mercredi 15 mai 2024 07:05

Après un passage à Shanghai (est), la semaine du film marocain en Chine est revenue à Pékin avec la projection, dimanche soir, du film "Pégase" de Mohamed Mouftakir.

Les cinéphiles pékinois se sont déplacés en nombre au prestigieux cinéma Broadway pour apprécier le premier long métrage de Mohamed Mouftakir, qui vient de remporter l'Etalon d'or du Fespaco, le premier prix du Festival panafricain du cinéma et de la télévision d'Ouagadougou.

"C'est un film intriguant et esquintant qui interpelle l'intelligence du cinéphile et le pousse à plonger dans le monde de la psychologie humaine avec ses complexes et ses secrets", a confié, dans une déclaration à la MAP, Zhang Tianyi, un jeune cinéphile qui semble séduit par la culture marocaine.

"A travers ses paysages, ses costumes et ses sons, ce film nous a ouvert une fenêtre sur le Maroc, et nous a permis de découvrir quelques facettes de sa culture et de sa civilisation", a-t-il souligné.

Il a mis en avant la nécessité de multiplier ce genre d'initiatives et de projeter d'autres films marocains en Chine, afin de découvrir le cinéma marocain, que les Chinois ne connaissent pas assez.

Le film, projeté en version originale sous-titrée en chinois, a bien accroché l'attention des cinéphiles puisque il ouvre une boîte de Pandore: la psychologie humaine.

Le film (104 minutes) plonge le spectateur dans la tête de Rihana (interprétée par Majdouline El Idrissi), une fille internée dans un hôpital psychiatrique à la suite d'un traumatisme aigu.

Dans ce psychodrame complexe et intelligent, l'avenir, le passé et le présent se télescopent dans une confusion soigneusement distillée pour le plus grand bonheur des amoureux du grand écran.

Outre l'Etalon d'or du Fespaco, "Pégase" avait remporté le grand Prix de la 11ème édition du Festival national du film de Tanger (janvier 2010) et le grand Prix Ousmane Sembène du 17ème Festival du cinéma africain de Khouribga (juillet 2010).

Initiée par l'ambassade du Maroc en Chine, l'Administration générale d'Etat chinois de la Radio, du Film et de la Télévision et le Centre cinématographique marocain (CCM), la semaine du film marocain en Chine a pour objectif d'informer le public chinois sur le développement du cinéma marocain, ainsi que sur la richesse et la diversité de la culture du Royaume.

Cette grande fête du cinéma est marquée par la projection de trois autres longs-métrages, à savoir "Elle est diabétique, hypertendue et elle refuse de crever" de Hakim Noury, "Whatever Lola Wants" de Nabil Ayouch et "Casa Negra" de Noureddine Lakhmari.

17/7/2011

Source : MAP

Une Journée interculturelle est organisée le Samedi 16 juillet 2011 dans les locaux de la Fondation Orient Occident au  quartier Yaacoub el Mansour à l'initiative du Collectif des Subsahariens au Maroc et l'association Amal Manssour pour le développement et la solidarité…Consulter le programme

Les chiffres sont têtus dit-on. Mais il est un homme encore plus têtu, que les chiffres. C'est Claude Guéant, ministre français de l'Intérieur…Suite

Depuis le 20 janvier 2011, des dispositions spéciales concernant les voitures importées par les Marocains résidant à l’étranger sont appliquées, a-t-on rappelé au parlement, cette semaine…Suite

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L’émigration vue du côté du Maroc s’appréhende ‘’comme un signe de richesse et de diversité, et une source d'enrichissement pour sa culture et sa civilisation’’, a déclaré le Roi Mohamed VI dans un message adressé aux participants à la 33-ème édition du Festival culturel international d'Assilah axé sur le thème ‘’l'Emigration : entre l'identité nationale et l'identité universelle’’.

Se félicitant du thème des assises relatif à un phénomène qui préoccupe tant les pays développés qu’en développement, le Roi a déclaré : ‘’l'émigration répond à une exigence vitale et à un impératif cognitif, économique et culturel, dicté par l'aspiration au changement et à l'épanouissement qui anime tout être humain. Une expression de l'aventure humaine dans sa plus belle illustration et sa plus noble acception’’.

Le festival engage de ce fait un ‘’débat planétaire sur l'immigration appréhendée dans sa relation avec l'identité, nationale et universelle’’, en permettant de mettre au point des conceptions et des orientations porteuses d'une valeur ajoutée, a-t-il dit.

Malheureusement, a déploré Mohamed VI dont le message était lu par Mohamed Benaïssa, secrétaire général de la Fondation du Forum d'Assilah, ‘’les approches sécuritaires, combinées aux politiques préventives ont contribué à éclipser le visage humain et culturel de ce phénomène, et à en occulter les aspects les plus positifs qui se sont traduits par la dissémination des préjugés erronés sur les émigrés’’.

Le Maroc, en ce qui le concerne, a-t-il relevé, ‘’ne cesse d'exhorter les pays d'accueil, dans le cadre de la politique de coopération, de dialogue et de concertation, à tenir compte des spécificités des émigrés et à les aider à surmonter les difficultés d'intégration et d'insertion dans les sociétés d'accueil, tout en combattant les démons de l'exclusion, du racisme et de la xénophobie’’.
Plusieurs personnalités de renom du monde de la culture, de la politique, de l'économie, des médias et de l'art et de la société civile ont pris part à Assilah (205 km au nord de Rabat) à l’ouverture du festival qui se tient dans le cadre de la 26-ème session de l'université d'été Al Mouatamid Ibn Abbad.

Le Maroc est un pays d'accueil, émetteur et point de transit de l'émigration. Il a abrité en 2006, la première conférence euro-africaine sur l'émigration et le développement.

14/7/2011, Aisha Dabo

Source : Afrique Avenir

 

Les investissements étrangers à la bourse de Casablanca ont atteint 167,5 milliards de dirhams en 2010, contre 145,1 milliards de dirhams en 2009, soit une augmentation de 15,38%.

Ce développement serait dû selon le Conseil Déontologique des Valeurs Mobilières (CDVM), à l’évolution des indices des valeurs des principaux investissements étrangers dans le marché financier national, à savoir ceux de Maroc Telecom, Lafarge Ciment et Ciments du Maroc. Ces évolutions ont porté la part des investissements des Marocains résidents à l’étranger (MRE) à 28,9% en 2010, contre 28,5% en 2009.

Le CDVM rapporte dans son analyse que les investisseurs européens détiennent 92% de ces investissements étrangers et ceux du Moyen-Orient 4,20%. Les investissements d’Amérique du nord ont progressé au cours de la même période de 0,31% de la capitalisation de la bourse marocaine à 0,86%.

Le gendarme de la bourse démontre également dans son étude que les personnes morales françaises s’adjugent 22,8% du volume global de ces investissements, soit 103,3 milliards de dirhams et près de 22,5% de la capitalisation boursière, contre 22% en 2009.

Au cours de la même période, 75% du portefeuille financier détenu par des étrangers et des MRE à la bourse de Casablanca, se répartissent principalement sur cinq valeurs, qui ont toutes connu une importante évolution.

Ainsi, la valeur de Maroc Telecom a enregistré une hausse de 10,70%, Lafarge Ciment 49,61%, Ciments du Maroc 28,7% et la Banque Marocaine du Commerce et de l’Industrie (BMCI) 11,35%. Seule la valeur boursière de la Banque Marocaine du Commerce Extérieur (BMCE), a régressé de 1,51% au cours de cette période.

11/7/2011

Source : Bladi.net

Pour de nombreux citoyens suisses, la pénurie de logements et la hausse des loyers sont dues à l’arrivée massive, ces dernières années, de migrants hautement qualifiés. Deux études nuancent cette vision.

Aux yeux de nombreux Suisses, et surtout en période électorale, l’immigration est responsable de tous les maux. Traditionnellement, c’est le marché du travail qui est censé pâtir de l’arrivée de nouveaux venus, qu’ils soient très qualifiés, comme c’est le cas avec la libre circulation des personnes, ou pas qualifiés du tout. Dans les deux cas, les étrangers feraient pression sur les salaires et «voleraient» des emplois aux citoyens suisses.

Mais, depuis quelques mois, «la discussion s’est déplacée du marché du travail au logement, note Gerhard Schwarz, directeur du groupe de réflexion libéral Avenir Suisse, financé par les milieux économiques. C’est pourquoi nous avons voulu étudier les éventuelles répercussions de l’immigration sur les prix de l’habitat en Suisse, dans le cadre d’une enquête sur la classe moyenne qui verra le jour en 2012.»

L’étude «Migration, logement et bien-être» d’Avenir Suisse, suivait de quelques jours une autre analyse, publiée par l’Office fédéral du logement (OFL). Cette dernière, portant sur les années 2005 à 2010, démontre la corrélation entre libre-circulation et évolution des prix et de la demande sur le marché du logement.

Au contraire, l’étude d’Avenir Suisse, qui élargit le champ d’analyse en remontant à 1970, révèle que la pénurie n’est pas le fait des étrangers. Ces derniers accentuent toutefois un problème inhérent à la Suisse, estime Avenir Suisse.

Augmentation des ménages étrangers

Tous les experts s’accordent pour dire que la pénurie et l’augmentation des loyers touchent principalement le bassin lémanique et la région Zurich-Zoug, la Suisse centrale n’étant pas épargnée. Selon l’OFL, le loyer des appartements a augmenté de 8,4% en moyenne en Suisse depuis 2005. A Zurich, la hausse atteint 10,35% et, en Suisse romande, 11,75%.

Sans pouvoir chiffrer le pourcentage imputable aux étrangers, l’étude conclut à une «corrélation certaine» en se basant sur l’augmentation des ménages étrangers dans la population générale. Cette hausse est particulièrement visible dans les cantons frontaliers.
Avenir Suisse et l’auteur de l’étude, Patrik Schellenbauer, expert en marché immobilier, prennent un autre angle: ils comparent la hausse des loyers, la croissance du parc des logements et l’augmentation du pouvoir d’achat en Suisse. Et, selon cette analyse, les loyers ont bel et bien augmenté, mais les salaires ont progressé encore plus.

Les chiffres: depuis 1970, déduction faite du renchérissement, les loyers ont augmenté de 38,5% ou de 0,8% par année. Une augmentation «modeste», selon Avenir Suisse, puisque, dans le même temps, la population a crû de 27% et les salaires effectifs ont progressé de 65%, ou de 1,3% par année.

«Augmentation du bien-être»

«Même si la classe moyenne a perdu quelques points de pourcents dans la croissance globale, les loyers restent supportables pour toutes les couches de la population, déclare Patrik Schellenbauer. En 2006 et 2008, le logement et l’énergie comptaient pour 15,8% des revenus bruts d’un ménage suisse moyen. La hausse des prix «est due à une augmentation importante du bien-être», telle que taille plus grande des appartements.

Pour autant, tout n’est pas au mieux dans le meilleur des mondes. Le renchérissement réel des loyers pour la dernière décennie est passé à 2,5% par année, en raison de la stagnation des constructions. La demande s’est déplacée des campagnes vers les grands centres et leurs agglomérations, «où la construction est plus chère et soumise à des règles plus strictes».

De plus, selon Avenir Suisse, dans une ville comme Zurich, outre 25% de personnes habitant dans des coopératives, 12% sont propriétaires et plus de 40% sont «captifs» et ne quittent pas leur logement pendant des années, voire des décennies. Ce sont 75% des habitants qui sont «protégés contre l’évolution des prix».

«La politique du marché du logement des grandes villes suisses est historiquement axée sur les ménages à revenus faibles, écrit Patrik Schellenbauer. Le citadin suisse de la classe moyenne se sent donc sous pression», quand bien même, selon l’expert, les loyers sont tendanciellement trop bas dans les grandes villes.

Les nouveaux venus, «qui ne sont pas tous étrangers, mais également suisses», précise le chercheur, doivent se tourner vers le marché des nouvelles constructions et des rénovations pour se loger. Dans ce segment, effectivement, les prix explosent.

15/7/2011, Ariane Gigon

Source :  swissinfo.ch

Le Colloque international sur le « le patrimoine culturel du Rif : Quelle muséographie ? »  a ouvert ses travaux  par la lecture, par M. Drisse El Yazami d’un message royal adréssé aux participants. Consulter  le texte intégral

Ce livre dAbdelkader Chaoui, traduit de l'arabe par Siham Bouhlal, avec tantôt de suaves fulgurances et, parfois, une inquiétude constellation d'à peu près confinant à l'impropriété, ce récit presque choral s'intitule en français Le marchand de la mort et c'est au Chili qu'il a été imprimé pour les éditions Altazor. Un livre marocain traduit en français et édité à Vina deI Mar-Chile, c'est sûrement une première…Suite

Le référendum du 1er juillet dernier a également été marqué par une forte mobilisation de la Communauté marocaine résidant à l'étranger qui était invitée à participer à cette consultation référendaire dans son pays d'origine. Driss Ajbali, membre du Conseil de la Communauté Marocaine Résidant à l'Etranger (CCME), s'exprime sur l'intérêt porté par les Marocains du Monde sur la nouvelle Constitution…Suite

 

C'est sans surprise que le Parti populaire espagnol s'est opposé au vote des Marocains aux élections locales. Au lendemain de la déclaration de Trinidad Jiménez,la ministre des Affaires étrangères, portant sur son appui au vote des Marocains aux élections municipales espagnoles, le parti de Mariano Rajoy crie au loup. L'affaire a éclaté, de prime abord, dans les enclaves de Sebta et Mélilia…Suite


Les membres des familles des travailleurs immigrés qui viennent rejoindre leurs proches installés au Royaume-Uni devront attendre désormais cinq ans pour pouvoir bénéficier des prestations sociales, selon de nouvelles mesures qui seront annoncées prochainement par le gouvernement.

"La réduction de la migration familiale, est un + élément clé + des efforts visant à réduire la migration nette annuelle au Royaume-Uni à des dizaines de milliers, au lieu de centaines de milliers à l'horizon 2015", selon le ministère de l'Intérieur.

Par ailleurs, le gouvernement veut également réformer l'article 8 de la Convention européenne des Droits de l'Homme, qui protège le droit à la vie familiale et empêche actuellement la déportation, dans certains cas, des membres de la famille des travailleurs qui vivent illégalement en Grande-Bretagne.

Un rapport officiel sur l'immigration montre qu'il est vital de baisser la migration nette annuelle, par une réduction de la migration de famille.

Les derniers chiffres montrent que 48.900 visas de migration familiale ont été accordés en 2010, dont 40.500 pour des conjoints qui venaient pour le mariage.

Les 8.400 autres visas ont été délivrés aux personnes à charge, y compris les parents âgés. La plupart sont des femmes de l'Inde, du Pakistan et du Bangladesh.

L'Observatoire de la migration de l'Université d'Oxford a estimé que cette nouvelle mesure de restriction pour les proches des travailleurs immigrés allait contribuer "tout au plus" à réduire de 8000 seulement le nombre d'entrées d'étrangers au Royaume Uni.
"Les restrictions sur les prestations sociales pour les membres de la famille de l'étranger sont susceptible d'avoir un impact limité", a estimé cet institut.

LONDRES, 13/7/ 2011

Source : APS

La Commission parlementaire mixte UE-Maroc (CPM) a salué, mercredi à Bruxelles, les efforts déployés par le Maroc en matière de lutte contre l'immigration clandestine ayant permis de réduire de manière significative les flux migratoires illégaux.

"La CPM salue les efforts du gouvernement marocain en la matière et qui ont permis de réduire les flux migratoires illégaux de façon significative", estimant "nécessaire d'oeuvrer à l'harmonisation des approches de gestion migratoire entre l'UE et le Maroc", indique le texte des recommandations finales adopté à l'issue des travaux de la 3ème réunion de cette commission.

La CPM a, dans ce cadre, appelé à la promotion des migrations légales qui doivent contribuer au co-développement et à l'intensification des échanges dans les domaines du travail et de l'éducation.

Se félicitant de la révision du mandat de l'Agence européenne Frontex (pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures) et de son rôle dans la sécurisation des frontières extérieures de l'UE, la CPM "estime que la croissance économique et la création d'emplois, notamment pour les jeunes, sont les réponses les plus adaptées aux problèmes liés à la gestion des flux migratoires".

La CPM demande notamment que le Conseil européen considère la possibilité de modifier le mandat donné à la Commission européenne afin de lui permettre "une plus grande marge de manoeuvre pour négocier avec le gouvernement marocain un Partenariat pour la Mobilité, et de la même manière pour introduire une facilitation des visas pour certaines catégories de citoyens marocains qui souhaitent entrer sur le territoire européen".

S'agissant de l'Union pour la Méditerranée (UpM), la CPM s'est félicitée de la nomination de M. Youssef Amrani au poste de secrétaire général, affirmant qu'il s'agit "d'un signal politique fort d'engagement du Maroc dans la construction de l'UpM".

Elle a ainsi appelé au renforcement de l'autonomie d'action du secrétariat de l'UpM et la mise à disposition effective par les Etats membres de l'UpM de moyens financiers et humains dans les délais les plus brefs.

Mettant l'accent sur l'objectif à long terme de l'UpM consacré à la mise en oeuvre des projets concrets, la CPM a toutefois mentionné les difficultés du processus de construction euro-méditerranéenne et soutenu "fermement des négociations directes entre Israéliens et Palestiniens basées sur les résolutions pertinentes des Nations-unies et les accords précédemment conclus par les parties".

Concernant "la sécurité au Sahel", la CPM a mis en exergue le rôle stratégique du Royaume du Maroc dans la région sahélo-saharienne affirmant que "le Maroc joue à la fois un rôle de rempart aux extrémismes, aux trafics et à l'immigration clandestine, de médiateur et d'exemple de modernité et de bonne gouvernance dans la région".

Tout en se félicitant de la volonté du Maroc d'élaborer une coopération accrue avec ses partenaires de l'Est, la CPM "regrette que cette ouverture se heurte à un manque d'engagement et à l'absence de progrès de ces partenaires".

Invitant à renforcer la coopération entre les organisations internationales et régionales impliquées, la CPM encourage tous les efforts et les initiatives qui contribueraient à la relance et à l'approfondissement de l'Union du Maghreb Arabe.

Les travaux de la 3ème réunion de la commission mixte ont été co-présidés par Mme Bouaida M'barka (parlement marocain) et M. Pier Antonio Panzeri (parlement européen).

13/07/11

Source : MAP

Le Danemark l’a (malheureusement) fait. Début juillet, le pays scandinave a donc réintroduit des contrôles aux frontières à ses frontières terrestres avec l’Allemagne et la Suède, et ce malgré son appartenance à la zone de libre circulation de Schengen. Ces nouvelles mesures ne seraient cependant pas contraires au droit européen puisqu’il ne s’agirait pas de mettre en œuvre des contrôles systématiques, mais uniquement « ciblés », dans le but officiel de contrer le traffic de marchandises illégales, selon le gouvernement. On obtient cependant un son de cloche légèrement différent en lisant les déclarations de Pia Kjaesgaard, la présidente du très nationaliste Parti du Peuple Danois, qui ne participe pas directement au gouvernement mais soutient le gouvernement minoritaire de Lars Lokke Rasmussen au Parlement. Selon elle, il s’agit également de contrer « les criminels d’Europe de l’Est et les migrants économiques illégaux ».

La Commission européenne a dors et déjà annoncé qu’elle contrôlerait de près l’ampleur des mesures annoncées en vue d’établir si oui ou non elles représentent une violation du droit européen. Des critiques virulentes se sont également fait entendre du côté de l’Allemagne, notamment de la part d’un ministre du Land de Hesse, qui a conseillé aux touristes allemands de ne pas se rendre en vacances chez leur voisin du Nord.

Pourtant, malgré les critiques, la décision du Danemark se place bien dans une tendance générale constatée à l’échelle de l’Union européenne : celle de la remise en cause de la libre circulation au nom de la protection contre le crime organisé et l’immigration clandestine, et dans le but à peine déguisé de s’attirer les faveurs de l’électorat nationaliste. Sous l’impulsion de la France et de l’Italie, qui s’étaient tout d’abord fortement opposées au sujet de la gestion de flux de migrants clandestins en provenance d’Afrique du Nord, les Etats membres de l’UE ont récemment trouvé un « accord politique » sur le renforcement de Schengen, qui consiste en fait principalement en une spécification des situations dans lesquelles les Etats peuvent rétablir les contrôles aux frontières, notamment dans le cas d’une vague d’immigration massive. Une solution qui prône donc les solutions nationales au détriment d’un renforcement de l’action commune, qui serait pourtant la seule à même de corriger les déséquilibres inhérents à une zone de libre circulation, par exemple en ce qui concerne la répartition des demandes d’asile ou des capacités de contrôles aux frontières extérieures de l’Union.

14 juillet 2011

Source : Euros du villageL

À entendre les associations, les étrangers vont, une fois encore, faute d'inscription, bouder en masse les urnes. Et déjà, on pointe du doigt suite à la question récurrente : à qui la faute?

Ce soir s'envolera la dernière chance, pour les étrangers qui peuvent s'inscrire, de participer aux élections communales.
Pour l'Association de soutien aux travailleurs immigrés, c'est déjà plié: «Même en tenant compte des étrangers qui ont obtenu la double nationalité, je pense qu'il y aura le même faible taux de participation des étrangers que les années précédentes, sinon un peu mieux», estime sa présidente, Laura Zuccoli.

Et de rappeler la triste réalité : parmi ces étrangers qui résident au Luxembourg et qui représentent 43% de la population totale, une poignée sont inscrits sur les listes. En 2005, ils étaient à peine 15%.

Et cette année, l'ASTI n'aura même pas attendu la fin des inscriptions, ce 14 juillet, pour tirer à boulet rouge sur l'Office luxembourgeois de l'accueil et de l'intégration (OLAI) et sa campagne «Je peux voter», réalisée à l'attention des étrangers en vue de leur inscription sur les listes électorales dans le cadre des communales...

Liste de griefs (non exhaustive) : le site jepeuxvoter.lu n'aurait été mis à jour que début juillet, et l'inscription par le biais d'internet n'y est mentionnée nul part; la répartition des fonds pour la campagne aurait été particulièrement opaque; peu de ponts auraient été créés entre la campagne officielle et les associations; les politiques n'auraient pas joué le jeu, etc., etc.
Point culminant de ce «manque de communication et de coordination», la journée nationale des inscriptions, le 18 juin dernier. Pour Serge Kollwelter, «Pas besoin d'embaucher une boîte de communication pour deviner que c'était le meilleur jour pour concentrer les actions de sensibilisation.» Ce qui, de la presse jusqu'aux communes, n'a pas été le cas, déplore ce membre de l'ASTI.

Résoudre la question du vote obligatoire

Mais cette association n'est pas la seule à avoir réalisé un bilan de la campagne. Le comité de liaison des associations d'étrangers (CLAE) et le centre d'étude et de formation interculturelles et sociales (Cefis) sont eux revenus sur les réunions publiques auxquelles ils ont participé entre février et juin, et qui leur a permis d'avoir «une certaine perception de la pratique de la citoyenneté locale».

Dans un communiqué, les deux associations évoquent les raisons profondes de cet échec politique. «Ce qui est perçu comme un manque d'intérêt pour la participation politique, voire un refus d'intégration, nous nous sommes attachés à le situer dans le contexte d'une histoire migratoire, d'une réalité sociologique et d'une réalité politique qu'est l'abstentionnisme généralisé dans bien des pays, ou encore la méconnaissance du paysage politique du Luxembourg.»

Bref, les étrangers ne seraient ni armés ni conditionnés à participer à la vie politique. Solution prônée pour réduire la distance entre l'univers politique et cette population : «S'appuyer davantage sur des relais que pourraient être des associations issues de l'immigration, des lieux de convivialité, des personnes.»

Autre doléance, exprimée cette fois par les principaux intéressés : résoudre la question du vote obligatoire, «débattue dans toutes les réunions publiques», et celle de la barrière de la langue. Autre regret : «celui de la clôture des inscriptions fixée au 14 juillet, alors que ni les candidats, ni les programmes ne sont connus», termine le communiqué.

Mais avant de tirer les conclusions qui s'imposent, il reste encore à attendre la fin des inscriptions pour que cette tendance pessimiste se traduise - ou pas - en chiffres concrets et une fois encore, accablants...

Laura Zuccoli: «L'enjeu n'est pas passé»

L'OLAI en prend pour son grade, mais elle n'est pas seule : selon Laura Zuccoli, les politiques, les Luxembourgeois et les étrangers eux-mêmes portent aussi une responsabilité dans le désintérêt récurrent pour les élections.

Vous venez de réaliser un bilan sévère de la campagne de sensibilisation aux élections communales, alors même que les inscriptions n'étaient pas achevées. Pourquoi cet empressement?

Laura Zuccoli : Ces critiques étaient une façon de relancer le débat avant la fin des inscriptions. On voulait faire le bilan politique de la campagne, que les partis politiques soient plus conscients de leur rôle.

... et de leur manque d'implication, à vous entendre.

Parce qu'on ne les a pas vus! Les politiques, et je le regrette, ont surtout culpabilisé les étrangers en leur reprochant de ne pas faire assez d'effort. Les politiques auraient dû plutôt se remettre en question, et réfléchir à une démarche inclusive : l'étranger vient avec son passé, que faire pour l'intéresser, l'inclure?

On a pourtant vu des partis réaliser des actions en ce sens...

Oui, il y a eu de bonnes volontés chez certains, mais est-ce que cela a été relayé et amplifié suffisamment au sein de l'appareil politique? Non.

Bref, selon vous, le message de la campagne, "Je peux voter", n'est pas passé?

Je dirais plutôt que l'enjeu de l'inscription n'est pas passé.

Les résidents étrangers n'ont-ils pas aussi leur responsabilité dans cet échec?

C'est évident que cela dépend aussi d'eux. Et il y a des communautés plus difficiles que d'autres.

C'est-à-dire?
Par exemple, les Portugais ont généralement plus de mal à se mobiliser. Ce n'est pas pour leur jeter la pierre. Je pense qu'ils sont réellement intéressés par les enjeux locaux, mais ils ne veulent pas forcément s'engager, ou ne peuvent le faire car ils ont d'autres soucis. C'est un désintérêt politique qui existe déjà au Portugal, et qui a des répercussions ici.

Pour justifier leur manque d'engagement, les résidents étrangers invoquent souvent la barrière linguistique...
C'est vrai. Et je le dis souvent aux partis politiques : faites des traductions orales lors de vos interventions! Un parti politique vient par exemple d'éditer son programme uniquement en luxembourgeois, c'est aberrant.

Mais l'intégration ne passe-t-elle pas également par l'apprentissage de la langue du pays d'accueil?
Oui mais c'est difficile au Luxembourg, d'autant qu'il y a trois langues utilisées! Cela dit, beaucoup d'étrangers comprennent le luxembourgeois, plus que vous ne le croyez.

Vous dénoncez la condition des cinq ans de résidence, nécessaire pour pouvoir s'inscrire….

On revendique ce qui est dans l'accord de Maastricht. Le Luxembourg a demandé cette dérogation des cinq ans, mais le principe de base, que l'on souhaite, c'est l'inscription d'office. La situation actuelle est une discrimination pour les Luxembourgeois qui, eux, sont obligés de voter.

ais certains étrangers redoutent justement cette obligation.

C'est vrai qu'il y a cette peur qui revient souvent : et si le jour-là, je ne peux pas voter? Mais il y a toujours des solutions, comme le vote par correspondance.

Reste la peur de la sanction...

Il y a une amende, voire de la prison qui sont prévus pour ceux qui ne votent pas, mais la réalité c'est que ces sanctions ne sont pas appliquées. Les Luxembourgeois le savent, et de plus en plus ne vont plus voter.

Existe-t-il une volonté d'exclure le vote étranger? La xénophobie est-elle marginale, ou taboue?

C'est une réalité en tout cas. On l'a vu par exemple lors du projet Mom (NDLR : sur les migrations et les identités au Luxembourg), avec 6000 jeunes participants. Les problèmes entre Luxembourgeois et étrangers ressortaient plusieurs fois. Il y avait notamment un malaise avec les frontaliers sur le thème du marché de l'emploi. C'est une méconnaissance mutuelle qu'il faut donc combattre très tôt.

Le monde politique luxembourgeois est-il, lui aussi, frileux quant à la montée du vote étranger?

On se pose justement la question : au niveau de la direction des partis, y a-t-il une volonté d'offrir une place aux étrangers? La réponse est rarement claire. À mon grand étonnement, le partage des pouvoirs n'a pas vraiment été évoqué. Mais moi, je dis aux politiques : si vous ne saisissez pas la portée du déficit de représentativité des étrangers, vous aurez des problèmes plus tard. En attendant, sur le terrain, on voit comment ça se passe. Quand un comité d'école se forme avec des parents d'origine étrangère, quelle doléance la commune retient-elle? Celle des parents ou des enseignants? Celle des enseignants, parce que les parents étrangers ne représentent pas un lobby électoral.

Que préconisez-vous ?

Il faut être proactif. Et si pour cela, il faut parfois mettre en place une discrimination positive, en donnant la possibilité aux étrangers d'exister davantage, alors je suis pour. Le problème, au Luxembourg, c'est que l'on dit qu'il faut déjà s'inscrire, et après tu en profites. Moi je dis le contraire, il faut faire naître les conditions d'appartenance, créer de l'intérêt pour la vie locale, et après l'engagement en découlera.

Un message pour ceux qui disposent encore de quelques heures pour aller s'inscrire?

… et qui peuvent poser un congé pour aller le faire avant 17 h (rires)… Je crois qu'il faut vraiment que les étrangers n'aient pas peur de s'inscrire. Beaucoup pensent, à tort, qu'ils ne seront pas à la hauteur de leur devoir civique. De l'autre côté, les Luxembourgeois ne doivent pas avoir peur des étrangers. On est pareil, tout le monde a les mêmes préoccupations, famille, emploi, logement… Des sujets qui se répercutent de façon très concrète dans les communes, donc profitons-en en allant voter.

14/07/2011, Romain Van Dyck

Source: Le Quotidian

Frontex doit accroître sa visibilité en déployant des équipes européennes de gardes-frontières et mieux s'équiper pour contrôler le respect des droits fondamentaux, conformément aux modifications de son mandat approuvées par le Parlement et le Conseil, et soutenues par la commission des libertés civiles mardi. Frontex favorisera la solidarité entre les États membres, en particulier ceux qui sont exposés à des pressions migratoires "spécifiques et disproportionnées".

Les députés et le Conseil se sont mis d'accord sur une série de changements apportés aux règles qui régissent Frontex, l'agence européenne pour la gestion de la coopération aux frontières extérieures établie en 2004, en vue d'améliorer le fonctionnement de l'agence à la lumière du bilan de ses premières années d'activité.

Pendant les négociations, les députés ont introduit avec succès la notion d'équipes européennes de gardes-frontières, remplaçant et unifiant les équipes communes de soutien Frontex et les équipes d’intervention rapide aux frontières (RABIT). Les équipes européennes de gardes-frontières formeront une réserve de gardes-frontières nationaux affectés par les États membres à l'Agence pour les opérations conjointes, les interventions rapides et les projets pilotes. D'ici un an, la Commission européenne présentera une étude de faisabilité sur la mise en place d'un système de gardes-frontières européens, l'une des propositions initiales du Parlement.

Garantir l'efficacité

Afin d'accroître son efficacité, l'Agence pourra acheter ou louer par crédit-bail son propre équipement, comme des véhicules ou des hélicoptères, seule ou en copropriété avec un État membre.

Selon le texte de compromis, une fois que l'Agence et un État membre auront convenu d'un projet annuel, le pays sera contraint de respecter ses engagements et de fournir du personnel et des équipements aux opérations de Frontex. L'Agence concentrera également ses activités sur les pays de l'UE confrontés à des pressions migratoires "spécifiques et disproportionnées". En outre, un programme d'échange de type Erasmus sera établi pour les gardes-frontières nationaux.

Frontex traitera des données à caractère personnel obtenues pendant les missions en vue de lutter contre la criminalité, la traite des êtres humains et la migration illégale. L'accord précise que ces données ne pourront être stockées plus de trois mois et seront uniquement envoyées à Europol ou à d'autres agences de l'UE au cas par cas. L'envoi de données à des pays tiers sera interdit.

Renforcement des droits fondamentaux

L'une des principales inquiétudes du Parlement lors des négociations était d'assurer le respect total des droits fondamentaux. À la demande du Parlement, Frontex désignera un officier aux droits fondamentaux et créera un forum consultatif sur les droits fondamentaux. Ces instances aideront le conseil d'administration de l'Agence et auront accès à toutes les informations relatives au respect des droits fondamentaux. Le forum consultatif sera composé de l'Agence européenne des droits fondamentaux, du Bureau européen d'appui en matière d'asile, du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés et d'ONG spécialisées dans ce domaine.

Le Parlement et le Conseil ont convenu qu'en cas de violation des droits fondamentaux ou de l'état de droit, Frontex devra suspendre ou mettre fin à ses missions. Aider les États membres confrontés à des situations qui peuvent impliquer des urgences humanitaires ou un sauvetage en mer fait également partie des tâches de l'Agence.

En outre, Frontex élaborera des codes de conduite afin de garantir le respect des droits fondamentaux et l'état de droit dans toutes les opérations, notamment les opérations de retour. Conformément aux lois internationales, aucun individu ne pourra être débarqué ou remis aux autorités d'un pays dans lequel sa vie ou ses libertés sont menacées. L'Agence respectera le principe de non-refoulement dans toutes les circonstances, selon le texte approuvé, ajoutant que les opérations de retour financées par Frontex seront contrôlées dès le début et jusqu'à la fin du processus.

Contrôle démocratique

Afin de renforcer le contrôle démocratique de Frontex, l'Agence devra régulièrement présenter des rapports au Parlement européen sur ses activités en matière de droits fondamentaux. En outre, le Parlement sera régulièrement informé des contributions des États membres aux opérations de Frontex et des accords avec les pays tiers et autres agences. Il recevra également un rapport annuel sur le contrôle des opérations de retour.

13-07-2011

Source : Site du Parlement européen

Ce mardi à Bruxelles, les deux puissances ont fait un pas de plus vers la suppression du régime de visas. Le projet serait “prêt à 99%”.

Les négociations durent depuis des années. Le processus actuel a été initié en 2010 par Dimitri Medvedev.

Intitulé “liste des pas communs”, le document comprend quatre chapitres : passeports, immigration illégale, sécurité et enfin la section très polémique des Relations Internationales – la procédure d’enregistrement obligatoire sur le territoire russe faisant débat.

Un obstacle balayé, à Bruxelles, par le directeur du département de la coopération européenne du ministère russe des affaires étrangères, Vladimir Voronko. “Si nous obtenons l’approbation des 27 Etats-membres et de la Russie, il est fort probable que ce document soit ratifié lors du sommet Union européenne-Russie à Bruxelles à la fin de l’année,” estime-t-il.

Dans un premier temps, le territoire concerné par le futur accord se limiterait à la Russie et à l’espace Schengen, à l’exception des Etats non-membres de l’Union. Ainsi la Suisse, l’Islande et la Norvège devront signer des accords particuliers avec Moscou.

La Russie se dit favorable depuis longtemps à un régime sans visa avec l’Union, mais ne veut pas le faire unilatéralement. Or Bruxelles est plus prudente. Les Européens proposent une période d’essai avec, pour commencer, un visa de 6 à 12 mois pouvant passer à 5 ans si le demandeur s’est bien comporté. Pas de quoi entamer l’optimisme de Moscou.

“Nous comptons bien mettre en place un régime sans visa, et nous avons bon espoir d’y parvenir avant 20 ans, ou même 10 ans,” assure Vladimir Voronko.

Bruxelles exige en outre que Moscou annule l’obligation de remplir une carte d’immigration et de montrer patte blanche une fois entré en Russie, règles jugées discriminatoires par les Européens.

13/7/2011

Source : euronews

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