lundi 29 avril 2024 14:13

Le médiateur de la Catalogne, Rafael Ribo a annoncé, mardi, l'ouverture d'une enquête sur le décès d'un jeune ressortissant guinéen, survenu la semaine dernière dans un centre d'internement des étrangers à Barcelone (nord-est de l'Espagne).

Les autorités espagnoles compétentes seront interpellées pour apporter les éclaircissements nécessaires sur les circonstances de la mort du jeune guinéen (21 ans), a déclaré à la presse M. Ribo, sans fournir de précision sur les démarches qui seront entreprises après la fin de l'enquête.

La décision du médiateur de la Catalogne intervient au lendemain d'une manifestation, à Barcelone, de près de 300 militants des droits de l'Homme au cours de laquelle ils ont notamment appelé à la fermeture du Centre d'internement des étrangers où a eu lieu le décès du pensionnaire guinéen.

D'après la version de la police espagnole qui a cité les conclusions de l'autopsie pratiquée par une équipe de médecins légistes, le jeune guinéen est décédé vendredi d'une crise cardiaque.

Le décès du jeune guinéen "ne fait que confirmer les informations faisant état de violations systématiques des droits de l'Homme" commises dans ces centres, avait déclaré le porte-parole d'une ONG baptisée "Campagne pour la fermeture des Centres d'internement des étrangers".

Les pensionnaires du centre vivent dans des "conditions d'hygiène lamentables et souffrent d'un manque d'assistance médicale", a dénoncé Andrés Garcia, faisant état d'indices de négligence de la part de la police nationale espagnole.

Citant le témoignage de plusieurs pensionnaires du centre, le militant associatif a indiqué que la victime qui se plaignait de douleurs thoraciques n'a pas été assistée à temps en raison de l'absence d'un traducteur.

Le médiateur de la Catalogne avait déjà appelé en décembre dernier le gouvernement espagnol à agir d'urgence pour résoudre le problème de surpeuplement dans ce centre.

12/1/2012

Source : MAP

 "Migrations critiques, repenser les migrations comme mobilités humaines en Méditerranée" TUNIS, 10 Janv 2012 (TAP)- L'Institut de recherche sur le Maghreb contemporain (IRMC) à Tunis organise le vendredi 13 janvier 2012 une séance de présentation de l'ouvrage collectif "Migrations critiques: repenser les migrations comme mobilités humaines en Méditerranée" en présence de Salvatore Palidda, professeur de sociologie à l'université de Gênes, auteur de nombreux ouvrages et Sylvia Finzi, professeur Es-Lettres. Publié aux éditions Karthala à Paris (spécialisées dans les questions internationales en rapport avec les pays du sud et en particulier l'Afrique), cet ouvrage de 420 pages propose une réflexion sur les imaginaires et les représentations qui sous-tendent les politiques et les discours européens en matière d'immigration, tout en se penchant sur les conditions de mobilité, d'existence ainsi que sur la culture des migrants. De la collection "Hommes et sociétés", ce livre invite en premier lieu à une réflexion critique sur les représentations et les catégories imaginaires qui organisent le discours politique et les actes administratifs dont les migrants font l'objet en Europe. Au delà d'une dénonciation un peu simpliste du sectarisme ou du racisme des politiques, il revient aujourd'hui aux sciences sociales d'engager un travail critique de fond sur la manière dont les politiques européennes traitent des dynamiques migratoires sous l'angle exclusif d'un problème social ou d'une menace. Par la description des nouvelles routes migratoires et des conditions de vie des migrants transméditerranéens, cet ouvrage met en évidence la complexité des formes de mobilités et de déplacement de part et d'autre des deux rives et l'écart qui sépare aujourd'hui la réalité de la condition migrante et la représentation dont elle fait l'objet en Europe. Considéré comme le premier ouvrage en français qui traite de "la culture" des migrants et leur situation dans les principaux pays européens et aux Etats unis, ce livre publié le 24 mai 2011,se veut aussi un instrument particulièrement riche aux mains des travailleurs sociaux, éducateurs, enseignants, étudiants, chercheurs, mais s'adresse également aux professionnels de la police, de la justice, des collectivités locales et aux journalistes. Fruit de plusieurs années de recherche dans le cadre de différents projets européens, ce livre publié aussi en italien, anglais et espagnol se veut un hommage aux victimes de la guerre des migrations.

10/01/2012

Source : Agence tunisienne (TAPL)

Huit Marocains candidats à l'immigration clandestine ont été interceptés à bord d'un zodiac, dernièrement, au large d'Al Hoceïma par une patrouille de la Marine Royale.

Selon les autorités locales, les investigations menées par la Gendarmerie royale d'Al Hoceïma ont permis l'arrestation de quatre autres individus, dont deux intermédiaires et deux autres en relation avec la vente et le transport du moteur du zodiac à bord duquel se trouvaient les huit clandestins.

Un autre individu lié à cette opération a été identifié et un mandat d'arrêt au niveau national a été lancé à son encontre, précise la même source, relevant que l'enquête se poursuit pour identifier d'autres personnes soupçonnées d'être impliquées.(MAP).
Diplômés étrangers en France: une administration hostile, parfois ubuesque

Aymar et Felipe sont diplômés et ont été recrutés par des entreprises françaises. Mais interdits de travailler en France en raison d'un texte gouvernemental, ils décrivent une administration hostile et parfois ubuesque quand il s'agit de leur statut.

"On a l'impression qu'on veut nous faire craquer psychologiquement", explique Aymar. Ce Camerounais de 24 ans, diplômé d'une école d'ingénieurs, a trouvé un emploi dans une société de conseil en informatique début décembre.

Mais lorsqu'il dépose sa demande de permis de travail le 13 décembre, après avoir obtenu de l'entreprise tous les documents nécessaires, l'administration ne lui remet qu'une nouvelle convocation le 14 février, un document qui ne lui donne aucun droit, et surtout pas celui de travailler.

Motif invoqué au guichet: le dossier a été déposé le 13 décembre, son titre de séjour étudiant expirait le 15 décembre.
"Il y a un côté aléatoire. Certains ont leur récépissé (attestation provisoire dans l'attente d'une décision de l'administration, qui permet de travailler), d'autres ne l'ont pas", dit-il.

Le gouvernement français s'est engagé début janvier à assouplir la délivrance du permis de travail à certains étudiants étrangers "hautement qualifiés".

Cette annonce est survenue après plusieurs mois de mobilisation d'étudiants étrangers, appuyés par des présidents d'universités et des chefs d'entreprises, qui étaient menacés d'expulsion après une circulaire fin mai restreignant la possibilité pour eux d'obtenir un statut de salarié pour travailler en France au terme de leur formation.

De nombreuses voix avaient alors dénoncé la volonté des autorités de réduire l'immigration légale en France, alors que le camp du président Nicolas Sarkozy entre en campagne électorale avec un discours très dur sur l'immigration, à moins de quatre mois de l'élection présidentielle.

Olivia, une Mauricienne de 26 ans qui préfère s'exprimer sous un prénom d'emprunt, a obtenu un diplôme en informatique en 2011, et a été embauchée en juillet dans son secteur de compétence.

Mais sa demande de permis de travail a été rejetée en septembre. Motif: il y aurait trop de demandes d'emploi dans son secteur.
"Mais c'est faux, je ne vole du boulot à personne, les entreprises sont clairement en difficulté de recrutement" dans l'informatique, s'insurge-t-elle. Elle a déposé un recours, n'a aucune information et s'angoisse.

Felipe, lui, est arrivé en bout de cycle, au moins aux yeux de l'administration qui lui a signifié l'obligation de quitter le pays.

Ce Chilien de 29 ans, diplômé d'une école d'agriculture fin 2009 a passé une année 2010 à faire de petits boulots, avant un premier contrat à Lyon début 2011.

Mais l'employeur n'a pas fait les formalités pour le permis de travail, et Felipe s'est trouvé en situation irrégulière en mars 2011.

Licencié, il a trouvé un nouvel emploi à l'été 2011, dans une entreprise agro-alimentaire de l'ouest de la France intéressée par sa connaissance du Chili.

L'administration bloque toute régularisation, au motif que son poste d'embauche (responsable d'un atelier d'élevage) ne serait pas à la hauteur de ses qualifications. Ce qui est "complètement faux", fulmine-t-il.

Au total, résume Saadeldine, un étudiant libanais de 23 ans, "si l'administration trouve un motif pour refuser un dossier, elle s'en saisit. Et si elle n'en trouve pas, elle met des obstacles devant les gens pour les dissuader" de rester en France.
11/01/2012

Source : AFP

L'Office fédéral des migrations (ODM) suisse a violé la loi en ne traitant pas les demandes d'asile, déposées par des Irakiens entre 2006 et 2008, dans les ambassades de Suisse en Syrie et en Egypte. Ce sont près de 10.000 demandes qui ont été ignorées, selon un rapport rendu public mercredi.

La ministre de la Justice et de la police Simonetta Sommaruga avait annoncé l'ouverture d'une enquête externe à fin août dernier, alors que le directeur de l'ODM, Alard du Bois-Reymond, quittait ses fonctions. Elle s'était refusée à dire si les deux décisions étaient liées.

Le rapport final rédigé par l'ancien juge fédéral Michel Féraud arrive à la conclusion que les demandes d'asile déposées alors étaient juridiquement valables, relève le Département fédéral de justice et police (DFJP).

L'ODM pouvait partir du principe que les ressortissants irakiens en question bénéficieraient d'une protection effective en Syrie et en Egypte et qu'ils ne risquaient pas de se voir renvoyer dans leur pays de provenance. Mais, en décidant, le 20 novembre 2006, de ne pas traiter ces demandes, l'ODM a toutefois violé des règles de procédure définies dans la législation en matière d'asile, ainsi que des garanties de procédure consacrées par la Constitution fédérale.

Le rapport pointe comme cause principale de ce la rigidité de la réglementation, qui oblige toutes les représentations suisses à l'étranger à enregistrer et traiter toutes les demandes d'asile déposées dans leurs locaux.

11/01/2012

Source : AP

Le nombre total d'étrangers travaillant au Royaume Uni a augmenté de 2,1 millions au cours des 15 dernières années, a indiqué une étude du comité consultatif du gouvernement sur l'immigration.

"Les résultats montrent que le gouvernement a eu raison de chercher à limiter les arrivées de migrants de l'extérieur de l'UE (à) les hypothèses selon lesquelles la migration n'a pas d'effet sur l'emploi sont erronées car la plupart des bénéfices vont aux nouveaux arrivants et non aux résidents", a déclaré le président du comité, David Metcalf.

23 emplois britanniques sont perdus pour chaque 100 arrivées de migrants non-communautaires au Royaume-Uni, selon le rapport du comité publié mercredi.

Le document note aussi que les migrants font monter les prix des maisons, des loyers et des coûts des écoles de 33%.

L'étude montre que les salaires ont été poussés vers le bas pour les travailleurs moins qualifiés, mais que, pour les Britanniques plus qualifiés, l'impact des migrations sur les revenus a été positif.

Un rapport séparé établi mardi par l'Institut britannique de recherche économique et sociale (NIESR) a affirmé que la hausse du chômage au Royaume Uni n'est pas liée à l'immigration et qu'il n'existait aucun lien entre le chômage et l'afflux de ressortissants étrangers.

12/01/2012

Source : Agence algérienne (APS)

De mère marocaine et de père français, Younes Duret a toujours vécu entre ses deux pays d’origine. Casablanca est le berceau de son enfance tandis qu’Arcachon (région de l’Aquitaine France) la ville où il a connu ses folles années d’ado. Son Bac en poche, il s’installe à Paris pour étudier le design. Mais son lieu de prédilection est bien la ville ocre, une ville qui l’inspire et où son art prend toute sa signification, explique-t-il. En effet, c’est à Marrakech que le jeune créateur a décidé d’ouvrir sa propre agence de design…Suite

La pluralité de leurs appartenances nourrit chez les MDM des besoins spécifiques en matière d’information comme de supports de communication. Depuis une dizaine d’années, avec l’émergence des nouvelles générations, des médias dits de la « diversité » fleurissent dans les pays d’accueil de la diaspora marocaine. Ils reflètent cet entre-deux qui caractérise les Marocains du monde, les pieds ici et le cœur là, riches de leur diversité mais écartelés par elle. Accompagnant leur cheminement, ces médias donnent une voix, un visage, une parole à ces citoyens du monde dont le Maroc est le terreau d’origine …Suite du dossier

La région de Madrid organisera du 14 au 29 janvier la cinquième édition du Mondial de basket-ball de l'immigration. Organisée depuis 2007, cette compétition, qui réunit chaque année plusieurs centaines d'immigrés vivant à Madrid, vise à améliorer l'intégration par le sport.

A partir de samedi, douze équipes masculines d'origines différentes, parmi lesquelles l'Equateur, la Bolivie ou encore le Maroc, et trois formations féminines lutteront pour remporter la 5e édition de ce Mondial. La République dominicaine, vainqueur des quatre premières levées, souhaite prolonger son règne cette année.

Mais au-delà des enjeux sportifs, tous les participants voient avant tout dans ce tournoi organisé en partenariat avec la fédération espagnole de basket-ball une occasion de resserrer les liens entre les communautés. Selon l'Institut espagnol de la statistique, on estime à 5,7 millions le nombre d'étrangers vivant en Espagne, un chiffre qui a toutefois baissé en 2011, pour la première fois depuis 1998.

10/1/2012

Source : sport.fr

Le nombre de migrants qui sont volontairement retournés dans leur pays en 2011 a augmenté de 21% par rapport à l'année précédente, selon des chiffres livrés mercredi par la secrétaire d'Etat en charge de l'Asile et la Migration, Maggie De Block (Open Vld).

Au cours de l'année écoulée, 3.746 migrants sont volontairement retournés chez eux, contre 3.088 en 2010. Plus de la moitié de ces personnes étaient des demandeurs d'asile ayant vu leur demande refusée. Il s'agit principalement de Brésiliens (770), de Kosovars (457), de Russes (270) et d'Ukrainiens (262), selon les chiffres livrés mercredi. "Nous voulons encore convaincre plus de migrants qui n'ont aucun avenir dans notre pays qu'ils peuvent trouver des opportunités dans leur pays d'origine", a commenté Mme De Block. Avec l'aide de l'Union européenne, ces migrants bénéficient indirectement d'une aide financière au retour dans leur pays d'origine pour y monter une micro-entreprise ou suivre une formation. (MUA)

11/1/2011

Source: LEVIF.be/Belga

Le 6 février sera inauguré à Strasbourg le premier cimetière public musulman de France.

C’est le droit local d’Alsace-Moselle, où la loi de 1905 sur la séparation de l’Église et de l’État ne s’applique pas, qui rend possible la création d’un cimetière confessionnel à gestion publique, et non seulement de carrés musulmans à l’intérieur du cimetière communal.

Après un an de concertation entre la Ville et le conseil régional du culte musulman (CRCM), le conseil municipal a approuvé en juin 2010 le projet de ce cimetière qui pourra accueillir près d’un millier de sépultures.

L’Alsace-Moselle, terres concordataires

En Alsace-Moselle, la loi de 1905 sur la laïcité ne s’applique pas. Les pouvoirs publics peuvent donc intervenir dans l’organisation et le financement des cultes. Après 1918, le droit local a perduré même si l’Alsace-Moselle a été rattachée à la France. L’islam n’est pas reconnu comme religion concordataire mais, selon Anne-Pernelle Richardot, adjointe au maire de Strasbourg, la municipalité s’efforce de procéder à un « rééquilibrage » entre le culte musulman et les trois religions concernées par le Concordat : le catholicisme, le protestantisme et le judaïsme.

Avec cet article, Entretien avec Anne-Pernelle Richardot, Adjointe PS au maire de Strasbourg Roland Ries, en charge de la citoyenneté, du domaine funéraire et de la gestion des cimetières

10/1/2012, Chloé Rondeleux

Source : La Croix

Ca se bouscule fort dans le petit amphithéâtre de l'université Panthéon-Sorbonne, à Paris. Pour venir en aide aux diplômés étrangers qui se retrouvent sans titre de séjour suite à la circulaire de Claude Guéant, le collectif du 31 mai organisait ce mardi une soirée de parrainage. Du beau monde avait répondu présent, avec des intellectuels tels que l'historien Pierre Rosanvallon ou le mathématicien Michel Broué, et des célébrités comme la réalisatrice Tonie Marshall. De quoi attirer les journalistes, venus en masse.

«Claude Guéant est très drôle», ironise l'économiste Olivier Pastré, soulignant que la France est aujourd'hui la risée des nombreux pays cherchant à attirer les étudiants étrangers, tels le Canada et la Chine. Il donne ensuite la parole à son filleul Zhenghao Chen, un cadre chinois de 33 ans qui a reçu en décembre une lettre de refus de renouvellement de son droit de travail, rompant ainsi le contrat qu'il avait avec une boîte de communication et marketing.

La cérémonie est bien orchestrée. Les duos prennent le micro les uns à la suite des autres. Les personnalités invitées rappellent «le non-sens» de cette circulaire alors que les jeunes diplômés dépeignent leur situation.

«Ce parainage a une signification très importante car cela me permet de savoir que je ne suis pas seul», explique en aparté Zhenghao Chen. Alors qu'il avait «un bon boulot à Pékin», il est venu en France il y cinq ans pour «sa culture et ses valeurs». Avec la circulaire est venue la désillusion. Mais «aujourd'hui, ce parrainage me redonne confiance pour le futur», nuance-t-il.

«Le parrainage, c'est empirique»

Pour la plupart de ces jeunes, les entreprises au sein desquelles ils étaient embauchés ont déjà lancé des recours hiérarchiques pour que leur soit rendu le droit de travailler en France. C'est le cas de Karim El Amile, un Marocain consultant en sécurité informatique. L'application de la circulaire l'a obligé à refuser le CDI que lui proposait son employeur.

Ce mardi, il reçoit le parrainage de Tonie Marchall. La cinéaste faisait déjà partie des quelque 25 000 signataires de la pétition lancée par le collectif du 31 mai pour réclamer le retrait de la circulaire. Pour la réalisatrice de Venus Beauté, parainner l'un de ces jeunes, c'est prendre part aux «travaux pratiques» qui prolongent l'acte intellectuel. «Le parrainage, c'est empirique. On échange des numéros et puis on voit ce que l'on peut faire face à toutes ces tracasseries», confie-t-elle, convaincue que «plus on est nombreux, plus ça marche.»

Le problème est que ces jeunes ne sont plus des étudiants. Sans le droit de travailler, ils encourent le risque de se voir un jour expulser de France. Kenza (le prénom a été changé par souci d'anonymat) en est bien consciente. «Partout on entend parler d'obligation de retour au pays. Avant, il n'y avait pas de problème, mais depuis la circulaire, il n'y a que des refus autour de moi», raconte cette jeune Marocaine de 25 ans. Diplômée d'un master 2 en audiovisuel, elle a dû rompre son CDD en novembre quand elle s'est vu refuser son titre de séjour.

En plus de signifier une menace juridique, cette lettre a été pour elle un coup dur : «Je suis depuis huit ans en France. C'est mon deuxième pays. J'ai toujours été intégrée. Et aujourd'hui on nous dit qu'on ne veut pas de nous. Ce que je ressens, ce n'est pas de la colère ou de l'amertume, mais beaucoup de tristesse.» Elle est venue assister à la soirée pour se renseigner sur les parrainages, espérant pouvoir en profiter par la suite. Le collectif du 31 mai évoque déjà la possibilité d'une deuxième séance.

10/1/2012, MARION GARREAU

Source : Libération

Retenue par le sélectionneur national, M.Abid Oubenaissa, en prévision du match capital face à la Tunisie qui aura lieu ce week-end, Bouchra Moudou en est à sa première convocation du genre. Un rêve d'enfant qui se concrétise enfin pour cette ex-pensionnaire de l’AZ Alkmaar qui aspire à jouer de grands rôles avec son pays d'origine lors des prochaines échéances. Qui est Bouchra Moudou? Qu'en est-il de sa carrière? Comment vit-elle sa première convocation en équipe nationale féminine?. L'interview de Hicham Felloussi....

Mountakhab.net : Bonjour Bouchra, peux-tu te présenter au grand public?

Bouchra Moudou : Je m’appelle Bouchra Moudou, mais sur mon passeport c’est plutôt Bassira, ne me demandez surtout pas pourquoi, c’est une longue histoire…. Je suis né le 20 août 1986 à Amsterdam et je dispose bien entendu de la nationalité hollandaise. Mes parents sont issus d’un petit village au nord du Maroc qui s’appelle Mtiouia, situé dans la région de Chefchaouen.
Mountakhab.net : Le football est resté longtemps l’apanage des hommes. Pourquoi avoir choisi ce sport ?

Bouchra Moudou: Vous avez dit un sport d’hommes? C’est ce que la majorité de gens pensent et disent, mais la vérité c’est que beaucoup de femmes adorent ce sport, moi en premier. Personnellement, je me trouve bonne dans cette discipline. J’aime bien le tennis aussi, mais c’est dans le Football que je me sens le plus à l'aise.

Mountakhab.net: Peux-tu nous parler de tes débuts et les clubs que tu as connu au fil de ta carrière?

Bouchra Moudou: J’ai commencé à pratiquer le Football à l’âge de 12 ans. Au tout début de ma carrière j’ai joué avec des amies marocaines au sein des clubs du S.V Bijlmer pour une saison et ASV Fortius pour deux saisons. A l’âge de 16 ans j’ai intégré l’équipe première du S.C Buitenveldert, l’un des grands clubs européens pour femmes. En 2006, j’ai franchi un pallier en jouant en Eredivisie. J’ai donc porté le maillot de l’AZ Alkmaar de 2006/2007 à 2009/2010 avec lequel j’ai décroché à trois reprises le championnat, avant de rejoindre le FC Zwolle. Cette saison c’est avec la formation norvégienne de Avaldsnes que je me suis engagé, mais en raison de la trêve hivernale qui s’étend jusqu’en mars prochain je suis de retour aux Pays-Bas. Pour garder la forme je m’entraîne avec l’équipe de Reigerboys et je joue également au mini-foot.

Mountakhab.net: Quel est ton statut actuel avec ton club Avaldsnes ?

Bouchra Moudou : J’ai disputé la quasi totalité des rencontres cette saison. Je n’ai raté qu’un seul match en raison d’une blessure à la cheville.

Mountakhab.net : Sachant que tu as fais toutes tes classes en Hollande. As-tu éprouvé des difficultés à t’acclimater au championnat norvégien?

Bouchra Moudou : C’est sûr. Ici c’est un système de jeu tout à fait différent de la Hollande. Mais avec le temps je commence à en avoir l’habitude.

Mountakhab.net: Tu as joué pendant de longues années en Hollande avant de rejoindre la Norvège. Quel championnat est à ton avis le plus supérieur?

Bouchra Moudou: Les niveaux se reprochent, mais la Norvège est à mon avis un peu plus au dessus. Par contre l’équipe d’ Avaldsnes avec qui j’ai évolué cette saison ne joue pas les premiers rôles en championnat contrairement à mon ancienne équipe aux Pays-Bas en l’occurrence, l’AZ Alkmaar et qui comptait cinq joueuses en équipe nationale hollandaise.

Mountakhab.net: Quel est ton poste?

Bouchra Moudou: Je peux jouer dans différents postes. En Norvège, j’ai occupé la position de médiane offensive, ailier droite ou gauche. Mais c’est clair que mon poste favori reste celui de meneur de jeu.

Mountakhab.net: Suis-tu le championnat marocain de football?

Bouchera Moudou : Franchement, je ne le suis pas. Peut être dans le futur incha’Allah.

Mountakhab.net : Quelle était ta réaction après avoir été retenu pour le stage de l’équipe nationale féminine qui précède le match face à la Tunisie ?

Bouchera Moudou : L’objectif de toute joueuse est de défendre les couleurs de l’équipe nationale de son pays. J’étais comblé de joie en apprenant la nouvelle. C’est un honneur que de représenter le Maroc.

Mountakhab.net: Quels sont tes projets futures?

Bouchra Moudou : A vrai dire je ne sais pas trop ce que je vais faire de ma carrière, je retournerai très probablement en Norvège. Sinon j’ambitionne de jouer avec la sélection marocaine féminine de grands rôles lors des prochaines échéances.

Mountakhab.net: Viens-tu au Maroc? C’était quand la dernière fois ?

Bouchra Moudou : Bien évidemment, je viens au Maroc à chaque fois que j’en ai l’occasion. La dernière fois où j’y été remonte à l’été.

Mountakhab.net: En tant que joueuse professionnelle tu as dû être confronté à d’autres marocaines dans le cadre d’une compétition. Gardes-tu le contact avec elles ?

Bouchra Moudou: Je connais quelques joueuses marocaines ici en Hollande qui ne jouent pas au plus haut niveau. Souvent en été on dispute des tournois. Il y a deux ans lors de mes vacances estivales au Maroc j’ai pu disputer avec mes amies un match contre les filles du club du Moghreb Atletico Tétouan. J’ai rencontré beaucoup de joueuses, malheureusement on a perdu contact.
Mountakhab.net : Comptes-tu continuer à t’investir dans Football après avoir raccroché les crampons ?

Bouchra Moudou: J’ai encore tout le temps pour y réfléchir. On verra par la suite ce que l'avenir me réserve.

Mountakhab.net: Comme toute autre joueuse tu dois avoir des qualités et des défauts. Peux-tu nous éclairer à ce sujet ?

Bouchra Moudou : Ce qui me manque c’est d’être plus costaude et plus rapide. A ce moment là, je serai certainement une joueuse complète.

Mountakhab.net: Un dernier mot.

Bouchra Moudou: Merci de m’avoir accorder ce privilège. J’essaierai de ne pas vous décevoir.

10/1/2012, Hicham.F

Source : Mountakhab.net

Alors que Claude Guéant se félicite "des chiffres très bons" de son bilan de l'année 2011 en matière d'immigration, les associations de défense des étrangers ne cachent pas leurs inquiétudes. Le ministre de l'Intérieur a en effet annoncé mardi que 32.922 étrangers avaient été expulsés l'an dernier. Un résultat "jamais atteint" qui dépasse nettement l'objectif de 28.000 fixé en amont.

Autre bilan, de moins en moins d’entrées ont été autorisées sur le territoire. Selon les chiffres avancés par Claude Guéant, 182.595 premiers titres de séjour ont été délivrés l'an dernier contre 189.455 en 2010, soit une baisse de 3,6%.

"Une politique de la honte"

Les associations de défense des étrangers n'ont pas tardé à réagir à ce "bien triste record". Interrogé par Europe 1, David Rohi, l'un des responsables de La Cimade, dénonce "une politique de souffrances et d'injustices".

"On a des familles séparées, des gens expulsés sans leurs enfants, sans leurs conjoints, des milliers de personnes enfermées, des malades ou des personnes menacées qui ont été expulsées", s'insurge-t-il. "C'est une politique trop dure et qui à mon sens devrait être beaucoup plus ouverte pour que la dynamique à la fois culturelle et économique française se trouve enrichie comme elle l'a toujours été par l'immigration", poursuit David Rohi.

Même son de cloche du côté de SOS racisme qui a dénoncé mardi dans un communiqué "32.922 [au lieu de 32 912] expulsions, le chiffre de la honte". "Le gouvernement s'entête à poursuivre sa politique de fermeté", a ajouté le collectif. Se disant "inquiète au plus haut point", l'association appelle le gouvernement "à stopper cette politique de la honte".

"Un débat perverti"

Le directeur de France terre d’asile, Pierre Henry, s'est pour sa part étonné que les chiffres de 2011 soient déjà disponibles. "L’appareil statistique n’est pas encore capable de proposer des données stabilisées", souligne-t-il, interrogé par 20 Minutes.

Pour lui, les annonces de Claude Guéant représentent un contre-feu politique face au FN. La candidate frontiste, Marine Le Pen a en effet accusé Claude Guéant de "mensonges" sur les étrangers accueillis par la France en 2011. Une accusation que le ministre de l’Intérieur a tenté de balayer mardi, chiffres à l'appui.

"La dispute de frères siamois qui semble opposer le leader de l'extrême droite et le locataire de la place Beauvau relève d'un débat perverti, qui débouche toujours sur une course sans fin à la stigmatisation de l'étranger", a commenté le président de France terre d'asile.

"Ca ne veut rien dire"

De son côté, Stéphane Maugendre, président du Groupe d’information et de soutien des immigrés (Gisti), alerte : "Si on baisse la population étrangère en situation régulière pour augmenter la population irrégulière, ça ne veut rien dire". Il incite les politiques à penser la question de l’immigration autrement qu'en termes que ceux de la dangerosité, rapporte La Croix.

10/1/2012

Source : Eurpe1

Des dizaines de défenseurs des droits des immigrés ont appelé, lundi, à la fermeture du Centre d'internement des étrangers à Barcelone (nord-est de l'Espagne) après la mort d'un pensionnaire de nationalité guinéenne.

La victime (21 ans) est décédée vendredi d'une crise cardiaque, a indiqué la police espagnole citant les conclusions de l'autopsie pratiquée par une équipe de médecins légistes.

L'appel à la fermeture de ce centre a été lancé lors d'une manifestation organisée à l'initiative du Mouvement du 15 Mai avec le soutien de plusieurs ONG et associations d'immigrés, devant les locaux de cet établissement, situé dans la zone franche de la capitale catalane.

Le décès du jeune guinéen "ne fait que confirmer les informations faisant état de violations systématiques des droits de l'homme" commises dans ces centres, a déclaré à la presse un militant d'une ONG baptisée "Campagne pour la fermeture des Centres d'internement des étrangers".

Les pensionnaires du centre vivent dans des "conditions d'hygiène lamentables et souffrent d'un manque d'assistance médicale", a dénoncé le porte-parole de cette ONG Andrés Garcia, faisant état d'indices de négligence de la part de la police nationale espagnole.

Citant le témoignage de plusieurs pensionnaires du centre, le militant associatif a indiqué que la victime qui se plaignait de douleurs thoraciques n'a pas été assistée à temps en raison de l'absence d'un traducteur.

Le porte-parole de "Campagne pour la fermeture des Centres d'internement des étrangers" n'a pas écarté la possibilité de porter plainte contre la police espagnole.

Plusieurs organisations de défense des droits de l'Homme telle SOS Racisme ont dénoncé à maintes reprises les conditions d'internement des immigrés dans ce centre.

Pour sa part, le médiateur de la Catalogne Rafael Ribo a appelé en décembre dernier le gouvernement espagnol à agir d'urgence pour résoudre le problème de surpeuplement dans ce centre.

9/1/2012

Source : MAP

Le ministre français de l'Intérieur Claude Guéant, partisan d'une lutte très stricte contre l'immigration, s'est félicité mardi d'une très forte hausse du nombre d'expulsions d'étrangers en 2011, qui ont atteint le chiffre de 32.922.

"Ce chiffre est supérieur de 5.000 à celui de 28.000 initialement fixé. C'est le plus élevé jamais atteint", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse, fixant immédiatement à 35.000 l'objectif pour 2012.

Très proche du président Nicolas Sarkozy, Claude Guéant prône à la fois la lutte contre l'immigration illégale, mais aussi une diminution de l'immigration légale.

Le ministre a ainsi fait état de 182.595 premiers titres de séjour délivrés l'an dernier contre 189.455 en 2010, soit une baisse de 3,6%. Dans le détail, l'immigration professionnelle a baissé de 26% sur un an et l'immigration familiale de 14%, selon lui.

Claude Guéant présente ce bilan à trois mois de l'élection présidentielle, au cours de laquelle Nicolas Sarkozy doit briguer un deuxième mandat. Sur le terrain de l'immigration, la droite au pouvoir est critiquée et concurrencée par l'extrême droite, dont la candidate Marine Le Pen est actuellement créditée de plus de 15% des suffrages par les sondages.
10/1/2012

Source : AFPF

Le Parlement israélien a adopté mardi une loi permettant de placer les immigrants clandestins africains en détention pendant une période pouvant aller jusqu'à trois ans sans procès.

Cette nouvelle législation, votée par 37 voix pour et 8 contre, prévoit aussi jusqu'à 15 ans de prison pour les personnes organisant le passage des clandestins, ou faisant du trafic d'armes, de drogue ou de femmes.

Elle intervient après l'approbation en décembre 2011 par le gouvernement israélien d'une enveloppe de 630 millions de shekels (124 millions d'euros) pour financer une série de nouvelles mesures de lutte contre l'immigration.

Ces mesures comprennent notamment l'accélération de la construction d'une barrière à la frontière israélo-égyptienne et la construction d'un nouveau centre de rétention dans le Néguev.

Selon des statistiques présentées au gouvernement, il y avait 52.487 immigrants illégaux en Israël fin 2011.

10/1/2012

Source :MAP

Il s'agit également de 660.000 véhicules qui entrent au Maroc annuellement par voie maritime et 2,5 millions de Résidants Marocains à l'étranger qui préfèrent la traversée maritime pour se rendre dans leur pays en raison de son rapport qualité/prix très avantageux pour les familles marocaines, souligne le CCAM.

Le Comité Central des Armateurs Marocains (CCAM) a appelé le gouvernement marocain à une intervention urgente pour sauver le secteur maritime au Maroc, au lendemain de la saisie "conservatoire" prise par les autorités maritimes françaises de deux navires marocains au port de Sète.

"Si aucune mesure n'est entreprise par les autorités de tutelle, le Royaume sera sans aucun moyen naval pour couvrir le transport maritime de plus 70 millions de tonnes de marchandises de ses échanges avec l'extérieur et de 4 millions de passagers", indique le comité dans un communiqué, dont copie est parvenue dimanche à la MAP.

Ce secteur emploie d'une manière directe plus de 5.000 personnes et réalise un chiffre annuel de 4 milliards de dirhams. Il s'agit également de 660.000 véhicules qui entrent au Maroc annuellement par voie maritime et 2,5 millions de Résidants Marocains à l'étranger qui préfèrent la traversée maritime pour se rendre dans leur pays en raison de son rapport qualité/prix très avantageux pour les familles marocaines, souligne le CCAM.

Le Comité met en garde contre l'impact négatif que pourrait entraîner la situation critique que vivent actuellement des compagnies de transport maritimes nationales de transport de passagers et de marchandises sur le reste de la flotte marchande nationale de "si cette crise n'est pas rapidement circonscrite".

A quelques mois seulement du début des préparatifs de l'opération de transit 2012, "nos compatriotes à l'étranger risquent d'annuler leur voyage au Maroc en l'absence d'un moyen de transport économique qui leur assure les meilleures conditions pour une traversée confortable", avertit le comité.

Le CCAM indique également que les compagnies maritimes étrangères risquent de profiter de la situation de crise des compagnies maritimes marocaines pour imposer leur monopole sur le marché du transport des passagers.

Selon le comité, "la nécessité pour le Maroc de sécuriser par ses propres moyens maritimes une partie de ses échanges de biens avec l'extérieur et le transport de masse de ses MRE, lui impose aujourd'hui d'initier une nouvelle politique maritime", capable de lui assurer des acteurs nationaux compétitifs pouvant faire face à la concurrence des compagnies étrangères qui s'est exacerbée suite à la politique de libéralisation du secteur initiée en 2007.

Dans ce sens, le CCAM fait remarquer que cette libéralisation n'a pas été accompagnée par les mesures nécessaires de mise à niveau des entreprises nationales qui sont toujours régies par le cadre législatif du code du commerce maritime de 1919 et d'un régime fiscal qui ne permet pas une concurrence loyale.

Par ailleurs, le CCAM indique qu'il reste mobilisé pour étudier et mettre en oeuvre toutes les solutions pour permettre au secteur maritime de maintenir l'emploi, la création de richesses pour l'économie nationale et l'indépendance maritime du Royaume.

Le CCAM est une organisation professionnelle représentant les compagnies de transport et de services maritimes. Il regroupe l'ensemble des acteurs du secteur maritime au Maroc à savoir le transport de marchandises, le transport de passagers et les services.
Pour rappel, les ferries "Biladi" (Comarit) et le "Marrakech" (Comanav), assurant la liaison entre Tanger-Sète avait été saisis successivement par décision de justice pour créances impayées et empêchés de lever l'ancre à destination du Maroc.

Le "Biladi", qui devait quitter le port français jeudi soir, avait été assigné le premier, suite à la notification d'une décision de "saisie conservatoire" exécutée par huissier, alors que le "Marrakech" avait été retenu, à son arrivée de Tanger, vendredi.

8/1/2012

Source : MAP

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