mercredi 15 mai 2024 10:25

Les participants à la troisième édition des universités d'été, dont les travaux ont pris fin lundi à Marrakech, se sont félicités de la profondeur des réformes apportées par la nouvelle Constitution.

Les intervenants lors de la séance de clôture de cette 3ème édition (15 au 25 juillet) ont souligné que cette nouvelle loi fondamentale, fruit d'une concertation entre les différentes composantes de la société, est à même de placer le Maroc au rang des pays de longue tradition démocratique.

S'exprimant à cette occasion, le président de l'Université Cadi Ayyad de Marrakech (UCAM), Abdellatif Miraoui, a fait savoir que tous les Marocains sont appelés à contribuer à ce changement positif que connaît le Maroc, relevant que le Royaume avance à pas sûrs sur la voie de la consolidation d'une société démocratique et moderniste, dont les grandes lignes ont été tracées par la nouvelle loi fondamentale.

Il a, en outre, mis en avant le rôle primordial que jouent les membres de la communauté marocaine établie à l'étranger notamment, dans l'édification d'une véritable économie nationale ou encore dans la gestion des grands dossiers intéressant la nation.

Pour sa part, Ghita Mdrarhi Alaoui du ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, a indiqué que les MRE sont des ambassadeurs du Royaume dans leurs pays d'accueil, et ont, de ce fait, le devoir d'œuvrer pour présenter la vraie image du Maroc et de faire connaître la richesse et la diversité de sa culture et de son patrimoine, estimant que les universités d'été sont l'occasion pour les jeunes marocains de se frotter à l'histoire et à la culture du Maroc.

De son côté, Amaallam Mourad, marocain résidant en France et participant à cette édition, a affirmé que les universités d'été constituent avant tout un événement phare destiné à permettre aux marocains résidant à l'étranger de revenir au Maroc et de constater de visu l'évolution réalisée dans nombre de domaines.

Un groupe composé de quelque 89 jeunes (étudiants et étudiantes) marocains du Monde avait effectué du 15 au 25 juillet courant, une visite à Marrakech, dans le cadre de la 3ème édition des universités d'été.

Lors de leur séjour dans la cité ocre, ces jeunes MRE ont pris part à une série de rencontres interactives traitant de plusieurs questions d'actualité se rapportant, entre autres, à "la femme à travers le proverbe populaire marocain", "la régionalisation avancée et les réformes constitutionnelles au Maroc", "les grands projets au Maroc", "l'initiative d'autonomie au Sahara marocain" et à "l'histoire de l'immigration marocaine".

Quelque 500 jeunes résidant à l'étranger, âgés de 18 à 25 ans venant de différents pays d'accueil ont participé à la 3ème édition des universités d'été qui s'est tenue dans sept sites universitaires à savoir : Essaâdi-Tétouan, Cadi Ayyad-Marrakech, Ibn Zohr-Agadir, Mohammed 1er-Oujda, Mohammed V-Rabat, Hassan II-Casablanca et Mohammedia.

25/7/2011

Source : MAP

IMMIGRATION - Médecin du Monde fait le bilan de la politique initiée par Nicolas Sarkozy...

Un an après le déclenchement d'une politique d'expulsion massive visant les Roms initiée par le discours de Grenoble de Nicolas Sarkozy, Médecins du Monde fait le bilan. Les reconduites de Roms à la frontière se poursuivent et la précarité de ceux qui restent en France s'aggrave, affirme l’association dans un rapport présenté mardi. Dans ce document, l’ONG reproche au gouvernement de présenter les Roms comme une «menace» pour les dissuader de rester en France et gonfler ses statistiques de lutte contre l'immigration illégale.

Et d’après l’association, cette politique n'a pas réduit le nombre des Roms de nationalité roumaine ou bulgare qui peuvent, en tant que citoyens européens, revenir librement en France une fois expulsés. Dans un discours sur la sécurité, le 30 juillet 2010 à Grenoble, Nicolas Sarkozy avait appelé le ministère de l'Intérieur à démanteler les implantations sauvages de campements Roms en France.  Des circulaires édictées par le ministre de l'Intérieur de l'époque, Brice Hortefeux, avaient déclenché la colère de Bruxelles, qui a reproché à Paris de cibler délibérément une communauté ethnique. Accusé de discrimination, le gouvernement estime cependant avoir remporté une partie diplomatique avec la décision de la Commission européenne, le 19 octobre 2010, de renoncer à ouvrir une procédure d'infraction contre la France.

«Des boucs émissaires “autorisés”»,

Parallèlement, Paris a engagé des discussions à Bucarest en vue d'une «mobilisation commune» franco-roumaine pour endiguer les allers-retours de Roms roumains en France et travailler au niveau européen à leur insertion. Depuis, SOS-Racisme a déposé plusieurs plaintes contre le fichage ethnique des Roms, victimes, selon elle, d'une «politique raciste d'Etat». Plus de 9.000 Roms, sur environ 15.000 présents en France, ont été expulsés en 2010, selon le ministère de l'Intérieur, et les trois-quarts des 600 à 700 campements illicites ont été démantelés.

Depuis, «la pression et les intimidations policières se sont encore renforcées et les Roms sont devenus en quelque sorte des boucs émissaires “autorisés”», écrit MdM dans son rapport. On assiste à l'émergence «d'une nouvelle approche en matière de politique migratoire fondée sur l'intention de nuire», ajoute l'organisation. Ses équipes à Bordeaux, Lyon, Marseille ou Strasbourg alertent déjà sur la préparation d'une nouvelle vague d'expulsions massives au cœur de l'été.

Problèmes sanitaires

Ces expulsions répétées et l'absence de proposition de relogement «condamnent les Roms à des conditions de vie extrêmement précaires: ils vivent dans des bidonvilles ou des squats, dans des caravanes délabrées ou des cabanes pour la plupart sans eau et sans électricité», souligne l'organisation. L'absence d'eau potable, de toilettes et de ramassage des déchets sur la majeure partie des terrains engendre en outre des problèmes d'hygiène avec des pathologies dermatologiques et digestives «potentiellement graves.»

Pour l'ONG, les squats ou bidonvilles présentent également de nombreux dangers: incendies, risque d'effondrement, intoxication, saturnisme et risques d'épidémies. Seule une femme sur dix est suivie durant sa grossesse et une femme sur dix en âge de procréer bénéficie d'une contraception, détaille-t-elle. En outre, la mortalité néo-natale (0-1 mois) est 9 fois plus importante que la moyenne française et la mortalité infantile (0-12 mois) est cinq fois plus importante. Le nombre de cas de tuberculose diagnostiqués est extrêmement élevé: en 2010, 6 cas pour 240 personnes en Seine-Saint-Denis soit 2,5 % (contre 0,03 % en population générale dans le département).

26/7/2011

Source : 20 minutes

La Commission européenne a indiqué que les deux pays avaient pris des mesures conformes à l'espace sans frontières dans l'afflux de migrants tunisiens, même si «l'esprit» de Schengen n'a pas été «pleinement respecté».

La France et l’Italie ont «violé l’esprit» de Schengen en avril lors de leur différend provoqué par un afflux de migrants tunisiens, mais les mesures prises étaient conformes aux règles de l’espace sans frontières, a annoncé lundi la Commission européenne.

«Du point de vue formel, les mesures prises par les autorités italiennes et françaises ont respecté la loi européenne. Mais je regrette que l’esprit de Schengen n’ait pas été pleinement respecté», a déclaré dans un communiqué la commissaire chargée des Affaires intérieures Cecilia Malmström.

Le gouvernement italien a régularisé quelque 25.000 migrants tunisiens arrivés illégalement en avril sur son territoire avec la volonté affichée de se rendre en France. Paris a alors décidé de rétablir les contrôles de police à la frontière avec l’Italie, et de refouler les personnes en situation irrégulière.

La Commission européenne a été saisie pour vérifier la conformité des mesures prises par les deux pays, membres de Schengen, l’espace sans frontières intérieures créé par 22 des 27 pays de l’UE (le Royaume-Uni, l’Irlande, Chypre, la Bulgarie et la Roumanie sont en dehors) auquel ont adhéré la Norvège, la Suisse et l’Islande.

Selon Cecilia Malmstöm, «la délivrance de permis de séjour et de documents de voyage par les autorités italiennes n’est pas une violation des règles européennes».

De même, «les contrôles de police menés par les autorités françaises ont été effectués en conformité avec le code de Schengen», a-t-elle souligné. «Mais Schengen est fait de solidarité et de confiance mutuelle. C’est son esprit», a-t-elle rappelé.

La Commissaire a plaidé pour une interprétation plus cohérente des règles de Schengen et une plus grande souplesse pour leur mise en œuvre.

A la demande de la France, Mme Malmström a proposé début mai une plus grande latitude pour rétablir temporairement les contrôles aux frontières nationales en cas de pression migratoire «forte» et «inattendue» ou de «défaillance» d’un Etat dont les confins sont les frontières extérieures de l’Union européenne.

La commission doit présenter en septembre des critères afin d’encadrer cette initiative et la rendre légitime.

25/7/2011

Source : Libération

La liste des métiers ouverts aux étrangers non ressortissants de l'Union européenne passe de 30 à 15, pour réduire l'immigration légale.

"La France n'a pas besoin de maçons, ni de serveurs." Claude Guéant avait annoncé la couleur en avril, le gouvernement le traduit dans les faits au cœur de l'été. Un projet d'arrêté révélé par les Echos s'apprête à réduire de moitié le nombre de métiers ouverts "sans opposition de la situation de l'emploi" aux étrangers non ressortissants de l'Union européenne. Il n'en restera que 15 au lieu de 29 dans la précédente liste, élaborée en 2008. 

Principaux secteurs touchés: le BTP et l'informatique, où seules les fonctions pointues d'experts ont été conservées. Dans le premier, seuls les dessinateurs pourront être recrutés alors que les postes de chargés d'études, de chefs de chantiers et de conducteurs de travaux sortent de la liste. Dans le second, seule la fonction d'ingénieur production et exploitation des systèmes d'information est conservée, selon la liste dévoilée par Les Echos. La nouvelle liste exclut également des métiers pour lesquels l'immigration par le travail était très faible, à l'instar d'agent d'assurance, d'installateur d'ascenseurs ou de géomètre. 

Réactions

La Direction générale de l'emploi (DGEFP) a écrit aux syndicats qui ont jusqu'au 8 août pour faire part de leurs observations. La CFDT s'est déjà dit "surprise" par cette mesure qui intervient au cœur de l'été. La CGT, interrogée par Les Echos, a de son côté dénoncé une mesure "d'affichage" à "visée politique" qui ne "changera rien".  

La baisse de l'immigration légale a été élevée au rang d'objectif prioritaire par Nicolas Sarkozy et son ministre de l'Intérieur, qui espèrent en faire un thème de la prochaine campagne présidentielle. 

26/7/2011

Source : l’Express

Si les Marocains, en Espagne, ne sont plus les premiers à être naturalisés ce n’est pas tant le fait d’une évolution de l’immigration dans la péninsule ibérique qu’en raison d’une politique de naturalisation discriminante. Quand il faut deux ans de vie en Espagne à un Argentin pour devenir Espagnol, il en faut 10 à un Marocain.

Au premier semestre 2011, 54 763 étrangers ont obtenu la nationalité espagnole. En Espagne, 300 personnes chaque jour, en moyenne, passent ainsi du statut d’étranger à celui d’Espagnol. Les Marocains étaient, en 2001, les plus nombreux à faire la transition. Ils n'étaient plus que troisième, en 2009, derrière les Equatoriens et les Colombiens. La raison ? Elle est plus politique que sociale, explique El Pais dans un article publié le 24 juillet.

En 10 ans, le nombre d’étrangers en Espagne a été multiplié par plus de 10 : il est passé de 11 996 en 2000 à 123 718 en 2010. Cette croissance a été soutenue par l’augmentation, en parallèle, du nombre d’immigrés. « Il n’est pas étonnant que les chiffres aient connu une telle croissance, car le nombre d’étrangers a été multiplié par cinq ou six dans l’intervalle », explique Joaquín Arango, professeur de sociologie à l’université Complutense, à Madrid. Pendant cette décennie, la proportion de Marocains naturalisés parmi les nouveaux Espagnols a, au contraire, baissé.

La législation espagnole en termes de naturalisation est très discriminante. Obtenir la nationalité est « plus facile pour certains, surtout les latino-américains et plus difficile pour d’autre, car la législation est clairement discriminante », souligne le professeur Joaquin Arango. Alors que les immigrants Marocains, parmi d'autres, doivent attendre d'avoir vécu dix ans en continue sur le sol espagnol avant de pouvoir demander la nationalité, la législation espagnole est plus flexible avec d'autres communautés.

Pour les pays d’Amérique du sud, Brésil inclus, les Philippines, la Guinée Equatoriale, le Portugal et Andorre, il suffit que l’étranger vive deux ans en Espagne pour pouvoir en demander la nationalité. José Antonio Moreno, avocat attaché au secrétariat fédéral de l’emploi et de l’immigration de la confédération syndicale (CCOO), explique qu’« un Sud-Américain peu obtenir la nationalité avant le statut de résidence de longue durée. » Alors que deux ans suffisent à ces populations pour obtenir la nationalité, le statut de résidence de longue durée nécessite, lui, plusieurs étapes et recquiert plus de temps : une autorisation initiale d’un an, une reconduction de deux ans puis une nouvelle reconduction de deux ans.

La situation est d’autant plus injuste que les deux populations immigrées ne demandent pas la nationalité espagnole pour les mêmes raisons. Pour Aurelia Alvares, professeure de droit international, à l’université de Léon, les sud-Américains « demandent la nationalité pour éviter la législation sur les étrangers qui est chaque jour un peu plus dure. » Ils ne veulent simplement plus prendre le risque d’être expulsés, mais n’ont pas nécessairement l’intention de s’installer durablement en Espagne. Au contraire, les Marocains, au terme du long et épuisant processus d’obtention de la nationalité plannifient de s'installer en Espagne pendant plusieurs années, selon Aurelia Alvares.

25/7/2011

Source : Yabiladi

Le FC Barcelone tient sa première recrue. Fabregas et Sanchez devront attendre, Mounir El Haddadi, Marocain de 16 ans, quitte son club de D4 espagnole, pour le champion d’Europe en titre.

A 16 ans, Mounir El Haddadi n’est un nom très connu du grand public. Mais, les clubs européens, eux, suivent depuis quelque temps ce jeune Marocain, qui évoluait au Rayo Mayadhonda FC, formation de quatrième division espagnole. Plus pour longtemps puisque c’est le grand FC Barcelone qui a débauché le phénomène.

C’est donc un Marocain qui est la première recrue du Barça. Devant Alexis Sanchez (Udinese), Neymar (Santos) ou Cesc Fabregas (Arsenal). Et, a priori, le Barça ne s’y est pas trompé en prenant de vitesse des cadors tels que le Real Madrid, Manchester City, le Real Vallecano, Getafe ou encore Osasuna.

Le petit attaquant rejoint donc La Masia, le célèbre centre de formation catalan, d’où sont sortis Lionel Messi, Xavi, Andres Iniesta, Bojan Krkic, Josep Guardiola, Diego Capel, Sergio Busquets, Mikel Arteta, Thiago Alcántara, Víctor Valdés, Gerard Piqué ou encore Carles Puyol.

Source : Afrik foot

 

Les ressortissants marocains établis au Sud du Portugal ont bénéficié, ce weekend, des prestations et services du consulat mobile, initié par l'ambassade du Maroc à Lisbonne afin de répondre à leurs sollicitations administratives.

Cette opération, qui vise à éviter, aux membres de la communauté marocaine établie dans cette région, les désagréments du déplacement jusqu'à Lisbonne, s'est déroulée à Albufeira dans la région d'Algarve au sud du pays sous la supervision de l'ambassadeur du Maroc au Portugal Mme Karima Benyaich.

Ce consulat mobile déployé au siège du consulat honoraire du Maroc en Algarve, a assuré notamment les services relatifs à l'immatriculation, aux inscriptions à l'état civil, légalisations et attestations diverses, et à la délivrance des cartes nationales d'identité et de passeports biométriques.

Mme Benyaich a à cette occasion eu plusieurs contacts avec les membres de la communauté marocaine établis au Sud du Portugal, qui s'inscrivant dans le cadre des échanges réguliers entre la mission diplomatique et la communauté marocaine résidant au Portugal.

Elle a à ce propos affirmé que ce consulat mobile vise à répondre aux besoins administratifs croissants des Marocains établis en Algarve et leur permet de régler leurs formalités administratives sans avoir à se déplacer jusqu'à Lisbonne.

La diplomate a en outre saisi cette occasion pour sensibiliser les ressortissants marocains à l'importance de se structurer dans le cadre d'associations en vue de fédérer leurs activités et mieux s'insérer dans le pays d'accueil.

Les membres de la communauté marocaine résidant au sud du Portugal ont salué cette initiative, tout en exprimant leur satisfaction des prestations du consulat mobile et leur reconnaissance des efforts déployés et de la qualité des services qui leur ont été offerts.

24/7/2011

Source : MAP

Le vernissage d'une exposition intitulée "le dessin des mots, Moulay Youssef Elkahfai rencontre Al Mouatamid Ibn Abbad", a eu lieu vendredi soir à la maison de la culture islamique et méditerranéenne de Silves en Algarve au sud du Portugal.

 Cette exposition qui propose un choix d'estampes (lithographies, sérigraphies) originales, ravive le souvenir, la vie et l'œuvre du grand poète Al Mouatamid Ibn Abbad en Algarve et à Marrakech.

Profondément imprégnée des couleurs et des lumières de Marrakech, ville natale de l'artiste, voisine d'Aghmat, terre d'exil et de repos du poète, l'œuvre de Moulay Youssef El Kahfai trouve à Silves un autre écrin de lumière, qui constitue le point de départ, et sans doute, la clé pour saisir une œuvre faite de contrastes pour mieux déconstruire les formes et rendre ainsi plus palpable l'essentiel, a souligné à cette occasion l'ambassadeur du Maroc au Portugal, Mme Karima Benyaich.

A Silves, comme à Marrakech, l'œuvre et la figure du poète Al Mouatamid Ibn Abbad, témoignent de la densité et de la richesse d'un legs historique luso-marocain peu commun, a ajouté Mme Benyaich, soulignant que cette exposition est un rappel de la vivacité et de la continuité des liens qui font partie intégrante des identités marocaine et Portugaise.

Pour sa part, le président de l'association Al Mouatamid Ibn Abbad, Joao Guerreiro, a affirmé que les œuvres de Moulay Youssef Al Kahfai, au delà de la révélation d'un artiste au talent pluriel, traduisent une approche de l'artiste à la personnalité d'Al Mouatamid Ibn Abbad, le poète né à Beija et décédé à Marrakech. Celui qui sans oublier ses qualités politiques, a laissé une remarquable œuvre poétique.

Le président de la commune urbaine Mechouar Kasbah de Marrakech, Mohamed Fouad Houri, a mis en relief l'importance de cette exposition, une célébration à la mémoire d'Al Mouatamid Ibn Abbad, qui repose à Aghmat, située à une vingtaine de kilomètres de cette commune. Son parcours poétique, politique et surtout humain est réinterprété d'une belle manière par l'imagination, la vision artistique et le talent de l'un des plus importants noms de la peinture contemporaine du Maroc, a-t-il dit.

"Le souvenir d'Al Mouatamid Ibn Abbad nous permet de ne jamais oublier la ville de Marrakech, sa beauté, la gentillesse de ses gens, ses couleurs et ses arômes", a de son côté souligné la présidente de la municipalité de Silves, Mme Maria Isabel da Silva Soares, lors de ce vernissage organisé par l'association Al Mouatamid Ibn Abbad et la municipalité de Silves en collaboration avec l'ambassade du Maroc au Portugal et la commune urbaine de Mechouar de Marrakech.

"Al Mouatamid Ibn Abbad a écrit une œuvre poétique qui a inspiré les travaux de Moulay Youssef El Kahfai, des oeuvres tranquilles, sans être simples, où la couleur et les transparences nous suggèrent de mystérieux coins de l'âme du poète et nous permettent d'imaginer un monde caché au-delà des mots et de chaque trait et chaque touche du pinceau", a-t-elle ajouté.

Le Consul honoraire du Maroc en Algarve et commissaire de l'exposition, José Alberto Alegria, a indiqué que cet évènement culturel est le fruit d'une rencontre assez particulière entre le talent de personnages qui depuis des siècles nous ont légué des mémoires, des œuvres et des émotions qui marquent encore cette partie occidentale de l'espace méditerranéen, le talent intellectuel d'artistes contemporains qui ont su faire converger dans une présentation cohérente des expressions artistiques si différentes comme la peinture, la gravure et la littérature et surtout le talent d'un artiste remarquable.

Moulay Youssef Elkahfai est né en 1969 à Marrakech où il vit et travaille. Diplômé de l'Ecole Nationale des Beaux-Arts de Tétouan en 1993, cet artiste est à la fois peintre et graveur-lithographe. Il se base notamment sur les textures, les couleurs, les formes tout comme le serait exigeante une aquarelle et crée des nus et des corps majestueux, dans des postures languissantes et sensuelles et qui n'enlèvent rien à cette pudeur puérile que l'artiste tient à préserver.

L'exposition de Moulay Youssef Elkahfai qui propose des œuvres définies par son style et sa personnalité, expriment dans leur diversité, la vitalité, l'émotion, et la liberté. Il s'agit d'aller à la rencontre d'hommes ou de femmes, sans profils particuliers, seuls en méditation ou associés à d'autres personnages. Loin d'être une reproduction du réel, les portraits qu'il peint déconstruisent le réel pour le reconstruire de nouveau selon son inspiration.

L'artiste a indiqué qu'"il commence par construire puis déconstruire son univers pictural pour le reconstruire autrement et travailler tout ce qui est accessoire et fondant dans le sujet, qui pour la plupart du temps est un seul volume qui occupe la totalité du travail".

Artiste à multiples facettes, le plasticien propose une autre façon d'aborder l'art pictural: L'estampe ou l'oeuvre graphique, liée fortement à sa peinture en créant des points de convergences entre deux aspects picturaux et artistiques (peinture et gravure). Appartenant au mouvement de la nouvelle figuration, l'artiste peintre qui a fait de nombreuses expositions individuelles et collectives au Maroc et en Europe, propose son interprétation de cette école plastique où il revisite son thème de prédilection: Sa passion pour l'humain. Hommes, femmes, et enfants se dévoilent de manière nouvelle dans une quête permanente d'humanisme et de poésie.

En 2003, ses qualités de dessinateur le poussent à approfondir ses connaissances dans le domaine de l'estampe venant compléter son travail de peintre. De cette passion naît un atelier d'impression, lieu de création pour de nombreux artistes.

Cette exposition a été organisée parallèlement à la signature vendredi d'un protocole de coopération portant sur le renforcement et la diversification des échanges et du partenariat entre la commune urbaine de Mechouar Kasbah de Marrakech et la municipalité de Silves.

23/7/2011

Source : MAP

A l'initiative de la Fondation Sidi M'Chich El Alami de Kénitra, près d'une vingtaine de peintres exposent au siège de la Fondation El Ateneo à Séville…Suite

Hassan Hajjaj explore l'hybride et l'interculturel dans un univers visuel artisanal. Sans tomber dans le folklorique, il s'approprie un pop art "colorfoul" bien à lui et expose aujourd'hui dans le cadre de "Apart London Summer Show 2011" à Londres…Suite

IMMIGRATION : Un an après l'offensive de Sarkozy, le collectif Romeurope dresse un bilan des évacuations…Suite

Avis aux Marocains du monde de retour au Maroc pour les vacances. Vous hésitez à prendre votre voiture à cause des dépenses pour l’essence ou les péages ? Ou alors vous détestez voyager seul? Pas de panique, la solution est peut-être dans le covoiturage. Petit coup de projecteur sur une pratique au succès grandissant.

 Le principe du covoiturage : un trajet, une voiture, plusieurs voyageurs qui s’entendent pour cheminer ensemble, se relayant éventuellement au volant. De plus en plus de Marocains résidant à l’étranger ont recours à cette pratique, notamment ceux venant d’Europe (Belgique, France, Espagne).

Il y a quelque temps, le covoiturage était fortement influencé par les affinités existant déjà entre les personnes. Aujourd’hui, avec le développement d’Internet et la multiplication des forums communautaires, plus besoin de se connaître. On n’hésite plus à faire passer une petite annonce pour demander des compagnons de route, voire même à laisser ses coordonnées sur la plate-forme (mail, téléphone). Sur le Forum Yabiladi d’ailleurs, les exemples sont nombreux, et un service expressément dédié à la satisfaction de cette demande, sera bientôt mis sur pied. Les internautes informent les personnes éventuellement intéressées précisant les dates, lieux de départ, ainsi que l’itinéraire.

Si le recours à cette méthode peut laisser sceptique certaines personnes, notamment sur la question de faire route avec des inconnus, le covoiturage présente de nombreux avantages. D’un point de vue économique, il permet aux différentes parties prenantes de partager les frais de voyage : l'essence, le péage, la traversée sur le ferry et éventuellement la nourriture, dans la bonne humeur. C'est aussi l'occasion de faire connaissance avec d’autres Marocains du monde, le temps d'un voyage. Il n’est pas rare de voir de solides amitiés se créer au cours de covoiturages. Enfin, pour ceux qui ont la fibre écologique, le covoiturage est aussi un excellent moyen de prévention de la pollution.

Précautions préalables

Avant de s'engager dans un voyage en covoiturage, il convient de se renseigner sur les éventuels risques notamment en termes d'assurance. Si le conducteur du véhicule n'est pas le propriétaire, il est important de se renseigner sur les clauses de l'assurance. En France par exemple, certains contrats disposent d'une clause d'exclusivité du conducteur, rapporte le portail Hyperassur.com. La même source précise toutefois que « si vous avez prêté le volant à un autre occupant et qu’il est blessé en provoquant un accident, il sera indemnisé seulement si votre contrat couvre les dommages corporels subis par tout conducteur autorisé. » Un conseil : un homme averti en vaut deux donc vérifiez les clauses du contrat de votre véhicule avant de passer le volant.

23/7/2011

Source : Yabiladi

Après la France, l’interdiction du port de la Burqa qui entre en vigueur aujourd’hui en Belgique soulève un tollé. Voté en avril 2010, le texte de loi pénalise le port du voile intégral dans l’espace public. A l’exception des événements festifs tels que les carnavals, après une autorisation préalable accordée par décision municipale, l’interdiction est appliquée aux espaces publics comme « l'ensemble des rues, chemins, jardins publics, terrains de sports ou bâtiments destinés à l'usage du public où des services peuvent lui être rendus. »

En cas d’infraction de cette loi, les plus de 250 femmes concernées en Belgique encourent une peine d’emprisonnement allant jusqu’à 7 jours ainsi qu’une amende de 137.5 euros. Deux d’entre elles envisagent d’ores et déjà de « déposer un recours en annulation et en suspension de la loi « anti-burqa » devant la Cour Constitutionnelle », selon le site myeurop.info.

Alors que la loi avait été votée à la quasi-unanimité, sans compter l’abstention des Verts, le principe du « respect de la vie privée et de l’identité personnelle » est remis en question par le Commissaire aux Droits de l’Homme du Conseil de l’Europe, Thomas Hammarberg. Comme il l’explique sur son blog, ces lois répressives ne constituent pas une solution pour libérer ces femmes : « Il est au contraire plus probable que ces lois – très clairement dirigées contre les adeptes d’une religion – stigmatiseront encore davantage ces femmes et les couperont encore plus de l’ensemble de la société. À interdire l’accès d’établissements publics comme les hôpitaux ou les administrations gouvernementales aux femmes qui portent la burqa ou le niqab, le risque est qu’elles finissent par s’exclure complètement de ces lieux. Ce n’est pas ce qu’on peut appeler une libération.»

La lutte contre les « crimes de haine » et la discrimination devraient être les priorités des responsables politiques, ajoute le Commissaire aux Droits de l’Homme du Conseil de l’Europe, au lieu de nourrir des discours qui vont dans le sens contraire.

23/7/2011

Source : Yabiladi

Ce jeune chef d'entreprise né en France, élevé à la traditionnelle et très attaché à ses principes, a su dépasser les handicaps de ses origines et des banlieues. A 31 ans, ce Marocain de France fait partie aujourd'hui des patrons qui montent dans l'Hexagone grâce à sa chaîne de magasins "halal"...Suite

Ils sont près de 4 millions à vivre à l'étranger, dont 85% en Europe, le reste éparpillé entre l'Amérique du Nord et l'Asie. Ils sont attachés à leur pays d'origine, le Maroc…Suite

Le segment économique et moyen standing ne connaîtra sûrement pas de chute, estime un expert… Les arguments de Hamza Idrissi, consultant chez Realties

C'est la consécration, la reconnaissance de longues années de travail et le couronnement d'efforts soutenus pour renforcer les liens d'amitié et raffermir la coopération entre le Maroc et la France dans divers domaines…Suite

La bi-nationalité, voilà un sujet qui provoque des urticaires qui sont autant de signes avant -coureurs de ce que sera le timbre du débat présidentiel qui aura lieu en France durant le premier trimestre de l'année prochaine…Suite

Le coup d'envoi de la 8ème édition du Salon de la communauté marocaine établie à l'étranger, a été donné jeudi en début de soirée à Marrakech et ce, en présence notamment des représentants des autorités locales, des MRE ainsi que de plusieurs autres personnalités de la cité ocre.

Aux chants et aux rythmes des troupes folkloriques présentes sur la place du Harti pour célébrer, en grande pompe, l'inauguration de ce Salon, les membres de la délégation officielle ont effectué, une tournée à travers les 23 stands que compte ce Salon, et des explications leurs ont été fournies sur le concept ainsi que sur les missions et les objectifs de cette manifestation.

Initié par l'Amicale des travailleurs et commerçants marocains d'Amiens (France), en collaboration avec la wilaya de Marrakech, ce Salon qui se poursuivra jusqu'au 27 courant dans la cité ocre, se veut un important forum pour les MRE de prendre connaissance des opportunités d'investissement au Maroc et plus particulièrement dans la Cité ocre ainsi qu'une plateforme pour la conclusion de partenariats fructueux dans divers domaines.

Au menu de ce Salon figurent une série d'activités, dont des tables rondes traitant de thématiques aussi diverses que : "Droit au logement pour les MRE et Marocains du monde", "Impôts et douanes" et "Investissements et création d'entreprises", outre des expositions dédiées à certaines administrations et organismes en relation avec les MRE.

Le public sera également au rendez-vous avec nombre de spectacles, d'animations culturelles et des soirées artistiques.

Pour les organisateurs, ce Salon se propose de créer un espace privilégié de rencontres, d'échange et d'affaires afin de mieux informer les MRE sur les différentes potentialités et opportunités d'investissement offertes dans le Royaume.

Cet événement qui bénéficie également du soutien de la Fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l'étranger et le Conseil communal de Marrakech, est à même d'encourager les MRE à raffermir les liens avec leurs concitoyens au Maroc et de prendre connaissance des avancées réalisées par le Maroc dans divers domaines.

Le Salon présente également l'avantage d'offrir un meilleur accompagnement des membres de la communauté marocaine établie à l'étranger dans la réalisation de leurs projets d'investissement, à travers la mobilisation de toutes les parties concernées, dont les administrations et les acteurs économiques et sociaux.

21/7/2011

Source : MAP

 

Dix élus de banlieue, revenant des États-Unis, veulent relancer le débat sur ce mode de recensement encore interdit en France.

Chassez la statistique ethnique, elle revient au galop. Dix élus de banlieue d'origine maghrébine viennent de rentrer des États-Unis convaincus qu'il faut relancer le débat sur ce mode de recensement des populations encore proscrit en France. Ils annoncent qu'ils s'y emploieront dès septembre, alors que toutes les tentatives, plus ou moins soutenues par les autorités, se sont heurtées jusqu'à présent à un obstacle légal, constitutionnel et culturel. Le modèle français considère des individus et non des communautés.

Nicolas Sarkozy, le premier, a voulu faire bouger les lignes sur ce point, lorsqu'il était ministre de l'Intérieur et candidat à la présidentielle. Mais une fois élu, il semble avoir fait machine arrière, tant le sujet se révèle sensible. «Ce n'est pas dans l'année qu'un tel chantier sera ouvert» , prévient, en tout cas, l'un de ses proches conseillers.

Les élus de banlieue qui se manifestent aujourd'hui ont pourtant le sentiment qu'une meilleure évaluation du poids respectif des communautés permettrait de corriger ce qu'ils considèrent comme des «discriminations». Conviés huit jours à Washington par l'ambassade des États-Unis à Paris, tous sont revenus conquis par le système américain. «L'évaluation statistique, très utilisée aux États-Unis par les institutions et les entreprises, permettrait de détecter les injustices et de les corriger plus rapidement, pour une meilleure cohésion nationale» , déclare ainsi Kamel Hamza, l'un des membres de la délégation, président de l'Association nationale des élus locaux pour la diversité (Aneld) et conseiller municipal UMP à La Courneuve. Il adressera, dit-il, dès la rentrée, une lettre aux associations pour organiser une table ronde et ainsi lancer les bases d'un «I have a dream à la française», en référence au rêve de Martin Luther King.

Mais, au-delà du symbole, de quoi seraient constituées les fameuses statistiques ethniques, si elles devaient un jour traverser l'Atlantique ? «C'est tout le problème. Nul ne parvient à s'accorder sur la définition même de cette statistique» , estime Alain Bauer, président de la Commission nationale de contrôle des fichiers de police. Faut-il compter les Noirs, les Blancs, les Arabes, les musulmans, les juifs, les Asiatiques, toute personne s'estimant discriminée à raison de son origine, ou simplement dénombrer les «minorités visibles» ? «Cela justifierait un tel degré précision qu'à la fin, il faudrait un annuaire !» , s'exclame le Pr Bauer.

Un mariage sur trois est mixte

Aux États-Unis, le recensement détaille déjà de 116 à 130 catégories, les Latinos ayant été récemment divisés en deux. En Grande-Bretagne, les communautés répertoriées sont passées en vingt ans de 14 à 29, avec désormais trois sortes de Blancs (Britanniques, Irlandais, autres Blancs), les Gallois réclamant leur propre catégorie. Chacun, au nom de son particularisme, s'estime en droit de revendiquer un comptage à part, pour mieux faire avancer sa cause.

Que revendiqueront alors les métis et d'ailleurs où les catégoriser ? La question mérite, à tout le moins, d'être posée en France, pays où un mariage sur trois est mixte désormais.

Pour l'heure, des outils de recensement existent dans l'Hexagone. L'enquête «Trajectoires et origines» de l'Ined, sorte d'outil de filiation, permet déjà de savoir qui vient d'où. Les personnes interrogées de façon anonyme peuvent aussi déclarer comment elles se perçoivent. Ce qui a l'avantage d'éviter le «fichage ethnique».

En tout état de cause, la question de la statistique ethnique masque celle des quotas ethniques, c'est-à-dire la tentation d'imposer pour chaque catégorie, dans les emplois, les fonctions de responsabilité, une représentation égale à la proportion constatée dans la société. La France en voie de communautarisation ? Le débat, à lui seul, mérite réflexion.

21/7/2011

Source : Le Figaro

Google+ Google+