vendredi 17 mai 2024 01:08

Quand la discrimination positive permet à un policier incompétent d’accéder au plus haut rang de la hiérarchie, ça fait « Beur sur la ville ». Cette comédie policière signée Djamel Bensalah, offre surtout un regard décalé sur certaines problématiques de la société  en France, comme la vie dans les banlieues, l’islam et la burqa.

 Booder ,(anti) héros de « Beur sur la ville » Après « Neuilly sa mère » en 2009, Djamel Bensalah change de décor et signe en 2011 « Beur sur la ville », long métrage décalé qui emmène le spectateur dans une banlieue « chaude ».  Personnage principal du film, le Franco-Marocain Mohamed Benyamna, dit « Booder », incarne Khalid Belkacem, « le premier discriminé positif de la police ». C’est l’histoire d’un homme qui a tout raté dans sa vie : ses diplômes, son permis de conduire, et même ses vaccins. Policier incompétent de son état, il se retrouve du jour au lendemain, promu commissaire de police.

Premier gros dossier pour le nouveau commissaire, traquer le « tueur du vendredi », un serial-killer qui abat de jeunes femmes blondes à proximité de la mosquée de la cité, rapporte le quotidien Sud-Ouest. Khalid Belkacem est accompagné dans sa lourde tâche par Tong (Steve Tran) et Mamadou Seydou Koulibaly (Issa Doumbia), deux autres policiers issus de l’immigration, tous aussi incompétents que leur chef.

Caricature grandeur nature

L’histoire se déroule dans Villeneuve-Sous-Bois, une banlieue du département imaginaire du 9-9. « Cette banlieue, c'est la concentration de tous les problèmes que l'on peut trouver. Pas d'ascenseurs, un hôpital dégueulasse, une ville abandonnée », déclare Djamel Bensalah, le réalisateur.

Son long métrage est surtout une occasion d’aborder avec humour certains sujets sensibles, voire polémiques en France, comme l’insécurité dans les cités, l’islam, la burqa, etc. « On peut rire de ces termes anxiogènes pour les déstigmatiser. Il est important qu'un petit Arabe comme moi puisse rire de l'islam », confie encore Djamel Bensaleh, qui se dit au passage, « moralement opposé à l'idée de discrimination positive ». Booder de son côté, voit en ce film une manière de « désamorcer la peur de l'autre, de combattre le communautarisme ».

« Beur sur la ville » est donc une caricature de la société française et de ses polémiques. Si le lieu de l’intrigue, l’histoire,  et les personnages sont fictifs, le film lui puise sa matière  dans le vrai.  Le film utilise ainsi les vrais décors de Seine-Saint-Denis (93), rapporte encore Sud-ouest. L’humour étant le fil conducteur de ce long métrage, on verra notamment des plans filmés depuis l’intérieur d’une burqa, « pour voir qu'on n'y voit pas grand-chose ».

En tournée

Alors que le film est attendu dans les salles le 12 octobre prochain, les acteurs sont actuellement en tournée de promotion dans toute la France. Ayant débuté le 15 juillet dernier  par Saint-Jean de Luz, la caravane passait ce mardi à Ste-Maxime. Les 20,21, et 22 juillet prochain, ils sont respectivement attendus à Cogolin, au Lavandou , et Toulon. Plus d'informations sur le site officiel du film.

19/7/2011

Source : Yabiladi

La Marocaine Malika Abakil a remporté, mardi, l'épreuve du 800m du meeting d'athlétisme de Castres, au sud-ouest de la France.

Abakil s'est imposée en 2 min 04.09, devant la Colombienne Rosibel Garcia, deuxième en 2:04.33 et la Française Fanjanteino Felix (2:05.06).

L'athlète du FUS de Rabat confirme ainsi sa bonne forme lors de cette saison, marquée notamment par deux titres nationaux majeurs dans le 800m, à savoir le championnat national (fin juin dernier) et la Coupe du Trône (début juillet courant).

19/7/2011

Source : MAP

Pour avoir remis en cause le défilé militaire du 14 juillet, la candidate écologiste Eva Joly a été violemment attaquée par la droite. Le politologue Jean-Yves Camus revient sur cette contre-offensive basée sur le thème de l'identité et de la binationalité.

Comment peut-on expliquer le tollé suscité à droite par la proposition d'Eva Joly?

La droite tente d'instruire un procès à la gauche sur son supposé manque de patriotisme. C'est une constante du débat politique français depuis au moins un siècle et demi. Pourtant le patriotisme transcende les clivages politiques et n'a jamais été l'apanage de la droite. Il ne faut pas oublier que le patriotisme de la gauche a consolidé la République à la fin du XIXe siècle. Il y eut ensuite l'Union sacrée en 1914, puis la Résistance qui a uni des patriotes de tous bords. Qui est patriote en 1871, Thiers ou les communards? D'autre part, les positions des Verts sur la question de la Nation et sur l'Armée n'engagent pas toute la gauche.  

François Fillon qui apparaissait comme une figure modérée au sein de la droite sur les questions touchant à l'immigration, a remis en cause l'enracinement français de la candidat écologiste. Comment peut-on interpréter ses propos?

La question de la binationalité travaille la droite ces derniers temps. Le député UMP de Paris, Claude Goasguen avait récemment remis un rapport préconisant sa suppression pure et simple. Si le rapport n'a pas fait long feu, François Fillon a saisi l'occasion offerte par Eva Joly pour contenter la frange droitière de son électorat.  

En s'en prenant à Eva Joly, qui, en tant qu'ancienne magistrate, a prêté serment, la droite adopte un double discours. Rappelons-nous qu'en 2004, l'UMP n'avait pas rechigné à investir le pilote finlandais Ari Vatanen pour représenter la France au parlement européen. Un an plus tôt, la France avait également nommé Salomé Zourabichvili, ambassadrice de France en Géorgie en 2003. Un poste qu'elle a quitté pour devenir ministre des Affaires étrangères de la Géorgie quelques mois plus tard... 

Enfin aujourd'hui, retirerait-on sa nationalité française à l'otage franco-israélien du Hamas, Guilad Shalit, dont le sort préoccupe à juste titre le président de la République. 

Pourquoi la droite est passée du thème de l'immigration à celui de l'identité?

Sur l'immigration, la droite n'a jamais pu aller au-delà des déclarations de principe: la France est liée par des traités internationaux et par son appartenance à l'Union européenne. L'UMP sait en outre que les milieux économiques et patronaux ne sont pas favorables à une restriction de l'immigration, encore moins à son arrêt.  

Elle est face au même problème de cohérence lorsqu'elle s'attaque au thème de l'identité nationale. En effet chacun comprend quand la droite dit ce qu'il ne faut pas être si l'on veut devenir Français: ne pas être un fondamentaliste musulman, un polygame, un individu refusant l'intégration... 

Mais la frange la plus droitière de l'électorat veut bien plus: elle souhaite que certaines catégories d'étrangers, en raison de leur identité même, ne puisse plus devenir français. Selon eux, la nationalité ne doit plus s'acquérir par un acte de volonté mais seulement par la transmission. Or, pour aboutir à cela, il faudrait une révolution juridique qui constituerait une rupture majeure du pacte démocratique. L'UMP ne prendra pas ce risque mais elle ne peut pas le dire à ses électeurs droitiers. Pas plus qu'elle ne peut dire l'inverse aux centristes. 

Qu'en est-il de l'extrême droite?

L'extrême droite est prise dans d'autres contradictions. Le Front national a embrayé sur le refus de la double nationalité parce que les Franco-Maghrébins sont son obsession. Mais les attaques du FN contre la binationalité franco-norvégienne d'Eva Joly sont le signe d'une rupture idéologique. Pour toute une génération de militants nationalistes, les pays nordiques ont longtemps constitué un archétype positif.  

Toute une génération de cadres du FN, influencée par les théories néo-droitières sur les racines nordiques de la civilisation européenne, a doté ses enfants de prénoms germaniques ou scandinaves et lu les ouvrages de Jean Mabire, de Pierre Vial et de Dominique Venner.  

Dans les années 90, l'ancien conseiller régional FN Emmanuel Leroy écrivait dans une série de livres intitulée "Contes d'Europe", aux couvertures explicitement nordicistes. Désormais, il explique aux militants frontistes que la "stratégie de la supranationalité européenne" élaborée par les milieux néo-droitiers "est à tout le moins un échec et en tout cas une impasse". C'est une évolution du FN mariniste qui est en porte-à-faux avec cette idée présente chez beaucoup de militants d'extrême-droite selon laquelle le monde se divise entre les Européens (pas les occidentaux) et les autres. 

Quels bénéfices peut tirer la droite de cette polémique selon vous?

Très peu. Elle risque au contraire de se trouver écartelée davantage entre les partisans du modèle républicain de citoyenneté, issu de l'universalisme des Lumières, et la minorité qui reviendrait bien dessus, sans pour autant pouvoir donner une définition autre qu'exclusive de l'appartenance nationale. Résultat: une partie de ses électeurs peut envisager le choix du FN car elle estime que Marine Le Pen est la seule à tirer les conclusions politiques de sa vision de l'identité.  

Comment expliquer que le thème identitaire soit porté par une vague de partis néo-populistes aujourd'hui en Europe?

La crise économique n'explique pas la totalité du trouble identitaire qui secoue aujourd'hui l'Europe. La rapidité avec laquelle la mondialisation transforme nos repères, l'instantanéité avec laquelle les images du monde globalisé nous parviennent, la peur de la mondialisation comme indifférenciation entraîne une partie des Européens vers une mythification du passé. Et vers l'idée que la communauté nationale fait de moins en moins sens, que seul l'ancrage dans une tribu urbaine, ethnique ou culturelle peut contrebalancer le bouleversement civilisationnel. 

19/7/2011

Source : l’express

La ville de Tanger abritera, dimanche prochain, la première édition de la journée des sports "Sports day" qui prévoit des compétitions devant réunir nombre de marocains du monde.

Cet événement a été pensé pour constituer un espace de rencontre entre les MRE dans une ambiance sportive, de fête et de joie, en cette période estivale.

Pour Ayman Ramdani, un résidant marocain en Belgique et initiateur de cette manifestation en coopération avec la présidente de l'association "Femmes réalisations et valeurs", l'ancienne championne du monde du 400m haies, Nezha Bidouane, l'idée de l'organisation de Sports day Tanger procède du souci de consolider la coopération entre les marocains du monde et ceux résidant au Maroc "pour un Maroc meilleur".

Le programme de cet événement comprend des matches en basketball, handball, beach-soccer, beach-volley, programmés à la corniche de la ville du Détroit à partir de 14h30.

Les organisateurs ont également prévu la tenue de la course internationale des Marocains du monde (18h00) qui se disputera sur 5 km et sera réservée aux femmes et enfants et ce, à l'instar de la course féminine de la victoire qui se déroule à Rabat. Les participants à cette course peuvent parcourir la distance en pas de course ou à la marche, ou encore en alternant course et marche.

Des démonstrations sont également au menu de cet.

18/7/2011

Source : MAP

« Dans le cadre de la mise en œuvre des  recommandations de l’Instance Equité et Réconciliation en matière d’archives, d'histoire et de mémoire,  le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), la ville d'Al-Hoceïma et le Conseil Régional Taza-Taouanate- Al-Hoceïma organisent, sous le Haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, un colloque  international sur le thème: « Patrimoine culturel du Rif : quelle muséographie ?»,  à Al-Hoceima les 15 et 16 juillet 2011.

La Commission européenne a dénoncé lundi, à la suite de l'envoi la semaine dernière d'une équipe d'experts sur place, la récente décision du gouvernement danois de rétablir des contrôles douaniers à ses frontières, menaçant Copenhague d'une procédure d'infraction aux règles européennes.

"Nous avons des inquiétudes persistantes quant à la compatibilité du renforcement des contrôles danois avec les libertés garanties par les traités européens, en ce compris l'acquis Schengen", a indiqué lundi la commissaire européen Cecilia Mallmström, citée dans un communiqué. Selon l'exécutif européen, qui a envoyé des experts sur place la semaine dernière afin d'évaluer la situation, les autorités danoises n'ont jusqu'ici pas été en mesure de fournir les justifications nécessaires à ce rétablissement de contrôles aux frontières intérieures de l'Union, sur sa frontière avec l'Allemagne notamment. "Il appartient au Danemark de démontrer par les faits que la gravité de la situation justifie la mise en place de contrôles qui peuvent affecter la libre circulation des biens, des services et de personnes", poursuit la commissaire. Celle-ci précise dans la foulée qu'elle n'hésitera pas d'utiliser "tous les outils à sa disposition" pour faire respecter la législation européenne, à savoir l'ouverture d'une procédure d'infraction contre le Danemark, suivi d'un éventuel recours devant la Cour européenne de Justice. Le gouvernement danois, sous la pression des milieux populistes, a rétabli début juillet les contrôles permanents sur ses frontières afin, selon Copenhague, de mieux lutter contre les trafics en tous genres et la criminalité organisée. La décision est toutefois contraire aux règles de Schengen, l'un des principaux acquis de la construction européenne. (MUA)

lundi 18 juillet 2011 à 15h06

Source: Le Vif/Belga

Théâtre Jean-Deschamps archicomble, hier soir, pour se gondoler avec Jamel Debbouze dont le spectacle, sans se prendre pour un manifsete, déconstipe une époque passablement tendue.

Peut-être faudrait-il songer à appeler Jamel Debbouze « docteur ». Car son spectacle, présenté hier devant un théâtre Jean-Deschamps plein comme une voiture-chameau en partance pour Marrakech début juillet sur l'A9, administre une sacrée dose de décontractant à une France agitée par les spasmes racistes qui nous polluent l'altruisme et l'envie de découvrir l'autre, le différent. En un mot, l'étranger.

Après un tour de chauffe assuré de main de maître par un futur cador du stand-up - Malik Bentalha, fortiche dans la repartie, l'improvisation face à l'imprévu, le jeu avec le public - Jamel entre sur une vieille tuerie, Old School des New-Yorkais de LL Cool J. Comme un poing-claque derrière la nuque.

Pas de chichis de mise en scène chez Jamel. Un tabouret haut, une table de bistrot pour accueillir la bouteille d'eau qu'il vient siroter de temps à autre. C'est que le type a de quoi se déshydrater, en une heure quarante de tchatche sans temps mort. Mais l'essentiel est ailleurs. Le titre du spectacle annonce la couleur : Tout sur Jamel.

Vive la France

On a donc droit à tout ou presque. Ce que l'on attend de lui sur la forme, comme l'habituel « Ta gueule » aboyé en réponse au premier spectateur criant « Jamel ». Ou bien cet art consommé de s'adapter au public local en chambrant tour à tour la légende de Dame Carcass et Jean-Claude Pérez, le maire dont il demande : « Qu'est-ce qu'il a fait, Jean-Claude Pérez, à part des châteaux forts ? » Mouche à chaque fois. On a surtout droit à des choses bien plus profondes, que Jamel fait passer en maniant à la fois l'humour (sur soi) et l'ironie (sur les autres). Haut-parleur de la banlieue, du relégué, de l'immigré, bref de la France d'en-bas qu'aujourd'hui on combat par peur, il peint avec bienveillance un tableau de la France d'aujourd'hui dont il rassemble les morceaux qu'en haut on voudrait éparpiller façon puzzle. De l'enfance à Trappes avec foutage de bordel au collège et désopilante description de la mère de Nicolas Anelka rebaptisée « Le cyclope des Antilles » jusqu'au choc des cultures de son mariage mixte, son message apparaît en filigrane : et si on rigolait de nos différences. La politique, les politiques, les religions, le football, l'équipe de France en Afrique du Sud, le décrochage scolaire, le théâtre, l'amour, la famille, le bonobo DSK, les traditions… Jamel déconstipe tous les sujets. Les désamorce et ce qu'on attend de l'humour. On aime moins le petit couplet frontal et épidermique contre Sarkozy qui n'apporte pas grand-chose au propos. N'empêche, au bout d'un rappel, heureux comme le gosse qu'il est, Jamel exulte, demande à ce qu'on rallume la salle pour voir une dernière fois la gueule réjouie des convives dit son bonheur de voir le nuancier de couleurs qui composent le public, et par-dessus tout « toutes les générations qui rient ensemble ». Avant de lancer en point final un « Vive la France ! » auquel on s'associe.

19/7/2011

Source : La Dépêche

Le ministère chargé des MRE organise, du 15 au 26 juillet, et conjointement avec l’Université Hassan II de Casablanca, la 3e université d’été au profit de 60 jeunes Marocains ou d’origine marocaine résidant à l’étranger. À cette occasion, une série de rencontres et cycles de conférences sont programmées autour du thème central de l’identité marocaine à travers ses différents aspects, culturel, linguistique, économique, et politique. Elles seront animées par plusieurs intervenants, responsables d’institutions nationales et universitaires dont Driss Yazami, président du CNDH et du CCME, Mohamed Tozy, membre de la commission sur la réforme constitutionnelle, ainsi que des dirigeants associatifs et hommes d’affaires. La rencontre est également une occasion de débattre de certaines questions d’actualité nationale et portant sur la régionalisation, la révision constitutionnelle, le rôle des jeunes dans le développement, les valeurs et le changement social au Maroc, le rôle des MRE dans le développement économique du Maroc.

18/7/2011

Source : Les Echos

Des dizaines d'enfants adoptés à l'étranger ne peuvent être reconnus en Belgique, un effet des ratés de la nouvelle loi sur l'adoption, révèle mardi le journal Le Soir.

Des dizaines d'enfants adoptés régulièrement à l'étranger ne peuvent être reconnus en Belgique ou se retrouvent sans père et mère adoptifs officiels, en raison de la nouvelle loi sur l'adoption, qui depuis septembre 2005 interdit d'adopter un enfant à l'étranger sans suivre, au préalable, des cours de préparation à l'adoption et sans obtenir un jugement déclarant le demandeur apte à assumer le statut de candidat adoptant.

De bonne foi, mais empêchés

"On constate à présent que la loi, très balisée, empêche la reconnaissance d'adoptions légitimes... Des cas qui ne répondent pas aux nouvelles conditions légales, et qui ne peuvent donc être reconnus en Belgique, alors qu'il n'y avait manifestement pas d'abus, pas de volonté de contourner la loi", dénonce aujourd'hui la députée Catherine Fonck (cdH).

Remédier à cela

Exemple: des familles qui accueillent tous les ans des orphelins de Tchernobyl et finiront par obtenir une adoption reconnue en Ukraine ou un couple belge, résidant à l'étranger, qui y adopte un enfant et qui sera confronté à une non-reconnaissance de l'adoption s'il décide de rentrer en Belgique. Catherine Fonck a dès lors déposé une proposition de loi afin de modifier le Code civil pour "régulariser" toutes ces situations d'adoption non abusives. Elle prévoit que ces parents se soumettent à posteriori aux conditions légales.
Près de 2.700 adoptions d'enfants étrangers ont été reconnues ces six dernières années, mais 423 ont été recalées.

19 Juillet 2011

Source : RTL info.be

Si les adultes ne ratent aucune occasion pour revenir au pays, leurs enfants, eux, refusent de plus en plus de passer leurs vacances au Maroc…Suite

Pour la troisième année consécutive, 500 jeunes Marocains du monde participent aux différentes universités d’été du 15 au 25 juillet, dans les différentes cités de royaume…Suite

Ils sont près de 200 millions de travailleurs migrants en Chine. Ces soutiers de la croissance chinoise, sous payés et mal considérés, commencent à se révolter. Une situation qui inquiète le gouvernement qui, jusque-là, a choisi la répression.

Un chercheur chinois a récemment estimé que plus de 180 000 manifestations ont eu lieu l’année dernière en Chine. Soit 493 révoltes par jour ! C’est deux fois plus qu’il y a 5 ans. Un chiffre qui, même rapporté à la taille du pays, défie l’entendement et inquiète forcément les autorités chinoises.

Parmi ces révoltes, une grande partie sont le fait des travailleurs migrants. Ces « mingongs », littéralement ouvriers-paysans, sont les laissés pour compte de la croissance chinoise. Ils sont officiellement 153 millions en Chine. Mais, officieusement, ils seraient en fait quelque 200 millions. Une population flottante qui a longtemps servi de main d’œuvre pas chère pour faire tourner l’usine du monde. Un prolétariat qui commence à se révolter. A Zengcheng, plus connue sous le nom de capitale mondiale du jean, les mingongs se sont violemment opposés début juin à la police locale. Une vendeuse de rue bousculée et c’est l’émeute. Voitures brûlées, bâtiments publics saccagés. Résultats : des milliers de policiers équipés de blindés légers quadrillent cette ville-usine et 19 personnes arrêtées.

Même scénario à Chaozhou, dans une usine de céramique. Ou encore dans une usine de montres près de Canton. Près de Tianjin, un ouvrier en colère a même fait exploser une bombe artisanale blessant deux personnes. Des incidents isolés, mais qui depuis un an se répètent de façon inquiétante et illustrent le ras-le-bol de ce sous-prolétariat chinois.

Des hausses de salaires mais une inflation galopante

« Le détonateur aura été la hausse des prix, note Geoffrey Crothal, directeur de la communication de China Labour Bulletin, une ONG qui suit de près ces mouvements sociaux en Chine. Les hausses de salaires consenties l’an dernier après les premières grèves dans la région du Guangdong et l’affaire Foxconn compensent à peine l’inflation galopante en Chine ». Les prix de l’alimentation sont en forte hausse, +17,6% le mois dernier. Le prix du porc, aliment de base de la cuisine chinoise, atteint son plus haut niveau depuis 3 ans. « Dans ce contexte, les hausses de salaires de 20% ne changent rien. Ces gens souffrent et une étincelle peut mettre le feu aux poudres », explique-t-il.

Sans certificat de résidence, une réminiscence de l’époque maoïste, ces mingongs n’ont pas accès au système de santé, à la sécurité sociale ou à l’éducation gratuite pour leurs enfants. Des certaines villes industrielles du delta de la rivière des perles, ils constituent jusqu’à là moitié de la population. Et la pression monte.

« La structure de la main d’œuvre chinoise est en train de changer, relève le professeur Li Jianmin. Nous avons à faire actuellement à la deuxième génération de travailleurs migrants. Ceux nés dans les années 1980 et 1990. Ils sont mieux éduqués que leurs parents qui, eux, débarquaient tout juste des campagnes et sortaient de la Révolution culturelle. Ces jeunes veulent vivre mieux. Ils sont très sensibles au niveau de salaire et à leurs conditions de travail. Ils ne supportent plus d’être des citoyens de seconde zone ».

"Des  intrus"

Un récent rapport du Conseil d’Etat s’inquiète ainsi des conséquences de cette discrimination. « Les ouvriers migrants souffrent de l’actuel système et sont en quelque sorte des intrus dans les villes où ils travaillent. Ils ne bénéficient pas des mêmes droits que les résidents urbains. S’ils ne sont pas correctement assimilés dans les villes et n’ont pas accès aux mêmes droits que les autres, de nombreux conflits sociaux vont éclater ». Le rapport précise que plus de 9 millions de nouveaux migrants rejoindront les villes d’ici 2015 et seulement 9% d’entre eux retourneront vivre dans les campagnes une fois leur contrat terminé. Le coût de leur intégration est énorme : au moins 8000 euros par migrant, ce qui multiplié par 200 millions représenterait un effort quasi impossible pour l’Etat chinois.

« Ces ouvriers continuent de travailler dans des conditions très difficiles, note Geoffrey Crothal. Ils sont corvéables à merci et doivent accepter de nombreuses heures supplémentaires. Bien au delà de ce qui est légalement autorisé. Ils travaillent même la nuit et les week-ends. Nous avons connaissance de nombreux accidents du travail. Nous attendons des multinationales étrangères qu’elles encouragent les négociations collectives entre ouvriers et patrons pour qu’un salaire convenable soit décidé et que les conditions de travail s’améliorent. Le gouvernement devrait également renforcer la législation du travail et punir les patrons voyous. Mais c’est rarement le cas ».

Joelle Brohier, fondatrice du site « RSE et PED » et consultante à Singapour, note cependant « une prise de conscience des autorités sur ces évènements graves, qui constituent pour le gouvernement central chinois un moyen de faire pression sur les entreprises. Le gouvernement a notamment déclaré que le «  All China Federation of Trade Unions », le syndicat unique chinois, devait changer ses méthodes parce qu’il ne représentait pas les intérêts des travailleurs » Ainsi à Shenzhen, « les représentants politiques chinois ont proposé une réglementation pour favoriser les négociations collectives, mais les organisations patronales de Hong Kong ont jusqu’à présent appauvri et fait reculer le projet… ».  Et de grandes marques ont préféré partir au Vietnam, « où d’ailleurs elles se plaignent également de la hausse des salaires et menacent de partir ! », ajoute Joelle Brohier.

Face aux révoltes, le gouvernement chinois privilégie pour l'heure la manière forte. Le budget de la sécurité publique a augmenté de près de 20% en Chine et d’avantage encore dans cette région du delta de la rivière des perles. Une région en ébullition.

Stéphane Pambrun

19/7/2011

Source : Novethic

Un groupe de 55 jeunes marocains résidant à l'étranger a effectué, lundi, une visite à la Chambre des représentants dans le cadre de la 3-ème session des universités d'été tenue en présence de 500 jeunes, âgés de 18 à 25 ans, venant de différents pays.

 Organisée par l'université d'été Rabat-Agdal/l'université citoyenne, cette visite s'effectue dans le cadre de l'atelier "la nouvelle constitution et les défis futurs du Royaume" afin de consolider la culture de solidarité et de participation et construire une identité qui se base sur la diversité culturelle et l'orientation continue vers l'avenir.

Mme Mbarka Bouaida, présidente de la Commission des affaires étrangères à la Chambre des représentants, a présenté lors de cet atelier un exposé sur la nouvelle constitution et les réformes qu'elle préconise dans différents domaines, ainsi que les différents aspects du travail parlementaire et le rôle du parlement et de ses commissions dans la vie politique et publique.

Mme Bouaida a abordé avec ces jeunes marocains venus de plusieurs pays étrangers tels que l'Italie, l'Allemagne, les Etats-Unis, le Canada, l'Algérie, la Palestine, la Belgique, le Bahreïn, la Libye, le Qatar, l'Egypte et la Malaisie, les fondements de la nouvelle constitution, l'approche de son élaboration et la nature du régime politique marocain.

A l'issue de cet atelier qui a été suivi d'une visite dans les locaux de la Chambre des représentants, Mme Bouaida a fait part, à la presse, de sa satisfaction du niveau de maturité des jeunes marocains du monde qui ont montré un intérêt grandissant pour les questions d'actualité politique marocaine en cette période historique.

Elle a affirmé que la qualité des débats engagés lors de cet atelier reflète l'importance de l'intérêt que portent ces jeunes à la dynamique que connaît le Maroc sur la voie de la consécration de la démocratie et des fondements de l'Etat de droits.

Pour leur part, ces jeunes MRE ont salué dans des déclarations à la presse, cette initiative qui leur a permis de connaître de plus prêt l'institution parlementaire et de s'informer de la réforme constitutionnelle qui se veut "un grand pas dans l'histoire démocratique du Maroc".

La 3-ème session des universités d'été qui se tient jusqu'au 25 juillet dans sept universités (Abdelmalek Essaadi-Tétoun, Cadi Ayyad-Marrakech, Ibn Zohr-Agadir, Mohammed 1er-Oujda, Mohammed V-Rabat, Hassan II-Casablanca et Mohammedia) est organisée en partenariat avec le ministère de l'Education nationale et les universités de Tétouan, Rabat Souissi et Rabat Agdal, Settat, Casablanca, Marrakech, Mohamedia, El Jadida, Agadir, Oujda et Kénitra.

19/7/2011

Source : MAP

Trois productions maroco-européennes seront projetées lors de la 2ème édition du festival international du film euro-arabe, qui se tient à Buenos Aires.

Il s'agit des courts-métrages "Camille et Jamila" de la réalisatrice franco-marocaine Souad Amidou et "Boomerang" du Maroco-belge Jaouad Rhalib, et du documentaire "Al Halqa" du réalisateur allemand Thomas Ladenburger.

Ces films seront projetés dans le cadre des cycles "Femmes arabes" et "Narrateurs" de cette manifestation cinématographique, qui se poursuivra jusqu'au 25 juillet.

Au total, 18 films et documentaires sélectionnés de la programmation du Festival du film euro-arabe Amal (Espagne) seront visionnés lors du festival de Buenos Aires. Au programme de cette manifestation figure en outre une table ronde sur la thématique "Femmes arabes".

Dans une déclaration à la MAP, Edgardo Bechara Khory, directeur de l'Association "Creciente Cine Fertil", organisatrice de l'évènement, a souligné que le festival vise, entre autre, à faire connaitre et à rapprocher le public argentin de la culture arabe.

C'est dans cette optique que la capitale argentine accueillera en décembre prochain le festival latino-arabe du film, avec la participation de près de 80 productions arabes et latino-américaines, a-t-il dit.

M. Khory a souligné à cet égard l'importance de ce genre d'initiatives dans le renforcement de la connaissance mutuelle entre les peuples, la promotion du dialogue et le rapprochement entre les différentes cultures.

18/7/2011

Source : MAP

Les révolutions arabes ont déclenché une vague de migration vers l’Europe. À la frontière franco-italienne, le Secours Catholique, Caritas Monaco et Caritas Vintimille viennent en aide aux migrants. De notre envoyée spéciale

Tristesse et désarroi se lisent dans les yeux d’Abderrazak, jeune Tunisien de 25 ans, immigré en Italie. Plusieurs fois, pourtant, son visage doux et juvénile s’éclairera d’un sourire, par politesse pour ses visiteurs. Mais il n’a qu’une idée en tête : prendre le premier train au départ de Vintimille, en Italie, pour gagner la France.

« Les Tunisiens ne sont toujours pas libres, même après la révolte. Il faudra un certain temps pour que la démocratie s’instaure », estime-t-il. En désespoir de cause, le jeune homme a quitté son pays, en quête de liberté et d’un travail. Selon les observateurs tunisiens, la révolution a exacerbé des problèmes déjà existants, dans une conjoncture économique très difficile. Et cette instabilité affecte le tourisme. Sans parler des investisseurs qui n’aiment pas les situations imprévisibles.

Abderrazak a donc quitté sa famille et un emploi qui ne lui permettait pas de vivre, pour tenter sa chance en Europe. Pour 1 500 euros, il a traversé la Méditerranée jusqu’à Lampedusa, île italienne au large des côtes tunisiennes. « Ma mère a vendu tous ses bijoux pour me payer ce voyage », raconte-t-il. Mais ce sacrifice lui pèse. « J’aimerais rentrer en Tunisie, car la vie est dure ici. Mais je refuse de revenir auprès de ma mère les mains vides ! » s’exclame-t-il. Lorsqu’il lui téléphone, il raconte qu’il est hébergé par un ami italien et qu’il a trouvé du travail. « Moi, un musulman, je dois mentir à ma propre mère pour ne pas la peiner ! » se désole-t-il.

Solidarité entre Caritas.

En réalité, comme plus de deux cents migrants tunisiens bloqués à Vintimille dans l’espoir de passer en France, Abderrazak dort où il peut. Souvent sur la plage, dans les jardins publics. Jusqu’au début du mois de juin, il pouvait aussi trouver refuge dans une salle de la gare réservée à cet effet. Ou même, parfois, dans un centre ouvert spécialement par la mairie, qui depuis le 28 mars permettait d’accueillir environ 130 Tunisiens.

Or depuis le 6 juin, à la demande des commerçants de Vintimille soucieux de l’impact négatif d’une telle activité sur l’économie touristique, la préfecture de Ligurie a décidé de fermer le centre et l’accueil dans la gare. Une décision dommageable pour les migrants qui, durant deux mois, avaient eu au moins le sentiment d’être traités à peu près comme des êtres humains.

Tous les soirs à 18 heures, le centre ouvrait ses portes. Les Tunisiens arrivaient du centre-ville dans des cars spécialement affrétés. Une heure plus tard, les migrants attendaient patiemment en file indienne le long du bâtiment. À l’intérieur, trois bénévoles préparaient la distribution d’un repas.

Jacques, un Français de Menton, avait apporté son aide à cinq reprises. Son travail consistait à présenter les vivres fournis par la Protection civile et la Croix-Rouge italienne qui gèrent le centre. Ce bénévole, responsable d’équipe au Secours Catholique, était venu, comme un autre bénévole de l’association et le responsable diocésain de Caritas Monaco, prêter main-forte à Caritas Intemelia, la Caritas de Vintimille. Celle-ci distribuait deux soirs par semaine les repas dans le centre d’accueil. D’autres associations italiennes se chargeaient des autres soirs.

« Le Secours Catholique et Caritas Monaco ont voulu faire un geste de solidarité envers la Caritas italienne », explique Michel Fraisse, délégué du Secours Catholique des Alpes-Maritimes. « Deux bénévoles du Secours Catholique et un bénévole de Caritas Monaco sont donc venus chaque lundi s’occuper de la distribution des repas. Caritas Intemelia prenait en charge le mardi. La plupart des migrants se trouvant à Vintimille pour tenter de rejoindre la France, observe-t-il, il était normal que nous prenions notre part de responsabilité. Malgré cette fermeture, nous restons vigilants quant à l’évolution de la situation et nous nous tenons prêts à agir au cas où… »De fait, début juin, les migrants “dérangeants” ont été transférés vers d’autres régions du nord de l’Italie. Caritas Intemelia s’attend à l’arrivée de nouveaux migrants à Vintimille qui auront toujours pour objectif de rejoindre la France. Pourtant, et malgré le laissez-passer accordé par l’Italie pour circuler dans l’espace Schengen, très peu de Tunisiens parviennent à rester en France. Ainsi Walid, 21 ans, qui en moins de vingt jours a traversé cinq fois la frontière, pour être ramené à chaque fois à la case départ par la police française.

À Nice, ceux qui ont réussi à passer se font discrets. On en retrouve quelques-uns au Tremplin, l’accueil de jour du Secours Catholique. Devant le local, Mehdi, un café à la main, fume une cigarette en attendant que sa lessive se termine. Il n’est pas le seul Tunisien à connaître l’adresse, mais la majorité des bénéficiaires du Tremplin sont surtout originaires d’Afrique, quand ils ne sont pas Français. « Cet accueil est destiné aux jeunes de 18 à 30 ans. Au départ pour des Niçois. Mais depuis quelques années, nous voyons de plus en plus de jeunes étrangers », explique Gérard, bénévole responsable de cet accueil.

Depuis les années 2000, les Alpes-Maritimes connaissent une hausse du nombre des migrants, d’abord venus de Tchétchénie, et plus récemment de la Corne de l’Afrique. « Ils représentent 49,8 % de nos bénéficiaires. Mais il y a toujours eu de nombreux migrants dans le département », nuance Chantal Gueneau, déléguée adjointe du Secours Catholique des Alpes-Maritimes. Au Tremplin, une trentaine de migrants et de jeunes Niçois viennent se doucher ou laver leur linge. Ceux qui le souhaitent peuvent rencontrer des bénévoles dans des bureaux. « C’est l’occasion de prendre de leurs nouvelles, de suivre leur situation, et pour eux, de vider leur sac », observe Gérard.

Français et migrants se succèdent dans le bureau d’Annie et Yvonne, bénévoles. Tickets repas, conseils, orientation vers d’autres organismes compétents… Les deux femmes leur accordent surtout une écoute attentive et de la compassion. « On ne quitte jamais son pays de gaieté de cœur, ni sans raison valable, affirme Annie. Je suis bien placée pour comprendre leur douleur. Étant pied-noir, j’ai moi aussi connu l’exode lorsque la guerre a éclaté en Algérie. » Pour elle, comme pour tous les autres bénévoles, une personne en situation indigne, qu’elle soit française ou étrangère, ne doit jamais être abandonnée.

Clémence Richard

18/07/2011

Source : Secours catholique

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La deuxième édition du festival "Taymat" pour la culture amazighe aura lieu, du 21 au 23 juillet courant dans la commune rurale d'Ait Ishak (province de Khénifra), sous le thème "Le développement durable tributaire de l'association des potentialités locales".

 Initiée par le conseil communal d'Ait Ishak en coordination avec les associations locales et des membres de la communauté marocaine établie à l'étranger, cette manifestation vise à faire connaitre la région, jeter la lumière sur son histoire séculaire, contribuer au rayonnement de son riche patrimoine culturel et à favoriser une dynamique socio-économique dans la commune.

Pour les organisateurs, ce festival est le fruit d'une approche participative et de concertation entre le conseil communal et les acteurs de la société civile locale qui demeurent mobilisés à ne ménager aucun effort pour assurer le succès de cette manifestation culturelle érigée en un rendez-vous annuel.

Après avoir souligné leur effort pour palier aux lacunes constatées lors de la première édition, le président du conseil communal d'Ait Ishak, M. Lahcen Ait Ichou et d'autres membres du comité d'organisation ont fait part de leur espoir de voir le festival "Taymat" gagner en expérience d'édition en édition, revêtir un caractère national et partant se hisser au rang des grandes manifestations culturelles à l'échelle nationale.

Ils ont, d'autre part, estimé s'attendre, à l'instar de l'édition précédente, à plus de 30.000 visiteurs venus de différentes régions du Royaume, ce qui est de nature à dynamiser l'activité touristique et économique dans la région.

Le programme de cette deuxième édition prévoit des spectacles de fantasia, des soirées artistiques animées par des groupes et des artistes de renommée ainsi que des expositions de produits de l'artisanat local et des oeuvres de peinture.

Au menu figurent également des conférences sur "La langue amazighe et la nouvelle constitution" et "Le rôle de la femme dans le développement", outre un forum de la poésie amazighe auquel seront invités les grands "Imdiazen" (poètes) de la région qui donneront lecture à des extraits de poèmes.

Le programme prévoit en outre une fête de circoncision collective au profit des enfants de la région, qui sera marquée par l'organisation d'un convoi à cheval pour célébrer ce rituel à la manière traditionnelle ainsi que d'autres activités parallèles dans le domaine sportif (football, pétang, athlétisme, tir aux plateaux...).

18/7/2011

Source : MAP

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