujourd’hui les critiques mettent en valeur l’auteur mais pas la littérature ».

Mustapha Bencheikh : l’écriture migratoire doit retirer l’échafaudage et laisser s’exprimer ses propres émotions

Selon Mustapha Bencheikh, écrire dans une langue étrangère est déjà une forme de migration. « Dans l’écriture migratoire, nous sommes tous des migrants en écrivant dans une langue qui n’est pas la nôtre, le concept même de migration va s’exprimer avec des destins individuels totalement différents ».

L’expression écriture de la migration, en tant que concept, est d’après lui réductrice, car « un livre qui ne s’attache qu’à la condition de son époque est un livre endormi ». Aujourd’hui, il ne faut plus enfermer le roman dans « des schémas réducteurs : un bon roman a une espèce d’ouverture et n’appartient à aucune patrie, il tend à un sorte d’universalité qui le met au dessus des langues et des nations », il faudra alors « retirer l’échafaudage et laisser ses émotions s’exprimer ».

« Je peux être fasciné par un écrivain argentin car il me touche dans mon humanité, qui est une sensibilité universelle ». A son avis, « on aura plus de poids si un livre écrit par un marocain touche un Américain ou un Chinois et pas seulement des Marocains ».

Ceci dit, Mustapha Bencheikh considère que la littérature maghrébine en Europe qui « a vu le jour il y a près d’un siècle continue de se produire avec plus de force et de talent ». Car, grâce aux différents parcours migratoires, les auteurs Marocains en Europe font que l’écriture maghrébine aille de « l’avant avec une résonance particulière, allant du simple témoignage à une sorte d’ambiguïté transversale ». Aujourd’hui, tous les livres que nous lisons portent la marque de cette « ambiguïté qui réside d’abord dans la langue, qui a connu des mutations extraordinaires ».

La littérature en langues française, anglaise, ou autre, écrite par ces nouvelles générations d’auteurs, apporte une valeur ajoutée assurée à la langue d’écriture, car ceux qui ont vécu dans des pays européens portent en eux un rapport moins livresque et plus oral, une « oralité » d’un autre terroir, tout cela avec « des marques identitaires et une résonance locale qui renvoient de différentes façons à la culture d’origine ».

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Biographie de Farid El Asri : CCME - Farid EL ASRI
Biographie de Sanae Ghouati : CCME - Sanaa Ghouati
Biographie de Mustapha Bencheikh : CCME - Mustapha Bencheikh

Le pavillon du CCME au Salon du livre de Rabat a accueilli, ce dimanche 12 mai 2024, une rencontre entre deux artistes, la romancière Hajar Azell (France) et le réalisateur Hakim Belabbes (USA), qui ont répondu aux questions de la journaliste Soundouss Chraïbi sur le prolongement de l’identité sur les espaces artistiques.

Dans leurs récits, les invités ont tenté de raconter leur expérience de « l’entre deux terres », un état d’âme « rempli de flou et d’un permanent movement d’allers-retours, un pied vers soi, et un pied vers le monde extérieur ». En créant dans l’écriture ou dans le cinéma, Hakim Belabbes et Hajar Azell se prêtent naturellement à ce mouvement « et voient leur culture d’origine flotter dans leur pensée ».

A commencer par l’expérience du départ du pays d’origine, où chacun a vécu une réalité selon ses conditions socioculturelles. Pour Hajar Azell, qui très jeune avait déjà « conscience que plusieurs mondes existaient au Maroc et que la maîtrise de la langue était une force » car,
« en tant que Marocains, on est constamment en train de tisser des liens en traduisant les différents dialectes, du nord au sud et de l’est à l’ouest ».

Cette richesse culturelle a vécu en elle même en changeant d’espace et de pays, ce qui l’amène à penser que « l’entre deux n’est pas du déchirement mais de la joie » et que l’écriture lui a permis de rendre « noir sur blanc un souvenir sensoriel ».

Mais écrire, selon elle, nécessite en plus de l’engagement émotionnel, un engagement intellectuel car, « il y a une dimension politique qu’il faut connaître pour mieux inventer la réalité ». Elle conjugue son identité « qui n’est pas quelque chose de figée, à l’espace, un paramètre en changement permanent, pour pouvoir raconter des faits malheureux avec des mots joyeux puisqu’en changeant d’espace on change nos contextes et nos émotions ».

Pour sa part, le réalisateur Hakim Belabbes décrit le cinéma comme une échappatoire pour transformer la laideur de la réalité. Une échappatoire « qui s’est créée dans son imaginaire et qui s’est traduite dans la réalité lui permettant de changer d’espace et de se transformer ».

En partant aux États-Unis il pensait changer simplement de condition sociale mais au fur et mesure qu’il évoluait, il s’est rendu compte qu’il « ne reviendra jamais la personne qui est partie et que la réalité qu’il voulait changer constituait sa principale source d’inspiration ».

Sa culture marocaine, riche et diversifiée, est le principal timbre de sa « voix et l’empreinte unique » qui se traduisent dans les plus simples gestes de son métier : « même les champs de mes plans de caméra étaient inspirés de ma culture d’origine », il se rappelle à cet effet un réalisateur japonais qui orientait ses caméras au plus près du sol car « la position assise faisait partie intégrante de sa culture nippone ».

Aujourd’hui, il voit la splendeur de sa culture marocaine prendre des formes à l’horizon infini quand il observe ses « filles parler l’arabe avec une conscience américaine » : « c’est une autre vision du Maroc et de notre culture qui s’enrichira en étant transmise de génération en génération ».

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Biographie de Soundouss Chraïbi : CCME - Soundouss Chraïbi
Biographie de Hakim Belabbes : CCME - Hakim Belabbes
Biographie de Hajar Azell : CCME - Hajar Azel

Dans le cadre des activités du Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger à l'occasion de la 29ème session du Salon international de l'édition et du livre de Rabat, le pavillon commun a accueilli, samedi 11 mai 2024, une rencontre sur le thème « Le Maroc et l'Espagne. Littérature et traduction : un langage universel ». Il s’agit d’une discussion ouverte, « Une Carte blanche » donnée à l’écrivain Hispano-marocain Mohamed El Morabet à laquelle ont été invités Rocío Rojas Marcos, essayiste et professeure au département d’études arabes et islamiques de l’Université de Séville et Gonzalo Fernández Parrilla, professeur d’études arabes et islamiques de l’Université Autonome de Madrid.

La rencontre a pu mettre la lumière sur les différentes dimensions de la littérature et de la traduction entre le Maroc et l'Espagne, et à analyser les genres littéraires traduits afin d'explorer les moyens de rapprocher les cultures des deux pays qui ont déjà plusieurs traits en commun.

En ce sens, les participants ont été unanimes sur l'importance de la traduction pour inscrire le texte dans la culture à partir de laquelle il a été traduit, un acte à même de briser les barrières entre les nations et de permettre à chaque culture d’accéder au concours des littératures mondiales. Ils citent l’exemple de Kalila wa Dimna, qui, grâce à la traduction, est devenue une partie intégrante de la culture espagnole, car « la littérature locale est écrite par des écrivains, tandis que la littérature internationale est écrite par des traducteurs », une phrase de l'écrivain José Saramago, cité par M. Gonzalo Parilla.

Rocío Rojas Marcos a, pour sa part, souligné qu'il n'est pas possible de connaître l'autre sans traductions, comme l'Europe actuelle n'aurait pas pu se faire connaître sans les traductions arabes du Moyen Âge.

Mohamed Choukri sur les pas de Don Quichotte ?

Dans son allocution, Mohamed El Morabet compare la présence du personnage de Don Quichotte comme héritage littéraire espagnol dans la culture marocaine et l'absence d'une figure littéraire de cette ampleur dans l'imaginaire espagnol. Analysant ce constat, les deux universitaires espagnols ont estimé que la figure littéraire marocaine la plus proche des Espagnols est le personnage de Mohamed Choukri, qui a rapproché le public espagnol de la culture marocaine par la force de sa littérature et de son narratif. Sauf que les œuvres de Mohamed Choukri ont été traduites en français avant d'être traduit en espagnol, ce qui évoque une autre problématique littéraire entre le Maroc et l’Espagne liée à la langue de traduction.

Lire la littérature marocaine en Espagne passe la plupart du temps par la traduction du français vers l'espagnol. C'est quelque chose qui, même si cela contribue au moins à transmettre des œuvres marocaines au public espagnol, peut changer certains contenus culturels, puisqu’ils passent par un filtre qui change selon le traducteur.

Si Gonzalo Fernández Parrilla pense que cela est dû à la complexité de la traduction de la langue arabe vers la langue espagnole, Rocío Rojas Marcos estime que ce constat historique est surtout lié au positionnement de l’Espagne dans le contient européen, qui l'amène à orienter sa perspective culturelle davantage vers les pays de son continent que vers le Maroc, préférant traduire les œuvres marocaines publiée en France plutôt que des œuvres venant du Maroc.

Quid des écrivains d’origine marocaine en Espagne ?

Selon Gonzalo Fernández Parrilla, les écritures espagnoles d’origine marocaine ont traduit les préoccupations de la communauté : la littérature produite en langue espagnole par les écrivains d'origine marocaine qui a émergé au cours des deux dernières décennies s'est distinguée dans un premier temps par son intérêt pour les questions d'identité, d'enracinement et d'intégration dans le pays d'accueil. Une tendance dont les écrivains marocains en Espagne se seront rapidement « libérés », une fois que ces sujets ont été assimilés et plus ou moins dépassés, pour donner place à des sujets différents.

Une évolution qui peut se présenter comme « naturelle » pour Rocío Rojas Marcos qui estime que dans « toute œuvre littéraire, l’auteur cherche d’abord à expliquer sa position au sein de la nouvelle société ». Un avis que Mohamed El Morabet ne partage pas : « en tant qu'écrivain marocain en Espagne, je ne sais pas à l'avance ce que je vais écrire ni sur quel sujet, j'écris dans le cadre d'une recherche constante du sujet ».

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Biographie de Mohamed El Morabet : CCME - Mohamed El Morabet
Biographie de Gonzalo Fernández Parrilla : CCME - Gonzalo Fernández Parrilla
Biographie de Rocío Rojas Marcos : CCME - Rocío Rojas Marcos

Le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) a reçu, samedi 11 mai 2024 au pavillon commun au Salon du livre à Rabat, l’écrivaine franco-marocaine Leila Bahsaïn, venue présenter au public son dernier ouvrage « Ce que je sais de Monsieur Jacques », paru aux éditions Albin Michel. Elle a été interviewée par la journaliste Ghita Zine.

« Ce que je sais de Monsieur Jacques » est l’histoire d’une adolescente, « Loula », qui déménage de sa ville natale vers une ville touristique qu’elle observe curieusement afin de s’approprier son nouvel espace de vie, jusqu’à découvrir son voisin « Monsieur Jacques », un étranger aux agissements mystérieux et criminels, une expression, selon l’écrivaine « des dominations que subissent les jeunes et les adolescents ».

Contrairement à ce que l’on peut conclure, explique-t-elle, cet ouvrage est un roman d’apprentissage car « il ne traite pas uniquement un thème, ici celui de la pédophilie, c’est un travail sur la langue, qui suit des personnages comme dans la vraie et les expose en toute sincérité ». C’est aussi un ouvrage qui alerte les adultes et les plus jeunes sur le mal « qui peut se présenter sous une apparence belle et attractive et sur les malfaiteurs qui peuvent être très sympathiques, comme M. Jacques dans le roman ».

C’est aussi un exercice d’empathie, un récit sur « l’enfance et sur la société vue et vécue par les enfants qui questionne le positionnement des adultes par rapport aux plus jeunes » car, « en tant qu’adultes, nous sommes en permanence en train de jouer le jeu social, on tient tous un rôle, notamment dans la vie des enfants à la pensée beaucoup plus aiguisée qu’on ne le croit ».

Quand « Loula », la narratrice se réfugie dans les livres et les expressions artistiques, elle soulève un constat societal « celui qui fait de la langue un marqueur social, faisant la différence entre les missionnaires (élèves de la mission française), qu’elle côtoie, et les indigents, qui n’ont pas eu accès à l’éducation et qui sont, en plus d’être pauvres, privés du langage et démunis des moyens d’exprimer leurs vies et d’évoluer ».

Comme « Loula », Leila Bahsaïn pense que l’écrivain est finalement un témoin, « plus sensible que ses concitoyens aux aléas de la vie » et qui « endosse la responsabilité de transmettre cette sensibilité par rapport à la réalité au lecteur ».

Leïla Bahsaïn est aussi l’auteure du Ciel sous nos pas, prix du livre Européen et Méditerranéen et prix Méditerranée du premier roman 2019, qui a été en lice pour une dizaine de prix littéraires. Après La théorie des aubergines (2021), Ce que je sais de monsieur Jacques est son troisième roman. Tous sont publiés chez Albin Michel.

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e Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) a tenu, vendredi 10 mai 2024, une conférence de presse aux côtés de six autres institutions constitutionnelles avec lesquelles il partage, pour sa 15e participation au Salon international de l’édition et du livre (SIEL), un pavillon commun.

Le coup d’envoi de la 29e édition du Salon international de l’édition et du livre (SIEL) a été donné, jeudi 9 mai 2024 à l’Espace OLM Souissi à Rabat par le chef du gouvernement, M. Aziz Akhannouch et M. Mehdi Bensaid, ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication.

Nous voilà donc au premier salon du livre sans toi l’ami. Comme nous avons été privés de ta présence il y a quelques semaines à Oujda, à la quatrième édition du salon maghrébin du livre, une manifestation que tu n’avais jamais ratée. Nous ne te verrons donc plus courir les allées du salon, saluant tes amis, tes auteurs et les confrères, debout sur ton stand, toujours debout, sauf quelques fois l’année dernière, lorsque la maladie a commencé à t’assaillir. Debout donc sur le stand de la Croisée des chemins, offrant des livres à tour de bras et commentant tes toutes dernières parutions. Enthousiaste et infatigable. Curieux et inventif, disponible à tous et à toutes les aventures éditoriales.

Acteur et entrepreneur culturel, Younès Ajarraï a coordonné plusieurs colloques, publications et expositions et assuré le commissariat de nombreuses manifestations culturelles au Maroc et à l’étranger.

24 juin-6 juillet, Agadir et Laayoune : 6ème édition de l’université d’été EMAN AEROSPACE, organisée par le réseau des experts marocains d’Amérique du Nord en aérodynamique

27-29 juin : Forum des droits de l’Homme organisé en parallèle au Festival Gnaoua sur le thème : Maroc-Espagne-Portugal, une histoire qui a de l’avenir

Spectacle produit par le Cie Coliberté du metteur en scène Soufiane Guerraoui (en partenariat avec l’Institut français de Rabat).

20 mai, Rabat : leçon inaugurale du président à l’UIR en ouverture de l’atelier « Informer sur les migrations et déconstruire les préjugés », qui se déroule du 20 au 22 mai à destination d'ONG, de journalistes et de chercheur.se.s, du Sénégal, du Niger, de France et du Maroc.

15, 16 et 17 mai 2024, El Jadida : 13ème édition des rencontres marocaines sur la chimie à l’état solide (REMCES) à l’université Chouaïb Doukkali, évènement organisé par l’Association marocaine des sciences des matériaux, l’Université Hassan I de Settat, l’université Hassan II de Casablanca et l’université Chouaïb Doukkali d’El Jadida.

10 mai, Rabat, réunion de travail avec l’Association cultures et connaissance du monde arabe (ACCMA) Blois – France autour de leur projet intitulé « Marcheuses de Oujda », projet de mise en relation de femmes engagées au Maroc et en France autour du vieillissement

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